, t1 / l-OK j 1T ot r ^ ' £ ^ L. H 4>\ l . î:# * 0.' U /. V J / V I Tr c<\ X ok oyfvk y o y -ÎTX j \ A. 011 é y i/Jl ,V 0- f <" fS r«- A>t^ efwf* t^jirvy^y^ -Ax ytr ,'ïry<*M.<\çr.-i, AJAXÎ^^À •■& t/'vc^v U/W A M^tÀ c rvï£;"& ■ ■' .-• . - • . • -" "• v-..- - - ■-%'■-' ■ ■ • - . - •- ' - . ; . - --• ••••• •; - ' ' - -- - -v — Ne le sachant pas, il faut bien que je l'imagine, et que je crée de moi des figures toujours nouvelles et toujours éphé¬ mères . Il m'en vient à l'esprit , quand il s'irrite, d'en concevoir qui peuvent paraître malignes et où je ne puis me déplaire, sans doute à cause de cette malignité . Je rêve ... Il me semble que je deviens secrètement cruelle, et que je tends un masque tendre à l'objet qu'a élu ma cruauté, . Il n'y a cependant en moi qu'une taciturne tendresse pour celui que je fais souffrir, avec prudence; car il faut qu'il souf¬ fre longtemps, ft des précautions infiniees sont nécessaires, pour entretenir la souffrance Hélas ! même en rêve, , en ce triste rêve, les jouissances ne sont pas parfaites.. ..lit je n'ai mfie pas un seul remords ...Serais-je un monstre ?... Mais tout ceci n'est-il pas simplement le fait de ma jeunesse, et que personne jusqu'ici n'ait été cruel avec moi, né m'ait aimée ? —" Oui, j'écris des choses horribles, et dont je ne suis pas même ièès sure que je les pense . ais la pensée qu'a-t- elle affaire en ce chaos ?...0n n'a recours à elle que pour se disculper . Mais se disculpe-t-on ? Je ne le crois pas . On se fait aimer î seul l'amour innocente ...Hélas! se fait-on aimer seulement du seul fait que l'on aime ?..." — " Malgré moi, perfide, et subite ent, sans calcul, par involontaires saillies. Le trait jaillit à 1'improviste, et je m'en étonne , Je ne dis pas que j'en rougisse....Non !... Une brève joie me fait sursauter . .Et puis, l'ivresse !... Elle me prend, m'exalte, m'emporte, et je cherche un visage, un visage adorable, le plus dur " — " Ou ceci, ou cela, me disent-ils. Ci c'est ceci, nécessairement ce ne peut pas être cela . Choisis , -... C'est bien étrange ...On dirait qu'ils rêvent . Il faut rêver pour parler de la sorte. - Mais que leur répondre ? Je ne peux tout de même pas leur dire que je crois aux présages ?... ^ yy ©rois, aux présages ... " '*■■■■. ?-■ ï>(: ' .. . ■ t •' r'f; ptft t c.ÎB1 il*. B .'* ; f, « i.i • -3u J ■:•• •* rV -J. : ■ ? v- -• i . •'• ' . !.. .;;;J - .' : ! 7 '/:> ; ' ; - p .. ... ' ; *!' ■ !. :■ f. 7. ' 7, SSllf - , -i: o vH i ■ • ' :=■■ ■ i' p i:V?;O4'& ! ' : f/n bm$ir j;H ' X S:!)':; •' ï;^a.:ï;f|tiy.yy® î. • "XI •iî -i'. - J J : «•rase \Sfei S . isvSS - v.;, 1 «pu a»» 9 - Je na le sais pas encore . Pourtant il est là . Je l'ai emporté en fuyant . Bien ou mal-, que m'importe ? ...J'ai quel¬ que chose de son âme, et ici même . Gela seul compte pour mon âme . §u.-,nt à la sienne, tout mystère, oui, je le sais, tout mystère - et impénétrable .».Pais il est sous mes yeux, ce mys¬ tère ; et, quand je le veux, je tiens dans mes mains l'objet où en est le dépôt, où cette âme qui s'est cachée si passionné¬ ment, reste captive ... ...Captive mais non asservie, et redoutable, dans dou¬ te parie-t-elie, et, parlant, se croit-elle seule, alors que je 1 écouté »•.hais n'eut—ili pas mieux valu, pour la paix dè q°n âee , ne l'avoir jamais entendue ?... Pourquoi y revenir sans cesse, relire sans cesse ce que j'ai relu ? —" Mon Meu,_donnez-moi l'amour de l'amour .Car peut-on aimer sans aimer l'amourne si je r'aîmèhàï, : le jour où mon coeur aimera . Je suis innocente . " —" Je prie . Il est vrai que je prie . On ne peut pas m'enlever çà s je prie . mais pour que je poisse prier, il me faut un mur. N'importe lequel, par exemple, celui de ma chambre. C'est le plus commode : il est là . Gela me donne de l'obstina¬ tion, et c'est absurde . Il est bon qu'il y