UNIVERSITÉ DE NICE Institut d'Etudes et de Recherches Interethniques et Interculturelles BIBLIOTHEQUE DE L'UNIVERSITË SECTION LETTRES 100, 8d Herriot 06200 NICE INSERTION DES IMMIGRES ET COHABITATION : PROLEGOMENES D'UNE RECHERCHE VICTOR BORGOGNO avec la collaboration de Lise VOLLENWEIDER-ANDRESEN. NICE, IDERIC, 1985 "Not'ie pxockaZn n'zb t pa.5 notiz vo-cA-Ln ma-i'i Zz voZ-bin dz zztuL- cZ." AZnàZ pzn-bz chaquz pzuplz." FnZzcLnZzk NIETZSCHE. Par delà le bien et le mal : maximes et interludes. XDERIC C. 6hp • dd R"* J.i foi. SOMMAIRE pages I LES RAPPORTS DE COHABITATION DANS TOUS LEURS ETATS 1 II IMMIGRES ET CLASSES POPULAIRES 13 IIIDISPOSITIF SCOLAIRE ET DISPOSITIF RESIDENTIEL 26 III.1. L'ECOLE 27 III. 2. LE QUARTIER 3 4 ANNEXE I LES STATISTIQUES SCOLAIRES (1983-84) .. 53 ANNEXE II ELEMENTS STATISTIQUES CONCERNANT LA POPULATION DE LA SEYNE-SUR-MER .... 72 ANNEXE III BIBLIOGRAPHIE 95 1 1- I. -LBS RAPPORTS DE COHABITATION DANS TOUS LEURS ETATS I.O. Vers quelque champ ou domaine social que l'on se tourne, le para¬ digme sous-jacent sur lequel repose, en règle générale, l'inter¬ prétation des difficultés d'insertion des immigrés (1) est iden¬ tique et peut s'exprimer ainsi : ils connaissent des difficultés d'ada.pta.tXon, aggA.avé.e.6 par des problèmes de c.ohabÂ.tat-ioYi : racis¬ me, ségrégation, rejets... mettant en cause les a.ttZtude.6 négati¬ ves de divers représentants, - groupes, couches sociales - de la société dite d'accueil. Le paradigme que nous proposons inverse ce schéma. L'insertion des immigrés, dans ses diverses modalités et dans tous les domaines, est d'abord fonction de la nature, ou de l'état, des rapports de cohabitation qui s'établissent entre les immigrés et les membres i ou groupes socialement spécifiés, de la société d'accueil, qu'elle concerne. Et nous donnons au terme "rapports de cohabitation" un (1) Le terme "immigré" en est venu, par euphêmisation, à désigner dans l'usage courant, un ensemble de populations, (en général) d'origine étrangère (formellement ce n'est pas le cas des "harkis"), objectivement fort diversifiées : par l'origine nationale ou régio¬ nale, la nationalité présente, le statut juridique du séjour, leur implantation... mais qui ont en commun, caractéristique qui les circonscrit négativement, de posséder des traits ethniques ou cul¬ turels dont on dit parfois pudiquement qu'ils sont éloignés des traits nationaux. On voit qu'au premier chef les Maghrébins ou les Africains sont concernés, mais la relativité étant de règle dans ce»type de définition négative, ce "rôle" pourra être tenu par d'au¬ tres populations plus proches, suivant les cas... Cet usage témoi¬ gne, en fait, de l'émergence significative d'une figure particulièr* dans les catégories interprétatives du monde social. Il est commode de s'y plier, à condition que ce soit en connaissance de cause, dan: un texte de portée générale, mais il est évident que le terme devra ë précisé au niveau des enquêtes empiriques. 