Partido obrero de unificación marxista

Classe

Organisation

Nom

spa Partido obrero de unificación marxista

Autre(s) forme(s) du nom

fre Parti ouvrier d'unification marxiste (Espagne)
POUM
cat Partit Obrer d'Unificació Marxista

Date de création de la collectivité

Date de dissolution

1980

Identique à

Lieu du siège principal de la collectivité

Langue(s)

spa
cat

Nationalité

es

Sujet

Membre(s) de l'organisation

Identifiant pérenne

Reprendre la forme retenue

spa Partido obrero de unificación marxista

Description

Fondé le 29 septembre 1935 de la fusion entre la Gauche communiste d’Espagne, parti d’origine trotkyste et du Bloc ouvrier et paysan, provenant tous deux de scissions du Parti communiste d’Espagne (PCE) stalinien, le POUM est un mouvement communiste espagnol indépendant faisant parti de l’Opposition communiste internationale anti-stalinienne. Accusé d’être trotskyste, le POUM était en fait en désaccord avec celui-ci, la Gauche communiste d’Espagne s’étant brouillé avec lui dès 1934. Trostki coupe lui-même le lient avec le POUM en juillet 1936 lors que le parti entre dans le gouvernement catalan. Le parti entretient par ailleurs des relations très conflictuelles avec les Staliniens et dénoncent les procès de Moscou dans son journal « La Batalla ». Au niveau international, il fait partie du « Bureau de Londres », plus tard « Centre marxiste révolutionnaire international » qui refuse les compromissions de l’Internationale ouvrière socialiste autant que le dogmatisme de l’Internationale communiste.
Entre juillet et décembre 1936, les effectifs du POUM augmentent considérablement, passant de 6 000 à 30 000 adhérents principalement dans le Pays valencien et la Catalogne, où le POUM soutient la révolution sociale collectiviste au côté de la Confédération nationale du travail (CNT). Mais le POUM reste minoritaire face aux anarchistes de la CNT et aux communistes du PCE. Sa position opposée au Komintern qui est l’un des principaux soutiens, notamment militaires, de la Seconde république, conduit à une grave crise dans le camp républicain. Lors des Journées de mai 1937 à Barcelone, le POUM participe aux insurrections avec le CNT contre la police dirigée par un communiste et la Généralité de Catalogne et le PCE. Mais les révolutionnaires sont vaincus et le PCE et le gouvernement républicain prennent prétexte de ces Journées pour réprimer les anarchistes et le POUM qui est déclaré illégal.
Accusé d’être « hitléro-trostkyste » et complice des franquistes, le POUM est interdit sous l’action des communistes staliniens : le 16 juin 1937, Orlov le chef du NKVD fait investir le siège du POUM et arrêter ses dirigeants, qui seront pour beaucoup torturés voire exécutés, le parti est interdit le 17. Les unités de militants sont dissoutes et de nombreux dirigeants doivent être exfiltrés de prisons non-officielles tenues par des staliniens et escorter vers la prison officielle de la Généralité pour être jugés dans un procès à l’automne 1938, au bout duquel ils échappent à la peine de mort. En janvier 1938, à la chute de Barcelone, ils parviennent à s’échapper et militants et dirigeants se réfugient en France. Le POUM continue une existence clandestine et au début de la Seconde guerre mondiale adopte le « défaitisme révolutionnaire » adhérant au « Front ouvrier international contre la guerre ». Il est à nouveau interdit, cette fois par le régime de Vichy en février 1941 et plusieurs dirigeants condamnés à la prison. Ceux restants en liberté participent à différents réseaux de résistance.

Ressources liées

Filtrer par propriété

memberOf
Titre Libellé alternatif Classe
Thalmann, Paul (1901-1980) Membre de Personne
Participant
Titre Libellé alternatif Classe
Journées de mai Participant(s) Événements