ait quelque chose d'absurde quand on prie . Ht il y faut aussi une tenace obsti¬ nation . Une obstination qui vous aide ; cé mur . Ce n'est pas un dieu, ce mur, je le sais . éîais comme je prie toujours devant lui, il prend quelque chose d'un dieu, à force de .recevoir mes prières ...Je l'aime, peut-être.,.J'aime un mur 5....Qui sait ?.. Il faudrait aller prier sur 1© toît ... " —" Je voudrais bien , un jour, en finir avec moi-même . Je veux dire par là ne plus m'inventer, chaque jour, ce qu© je suis. oar, pour être ce que je suis, il faut que je l'invente? et il:est des moments où mon imagination ne trouva plus rien ... Etre ce que je suis, tout simplement ce que je suis - et que je n'arrive pas à savoir ... —" II fait nuit. . Me voilà bien seule.. .Personne ne viendra . Mais qui pourrait venir ?..,Qui pourrait tout à coup apparatr à la'porte, dans cette tour où je monte encachette,pres- chaque nuit, surtout quand arrive l'orage ...Il faudrait pour qu'il vînt une nuit de tempête - de double tempête : le ciel et mon coeur ..." —• " Qui ? ... Mais qui ? ... " — " Beau précepte . On me l'a enseigné hier . Je ne puis m*empêcher de vouloir le comprendre, de bien le comprendre. Le voici : - Aime ce que tu hais plus que ce que tu aimes . - Soit l si je hais ce que j'aime ...Une telle a de la grandeur,.,. Mais si cela signifiait, au fond, vulgairement,hélas î et rien de plus : - Fais plus de bien à celui que tu hais qu'à celui que tu aimes . - Quoi de plus;facile ? et pourquoi ha ïr, pour¬ quoi aimer ? ...A quoi bon tomber dans l'absurde, et que d'in¬ justice pour rien ? ...Je n'en aimerai pas moins ce que j'aime; ce que je hais , pourrai-je ne pas le haïr ? ...Mais•pourquoi raisonner su® la haine et 1'amour, quand on ne connaît pas l'amour, et, ainsi, pas la haine ? .... " — " D'où me viennent tant de pensées si aiguës qu'elles me déchirent, si noires que seule la nuit peut m'en inspirer la noirceur ?... pensées - se diraient-ils, s'ils en surprenaient le secret - au dessus de mon âge »..Seize ans ï ... Mais moi, je dis : Pensées de monstre ...N'est-ce pas un monstre qui par¬ le ? . ..iSt cependant, si ce n'était pas up vrai monstre? mais une triste et douloureuse créature, à qui la solitude et l'orgueil ont soufflé ces pensées singulières ? ...Ah.* il est dès moments où je sens une intacte innocence, quelque part en moi , mais je ne sais où, et il me manque une luaiière, un guidé pur, pour aller au-delà de ces enfers, pour atteindre à cette blancheur que je tiens prisonnière en ces vaines ténèbres... Voici l'orage, encore l'orage .... " « Son, je n'ai rien à reprocher à ceux qui m'aiment . Rien . Ils sont purs . Rien . Ils savent aimer . Leur amour se tient ep retrait , au point exact où mon caractère ombrageux exige qu'ils se tiennent . Il est vrai que parfois je souffre de leur exquise précision à placer la présence de l'amour . Ils sont tendrement irréprochables. Je le reconnais, avec désespoir . Le besoin me tourmente de touver en défait ceux qui m'aiment .. Lusse-je jeter sans raison doc reproches à leur tendresse, il faut que cet impérieux besoin de récrimination se satisfasse . Aux s&ns-reproches on peut toujours reprocher d'être impitoya¬ blement sans reproche ...Àhî s'ils m'entendaient, me pardonne¬ raient-ils ? ... Je les entends » Qui aime ne pardonne pas ; il aime ...H - fou jours leur amour ! ...Aucun espoir . — " Leur ami est un homme d'âge . Il vient , et, quadd il est là depuis un moment, danâ la calme amabilité de la mai¬ son, circule bientôt une familière clarté, qui n'y était pas et Pf^liStl . ft te wfm 8t temps, Ct dé fôfct loin, dans ce pays, où les miens ont alors renoué avec lui les liens d'une amitié ancienne . Quelle étrange chose que cette amitié ... Ils sont ensemble, parlant pou, se regardent, parfois se