2 sens délibérément éloigné du registre psychosociologique, où l'on pourrait tenté de les confiner, et que nous allons préciser. Nous entendons par rapports de cohabitation l'activité symbolique -latente ou manifeste - développée par l'une et l'autre des popu¬ lations impliquées dans le processus d'insertion, et qui a pour ob¬ jet la définition ou la redéfinition des frontières symboliques qui les séparent et qui sont constituées sur la base de la représenta¬ tion de leur identité respective. Seules l'identification et l'ana¬ lyse des formes de ces rapports et de leur évolution, peut permet¬ tre d'appréhender totalement, dans chaque cas, la véritable nature des difficultés d'insertion des immigrés, et de prédire les nouvelle formes sociales et culturelles sur lesquelles va déboucher l'implan¬ tation durable des immigrés (et notamment ceux de la dernière vague migratoire, forme historiquement identifiable). Précisons encore que le sens du terme "rapports de cohabitation" ne se confond pas avec celui de "relations de cohabitation" ou "de voi¬ sinage", au sens restreint des contacts dans les situations de pro¬ ximité spatiale propres à l'habitat; s'il comporte une référence spatiale, c'est en ce qu'il renvoie à un "cohabiter", comme totali¬ sation de pratiques inscrites dans tous les champs sociaux possibles et dont le cadre virtuel est le tzHfiie.nc.j.a.t FISCH R. Changements paradoxes et psychothérapie. Paris, Seuil, 1975, 189 p. WELLMAN B., LEIGHTON B. "Réseau, quartier et communauté". Iri Espace et sociétés, n° 38-39, Juil.-Déc., 1981. WILLIS P. "L'école des ouvriers". In Actes de la Recherche en Sciences Sociales n°24, 1978, pp. 53-61. ZAVALLONI M. "L'identité psychosociale, un concept de la recherche d'une science". Pp. 245-263. In Moscovici Serge, Introduction à la Psychologie Sociale, Vol. 2, Bibliographie, Paris, Larousse, 1973, 363 p. ZIROTTI J.P. La scolarisation des enfants de travailleurs immigrés. Tome I : Evaluation, sélection, orientation . Nice, IDERIC, Rapport de Recherche, Juin 1979, 192 p. La scolarisation des enfants de travailleurs immigrés. Tome 13 Taxinomies et situations scolaires. Nice, IDERIC, Rapport de Recherche, Nov. 1980, 146 p. "Les effets de la scolairsation sur les stratégies des émi¬ grés" . In L'Emigration maghrébine en Europe. R. Amelial et M. Kessal (ëds.). Alger, CREA, Centre de Recherche en Econo¬ mie Appliquée, 1982, pp. 402-425. "La scolarisation des enfants de travailleurs immigrés. Les effets paradoxaux du procès scolaire". In Politique d'Aujourd' hui. Nouvelle série, n° 4, 1984, pp. 99-108. 53 ANNEXE I Les statistiques scolaires (1983-84) de La Seyne-Sur-Mer et de l'Ariane (Nice) 54 Les statistiques scolaires Un premier recueil des chiffres relatifs à la présence des en¬ fants de travailleurs immigrés dans les différents établisse¬ ments et niveaux d'enseignement des quartiers de la ZUP Berthe et de l'Ariane ont été obtenus auprès des deux inspections aca¬ démiques départementales. Ces statistiques n'ont d'intérêt que dans la mesure où elles permettent une première approche de la population concernée et de l'espace social qui nous préoccupe. En effet, elles ne nous permettent ni de situer précisément la place des élèves des différentes nationalités dans les diverses sections et filières, ni de comparer la position scolaire de ces enfants avec celle de leurs "voisins naturels" les membres de la classe populaire. De par leur élaboration dichotomique français/ étrangers, ne prenant pas en compte l'origine sociale de ces élè¬ ves, ces statistiques produisent l'image d'un échec scolaire mas¬ sif des enfants d'immigrés. Le Pré-élémentaire. (Maternelles) Les deux zones urbaines étudiées connaissent un taux de fréquen¬ tation d'élèves maghrébins très semblable : 26% de Maghrébins à la ZUP Berthe contre 30% à l'Ariane dans le pré-élémentaire. Ce¬ pendant, l'observation de la représentation des Maghrébins dans les différentes écoles maternelles fait apparaître une réparti¬ tion très inégale de ces élèves suivant les établissements. A l'ariane deux écoles sur cinq accusent un taux élevé d'élèves étrangers (70% et 50% contre 18% et 9%). A la ZUP Berthe, la si¬ tuation est similiare, deux écoles maternelles comptent 33% et 34% contre 8% dans le dernier. 55 MATERNELLES 1? ZUP BERTHE £<3û ÉtfO H ce f\LG tlAR. TO/O r{(\£H LfVT AuT ETS èco L'ARIANE faoo S Ml 69% Hoc Zco Z33 3 c/c PtLé> Hfti"? lUN HAéH LA < RUT £Té MATERNELLES ZUP BERTHE P.SEMARD 5C BERTHE as i 3c% ftAtf TU/VJ tl rtGtt LftT fVUT e:T*é J . Z A Y FLOREAL flL6 rtfiR TCMj Lf\T frUT m— | 3V% £ Té> s- AS o GERMINAL So 92% I tO AJ 1* jrtfr | riAfeH J J.2éJ €T£ . ■p MATE RNEALË S~ ,L'ARIANE f\L& Hft-K. TU/U LHT fle-T Aoo So MURIERS ft-LÊ. "TU AJ Hf\GH 9H ~ 7o% *' 3c % *# y ^% r et Uoo ■ ZOO tt% F i_6 H A ift. Hh* 32% i 1 TOAJ tl lAêH LIAT ftlîT ETé . AZ OO Aoo o goc fco O Hcc> Zoo L'ARIANE ALG UfVR lu HAéH LAT PlUT £Të ECOLES PRIMAIRES de la ZUP BERTHE GERMINAL MftR. "Toaj J.ZAY ' \qQ FLOREAL So R-L4 TOAJ 0j tes- ARg I 43% . Xf9 54% ~1— TOAJ riftfc "Toaj vifléH lpcT ftor ETé>. CASSIN ZSô "5ec ISc 2.co i >\Sû ! Ao o 5To MT- *b% L ÏSH A ~b°/o ALÈ» *tAR tOAJ *i WT flOT PAGNOL W2 Mo% ' alg HAR TOAJ i-A T Aut >(?% ! etg fssT >W% ET é 62 Le deuxième degrë : Le premier cycle : Chaque quartier a son collège, C.E.S. L'Ariane u li au quartier de l'Ariane à Nice et C.E.S. H. Wallon a la ZUP Berthe. Celui de la ZUP Berthe scolarise davantage de jeunes Maghrébins que celui de l'Ariane (19% ^ 11%) alors que cette dif¬ férence n'est pas aussi accusée dans le primaire (29% ^ 26%). Il nous est difficile d'interpréter cette différence dans la me¬ sure où nous ne disposons pas encore des chiffres de la popula¬ tion de l'Ariane. Conformément aux tendances déjà repérées dans des nombreuses étu¬ des, nous constatons pour les deux établissements un déchet impor¬ tant dans la population maghrébine après le premier palier d'orien tation du 1er cycle (fin 5ème). En comparant le poids des diffé¬ rentes catégories socio-professionnelles dans les quatre collèges de la Seyne-Sur-Mer avant et après le palier d'orientation de la 5ème, nous constatons : que dans les trois collèges à très fai¬ ble présence d'immigrés (- de 2%) il y a régression de la repré¬ sentation de la catégorie ouvrière et augmentation des catégories égales et/ou supérieures au cadre moyen. Cette régularité statis¬ tique déjà mise en évidence en sociologie de l'éducation n'existe pas dans le C.E.S. H. Wallon. Au contraire dans ce collège le poids de la catégorie ouvrière augmente après la 5ème alors que les catégories supérieures diminuent. En l'état actuel de nos recherches, nous ne sommes pas en mesure d'interpréter ces diffé¬ rences : "Evasion" vers les autres collèges (il existe un collège privé à La Seyne) des enfants des catégories supérieures pour 63 éviter une "cohabitation" imposée ? Conséquence de la mobilité résidentielle plus affirmée d'une partie de la population de "Berthe" appartenant aux couches moyennes, pour qui le séjour à la ZUP n'est qu'une étape de la trajectoire sociale ? Nous ne pouvons trancher pour l'instant. TABLEAUX:REPARTITION DES ELEVES PAR C.S.P. (du chef de famille) ET PAR NIVEAUX. REPRESENTATION DES .MAGHREBINS 4o o tlOO CCTAL 2co ETABLISSEMENT -foc 6ème+5ème 2 co Mec 2M*/Ô C.v\ A<Îc/Ù CES L 'ARIANE (Nice) 42% ^t% S^c cH P Pi fl- o~ Xj s. AZc/0 :h p O +RS ftTM M rtCirf 4ème+3ème ELoo 22% 3>^c/ô ÊH? 0 v Rs ft ":?^r TtO0L - CPPN ^3% SHc/o 'o M 3% 3HG/o 'WTÂ.fl. 4 b f! P. £ rt - > Z--K enp C 4-P. S CM=cadre moyen,EMP.=employé/ 0.=ouvr1er,P.S.=personel de service QOI^BUTIÎE/ AJ Ç\.- AJO/U ACTIFS, ETé, - ETVjf^eeKLs 65 CES H-WALLON (ZUP Berthe) 4co îoc 2oo OTAL , -loo ■ v(Mc/c TABLISSEMENT Hc/c >ct-t ÊHp O f P.S • (\ UHe. toc ème+5ème {oc S2°/c 2.2% < M 5% - ÊHP D-*RS. fi- tAî.fr Z.CC tème+3ème -ÎCt 1 ss% 'HVo 1 ^ 7>Vr. >14% 1 >C*1 en? c t PS ift- » AJ .fl .' :ppn >(o 4 "}% 2,0% ' > en ÊHP O fPS 9r + A] P. Ai ■ ftckj 22% tf ^/r I » f +4- ' rLoc/o r\Preik . 66 CES M.CURIE (La Seyne)' TOTAL ETABLISSE MENT - 3>00 2.0 o •Joo 3s% 2.°!% -14% 8% >/ <^H EH P O + PS ê>3 2c O 6ème+5ème^cc, 2?% ^'Cr-f EH# 1\% C + P. 3 fi- *AJ A ,7 ■?/-, >lcc 4ème+3ème 33% ÊHP 33% C K PS ^3% (V k- AJ f) 'Z'-v. ■ H . Ac CPPN 2a Vc ?/cr1 £HP STo% O V 0 S V^/c f A - Ai-tt . ex- <1Aë« 67 CES L'HERMINIER (La Seyne) <*> TOTAL Mco 3co 2co ETABLISSEMENT - /(oo H^/c •2 3% Me/c 9% y-/ cm tHP cT"Fs FfOTvt-a A/ sve |- £><27 '* 1- n^a 6ème+5ème Soc •2oc -'Ict yt i c/è EHP 24°/c 2.^% O T Pâ ift HN4 ■2S/;. rmed 2c c 4ème+3ème feo M 9% £ ct-f -g%r 2-4% en? A<*% C ¥ P* S A- + AJ TV .S tJ. CPPN Jo 25% |_ ^ I 2.5°^ ^ c<-f enP O » P.S A •*■ AJ-#} hrtG H 63 CES P. ELUARD (La Seyne) 3co £00 zv% TOTAL - —-^cc ETABLISSEMEN ^CH Jo% en p 0 + p. s. fkîVrfcs -*% fô Ach' =^±cl e*3 TTG0lT =1 2.00 -loo aq°/c 6ème+5ème A bc/c ■ZVc/c ;î--c«i Sn P o+P s fi-t AL A ha-S-H icc loc 4ème+3ème H ^-Crf êhp 21% C V P. 5 + Aj A n^tt 4c CPPN Crt êmP c T P 5 A f AJ. A. i iiy. ™A£ H SECTIONS D'EDUCATION SPECIALISEES (SES) FARLEDE I La Seyne L'° 2o O * P. S Hc FARLEDE II La Seyne %<=> 'Z4°'ô ck; ZS=t0/0 SABLETTES La Seyne >/cn £hF Ct PS dt-OKjU, Ai 26'% 26*% nô^uT L'ARIANE 80 6c Ma 2o Az7c >cn S3% A? 2-1% C tl P Ot P.S rtcItoLs AJ Z<4% A%% eu^ 69 Le 2ëme Cycle ; Le fait que 73% de la population maghrébine fréquentant l'ensem¬ ble des collèges de la Seyne habite la ZUP Berthe permet de sup¬ poser que la majorité des élèves maghrébins scolarisés dans les établissements du 2ème cycle du 2ème degré de la ville sont aussi domiciliés à la ZUP Berthe. Ceci explique l'intérêt des statisti¬ ques relatives à la présence des jeunes maghrébins dans les dif¬ férents niveaux d'enseignement et établissements du 2ème cycle de la ville. Par contre à Nice, ce phénomène n'apparaît pas puis¬ que la majorité des maghrébins scolarisés dans l'ensemble des collèges de la ville n'habitent pas le quartier de l'Ariane. Etablissements du 2ème cycle à la Seyne : - 2 lycées d'enseignement professionnel (L.E.P.) : les maghrébins représentent 8% et 12% en C.A.P. contre 4% et 7,5% en B.E.P. - 1 lycée d'enseignement technique qui compte 1% de maghré¬ bins . - 1 lycée d'enseignement général où la population maghrébine représente 1,6%. 70 LYCEES D'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS LEP LANGEVIN (La Seyne) CAP 2_oo 4oc enp Joc/o +100 U_ 4cc BEP 31% :2fe en P 43% 0 + P-î AJ- 4c-h uf/,. £*"3 TfcxçjU- LEP BEAUSSIER (La Seyne) CAP 2.co 4cc 4 7-% S4% >/Cti —7 r "c 4 4% -4 I -X Z'Vo f EH P C •* P-S flcrvdS /4 rkr+î ! r* £+3 ■Vfc^jWu 4cc BEP rqc/o % ct-r % ÊMP c * P s acktii 4 >4'.p f 3E -^3 T. -■-■ noç, u - 71 LYCEE BEAUSSIER (General) 8co 600 Moo Zco 3% EtiP G Y PS Ai rtd-iU.. £f0 YiaÇj M_ - LYCEE , BEAUSSIER (Technique ) -bVc I 3% 'i~[Cxc.'\A ANNEXE II ELEMENTS STATISTIQUES CONCERNANT LA POPULATION DE LA SEYNE - SUR - MER 73 -1- La Répartition spatiale : L'INSEE depuis le recensement de 1975 a divisé le territoire seynois et répartit ses données statistiques en quartiers qui, même imparfaitement, figurent des zones relativement homogènes. Ces documents administratifs peuvent nous permettre de rendre, en 1 mo¬ ment donné, l'image d'une structure sociale et/ou des enjeux pour lesquels les classes sociales se partagent l'espace géographique de la cité. Pour établir une typologie des quartiers nous avons retenu - la repartition des français et des étrangers de la ccmmine - la repartition des couches professionnelles dans l'espace - le statut d'occupation des résidences principales La Seyne/mer, 2ème ville du Var, compte 57.352 habitants. la population étrangère y représente 7,2 % soit 4.138 . Recensement de 1975 : total .. _ ... Français <^-r-arv-T<=T-c - hoirmes 24850 23005 1845 7,42 femmes 26535 24970 1565 5*89 : : : effectifs 51385 47975 3410 6,63 • 1 i i ■ ; Recensement de 1982 : total Français étrangers % étrangers ' » • ; : hnTrmps 77149 15646 n *>4 1 i • • 1 ; femmes 29403 27568 1835 6,24 i effectif 671R1 51?1 4 4138 7 ">1 \ REPARTITION DE LA POPULATION ETRANGERE PAR NATIONALITE (d'après le recensement de 1982) étrangers étrangers total espagnol ital. port. maghreb autres sommes 2303 164 297 25 1518 299 Femmes 1835 146 270 30 1249 145 EFFECTIFS 4138 310 567 55 2767 445 % 7.2 7.4 13.7 1.3 66 . 8 10 .7 Parmi les étrangers 2/3 sont des maghrébins STRUCTURE PAR AGE DE LA POPULATION SELON LA NATIONALITE AGE TOTAL FRANC. ETRANG. ITALIE* maghr. 0 à19 ans 17103 15450 1653 82 1415 20 -39 A 16914 15702 1212 111 796 40 à 59 A 12597 11527 870 162 610 1 60 et + '10738 ! 10 335 403 212 40 A NOTER : UNE PROPORTION IMPORTANTE DES JEUNES ETRANGERS DE MOINS DE 19 ANS REPARTITION DE LA POPULATION DES MOINS DE 19 ANS âge au '[ 1/1/83 OTAL POP . NATIONALITE français étrangers 0 - VA 3500 3097 «A 403 M ,5 5 9 A 419 1 3678 503 Al,l 10 à 14 4743 4320 31 423 ,*/9 15 à 19 Uô 79 é 4 335 ^ '324 ifi\ | | 75 ACTIVITE DES 15-19 ANS AGE AU 1/1/83 POPULATION TOTALE POPULATION FRANÇAISE POPULATION ETRANGERE 15-19a 4679 4335 324 POPULATION ACTIVE 966 834 91, 5% 82 8.5% TAUX D'ACTIVITE 20 .6% 20.9 25 .3 A NOTER: parmi les 20.6% d'actifs qui ont de 15tà 20 ans 91^5% sont français parmi la population étrangère 25.3 %des jeunes sont actifs. 76 Répartition des Ménages selon le nombre d'enfants : *■ cIjl dL0 di. 4.}- de .ToW °_ ûU>l\fvSj^4J 0îS û^.®. tira)' da| iXayjtf der*! dlj <3.4 . ..4696 31*4 MZ IU, 2 Ccé 12,6 QM- fcuJ% _ 191 6... .4463. 23,6 45*2 - te.i 274 s,s _3 . «9Ô3 ... Uj£ 3Z<2. 63- 4! 2-6 10,3 52 - 1 . JÊit|cU»fcj . .. « lU i •4,2-. J3 4,1 4o3 32 33 C,7 £.._£u|ktJ3 . yîSQ 2.2._ 0,6 03 .. 1/2- .16 c,s ! * » £o So4 ... IZ02 U3QJ ._ Tôt FrL i.._ » i i : . • . — — 77 SrfUjCTOPAR- ftGrC LA POPy LRTlO(\J SlELOfsi LA NfVnûfJftUTe" 4?ooo 5ooo français ^jDOO -45oo Jccc sco ÉTRANGERS o —» \3 ci. 3o - 39 L/o— ^9 éo^ t o jg a 9o -> 33« C,o — sy a. Go zJf r- S'TRJOCTl) ftE ïipAe. ftG€ -ie LPl PoPCLRTtO(M St CC*J LA fYBTi OrJ F\Ûré (Sut Nl) Çj)oo x ÀSoc Aooo 5o< ITftLl^S Sfioo Jsoo Aooo ..... aoo 0 -) \*3 a. 5jû —» 33 t^o —5 S"3 6o <*.«*- O-j ^3 .2c - 33 qc - S3 60 *J" +- Répartition de la population dans la Ccmrtine par Nationalité - Age et sexe •1 • i j J i iir> U nw^0;\y , \ i : 1 : i i i i t . : . ; T : ' : 1 : ï • 1 : i ( : Jt f X '(2 i 7 -L iJQa 1 À -+• -r : r-v i nr i Y»r i 1 ii ! i i M : î ? • . j ~rt I- -fc-T M î 1 . ?>ceSj 19-1? 232. i • 1 ; T i 4pr^Z ! utf o.fr Àp W.l, 1 ' ' : i • i f 1 \ i î ^ f L« / < i i • i 9p5 fcj? I 15: ikAb sir}- F t9^ • j pn-f* i 1 /,q A P. ;i P*,** 93-^ J2_f .s Aq 5? ' 94. a' 7 .4 r ! j i 'i ! i . / r ; i il , ; f j ; ' • * i J " 1 j «.ai 0 AW n Wu' Aïtf ■ ÀZW All-S KA(A _563 S i jnn a 6 i M N ko, 6 i 79 .f. *9.4 4^1 o in.< 5 6,9 _9 '1 S 1 ! 1 i ! l i ! • ! ' ; 11 r ' i : ! ¥r f ■(' » 1— » —* ,i -1 —/ t »• ! i -K,s KM M*, IttfU Se*?- iLfia 34"?£ i_ts ! i ' pi J/i. ? VC 2 52, ,7j. ZJ t* 9i ,q ? j i i j y 'i f : -r" i ■ V" i ! M 6(M5 ?2So Zivt 24? f f? A PA.9 ?/, p 9A;9 \ 1 ' / 1 T i ! i' : 1 p » r ^ jj 0 1 U ! —;< 1 : i Me-/ i 1327 ^fs ic. 7UI3, 1.J9-5Î F 39,«C ' "?! ,/i * r1 /t?,6 ^A C- ,1A. !?9,4 1' / J- 1 l i ! ! 1 i ) ^ , » » t ' ": ! » '• i fil i .>4 -tet i *'/"? ! 5S4 9o: if cl, ! Uf, f \?nxd» rq. À 1 i i i no j |q i i » i ! F/ .t.' c * -'fr—t •% 7 (, q F> >/. ? i i / l | / f ; ! i , 1 I ! i • • i j » i 23*4 s ? m** jtoÈiq SVTli. I,i3a olfL i I IÀ ' ta. ?V » 4 gl, s 4 *7 % l«2 i. ' q- Lil T- 9 1 j I i } I t ' i ' 'i 'T ^ 1 i ' ! » ! ; r i I ! j 1 ; i ! 1 i i i ! i i ! : structure par âge. le Centre ville : le quartier le plus âgé • 31,7% de la (04) population a 60 ans et plus la ZUP Berthe : le quartier le plus jeune 39,5% a moins de 20 ans et (06) et la plus forte proportion d'étrangers : (14,7 %) 'tmp -S ~y{l \ 'fi }>' • • V.i" v T %ï' "m-,* r 1 'fC,1' _ • i"cu> •» • ^ , o_", \ -lii §»^-r-rs">î WL?> vJL. / 1 . • «\ >r ' . C' * rwr-T^ I/TL, > |' **• , ■ —iratr' /iTwP • '*,.^t ••• •^r-^r-K-ï Vv'v.v r j*» « \^. .*. J ffk * 9T • * ■" ; | ,. ,v ^.A SEYNE-SUR-MER LA SEYNE Découpage R G P 82 8 A,î • » w * ~~7 * • • * » ' • 7 2cn/'/ d ^trcu,ig£r5 ■+- de. V/' d ^arQtP LA SEYlVJt Decoupaod P.-<3.r ea 83 Activité des chefs de ménages par quartier Dkf'R - une majorité d'inactifs en centre ville (52, 8%) - 1/3 des chefs de ménages ouvriers sur la ZUP Berthe - une forte proportion d'ingénieurs, cadres et techniciens et agents de maitrise sur certains quartiers périphériques (1 -2 -5 - 8) » « • ToTft L à/CN" ' SulcuiL C»&RES.. Ctfvr-efi c-3r/j l Ckonti>J-rî lwac|vA , o/c tgcA (, #J 'fW< C\ 336 3 u.k ZZLi 14 ,33c Ao 11,1 iifc 32 . 3 /m 33 03 1393 J il U V- lie i,i W,* ^35 5"/3 ylqS" é,3 934 4o,3 ou IL/2 tu 1 .. 3- .356 SU 14 vl > 5 U 1-1 2ij3 . 6 ^9?1 - 51.? - .05 3o U jei. Q,l 3 ~H 11,1 331 Jl.K 545 . H-.4 .-253 2-U S3 . 2.3 .. ^2 31 .. 10.| .. O 33-1 S".? .. 3ci .._ - *'/■ M ..IL3 . Lu --*.!■ .15 . .3,1 33 . .13 3.1 ? _ 3-3 5-> 56 _3 .... 1 ! . Mo 2>. - . X Je ÏM - n.3 _ 4S ... U\.2 51 . - 5.3 J?. -'12 ... LO H _ -2 •* ..125 _ _>i &c.h/ite' des d>>efs die YlEcoGGrC Pkcl qu^ie^ $jqco AL Acco 5oo KS le EN co ftfic CH _Si_ -%CCD Acqo WS IC OU AfiC cw OA NS = NOSI SALARIES IC = INŒNIEURS, CADRES, TECHNICIENS et agents de MAIRIE EM = EMPLOYES OU = OUVRIERS AAC = AUTRES ACTIFS CH = CHOMEURS IN = INACTIFS p» 1 H o 00 w3 ?! m n/ ho ouy no o \ ooç oo<3|r °°sir ootfg r-^v, tojuï^ +io çq cvpt'g i.nr) *p 5dp 5?4 86 J ooo - 5oo ni »c cm ou anc ch lc et(m eu a-fvc ch im cg (20? e>eo yi1 01 àls? 16 , 1 2jïz gé ,3 2*3 21 ,z 2.uj- ^6*5 5 0.3 Oe.£ 23 Vh 21 33 Md ,1 1>'û 31,* /M 2.5 6 2-, 1 AAr< 5.1 9- C t l • 2. G os 26 . Lv 5»q 1Z.L< CM i 3c: 55 M- 36,1 £cq0 55,3 3.U 2O53 5 6 S3- As.t 3 L\ 50 -Si. 3 13 2- 0 2 ; U Vf C0 . C i 2>t< . 1 -i£-é ^ 2. S .5 103 % (S MA «» • X 3 c 51 24,3 5 SS - - li 2z.s Cl u03 !■/. i 2^3 .S3 11, 1 Ci .. 46. X SI.3 .. . 7/ . &c. 4 .31 21 _b - 'totai- IOSo-1 $$12- ^0 5*0 6 5f| ..sus JDZSS S-fT,# 4t Ux St«jnt •mmtfO. Chan^icO hetne lo^rnent au ÀlAl^s LA SEYNE Dccoupggft ÉLCS.P» GS 53 -dzltO0^ ^<9 5- éojf j 523 + d£ 6oy& ûï\3<- do de tlar \A\Jo &*îc 4<- FaVsre^Qi B»urc enlise, de rc's'ideote dans LÛ_ fnenne. Cetvimu a£ »JA la seVNE DCCCU pBGÛ ^-G.ïp. G2 □ de 15 i 3oJ QHfl +■ de 3o '/ 90 ZUP BERTHE Bref historique La zup de Berthe fut crée par arrêté ministériel en janvier 1960, sa superficie est de 107 hectares. Pour diverses raisons le dossier de la réalisation et le PAZ ne furent pris en considération qu'en août 73. Des bâtiments collectifs (3,600 logements) et de pavillons individuels (700 logements) constituent le tissu urbain. Dans le périmètre de la ZUP nous relevons 3 catégories d'habitat : - les HLM - les grandes propriétés supérieures à 20 logemnts d'initia¬ tive privée les logements individuels et les petits collectifs (moins de 20 logements Données socio-économiques la ZUP abrite environ 15.000 habitants ce qui représente un quart de la population de La Seyne; l'analyse par tranches d'âge de la>poplation montre que la ZUP a dans la ville le plus fort pourcentage de jeunes et le plus faibles de person¬ nes âgées - jeunes nés de 1963-1977 = plus de 39'5% - cr - adultes nés de 1922 à 62 = 47,5% - personnes âgées nées avant 1922 = moins de 14% SI Une population ouvrière On peut également relever que un tiers de la popu¬ lation de la ZUP est ouvrier, ceLa s'explique par la caracté¬ ristique mono -industrielle de l'économie Seynoise (CNIM)- Un tiers des habitants de la ZUP sont inactifs. Cette prépon¬ dérante des ouvriers a pour corrolaire une faible proportion de cadres et professions libérales, cadres moyens, employés C,..) de ce fait des effets de distinction très nette inter¬ viennent entre la ZUP et les autres quartiers de la ville. L'espace seynois est bien typé : au~ Nord : nous trouvons des quartiers populaires autour des zones industrielles et des services. t- bu Sud : nous rencontrons des zones résidentielles et de tourisme occupées par les employés et les cadrs. Les documents cartographiés ci-après corroborent cette impression. Lft • rrc_ l.^^j Propriété do la ville [H] Propriété de l'O.P.M.H.L.M. Propriétés privées 1H Reste à acquérir