mettent à sourire, et voilà que la paix descend sur eux , une indéfinissable et puissante paix domestique, comme on doit en sentir bienveillance en soi, dans la maison du père . " —. "Quand xl est là, je me tiens à l'écart . Mais je sais qu'il me voit, et il sait que je le regarde ,dù moins que quelquefois j'ose sur lui lever les yeux , et même qu'en dessous, sournoisement, peut—être, je l'observe. Sournoisement, par ti¬ midité, car je pense qu'il me trouve belle, ©t je crains qu'il ne voie que je le pense ...Or, il me serait trop cruellement insupport&ble qu'il pût supposer que je me complaise dans cette censée qu'il m'admire . On dit - à demi-mot, comme toujours — qu'il affronté toutes sortes de tempêtes, et des passions co- nu les feux les plus dévorants . Il sait « Ot cependant la paix qu'il appoirte avec lui a toute la fraîcheur de l'innocence • " ^ __ —" Innocence . Je ne parle que d'innocence ; j'aspire à l'innocence , corn e si j'avais perdu l'innocence, en accomplis¬ sant des actes nuisibles, tant en secret qu'ouvertement . Or, ni en secret ni au jour, je n'ai rien fait encore quia ait pt offenser, léser, ou noircir ceux qui m'aiment, à plus forte r raison les autres , qui ne me sont de rien . Mes mauvais senti¬ ments, mes peiase es makfaisantés, mm es desseins tortueux et tri— tes restent en mai. Contre eux que pfcis-je, sinon" tenter de les réduire h l'immobilité et au silence ? frais leur intérieure pré- sénee, sous mes yeux bien clos - passionnément clos - comment la nier, et qu'y puis-je, si elle naît à 1'improviste, si je n'arrive pas à la chasser ? ...Car alors c'est en moi qu'elle s'enfonce et, ayant disparu de taon fégard, c'est par sa voix, sa seule voix, maie obsédante, qu'elle me rappelle sans cesse que nous restons inséparables, parce que nous ne sommes, peut- être, qu'une seule et mê&e chose infernalement animée ...... 0 mon âme ( si toutefois j'ai bien une âme ) , pourquoi ne pas te séparer des snimSBwSS!' 'IflS' fWHWlPé Pourquoi ne entendre une autre voix que la voix que tu t'es donnée, et ai- si , ne plus te complaire à t'entendre toi-même, mais tendre ati silence, et attendre ce que le silence doit dire - le seul silence ï " . - " On parle, à mots couverts, de nia urécocité, et de tous ces dons , exce sifs à mon âge ...Ils disent ( entr'eux, mais je les épie et j'entends ) ils disent que j'ai pris les devants dès l'enfance et que j'ai eu facilement le pas sur tout ce qu'elle a de plus éveillé, de plus prompt . Je 1;. sais , J e tiens la tête, et je me dépasse sans peine quand m'y pousse ma fantaisie - sans peine, oui, mais sans plaisir . On a prononcé devant moi les mots si dangereux d' "enfant prodige ". Je n'en ai pas été troublée et les miens ne tirent de moi aucune vani¬ té . Ils ont raison .leur sagesse se plait à la lenteur , et se défie ces bridants prestiges . Ils sont attentifs . iCt plus attentifs à ce qui me manque ( mais avec la plus délicate ten¬ dresse ) qu'à la surabondance dé ces dons qui éblouissent - et que je paie de tant d'amère perspicacité ...Car, est-ce moi,qui Car» est-ce moi qui, un plus pur de si& jeunesse, sens, ej? par¬ le, et écrit, comme je le fais ? 11 — " Je crois qu'il va partir . On a l'air d'y faire parfois une allusion . Comme le génie de cette maison, est le calme, c'est avec calme qu'on en' parle ; mais des accents plus graves, des intonations inhabituelles, des mots - même des mots plus émouvants, entrent depuis deux jours dans lu conversation, et je devine qu'il3? expriment le regret, et peut "être déjà le souvenir ... pour les miens, jè le sais, il est déjà parti . lt , s'il entre, s'il apparaît, aussi réels qu'ils peuvent 1 l'être, à la porte de cette grande pièce où ils se tiennent , en été, parc qu'elle est fraîche, cette entrée, cette appari¬ tion, ils ne la voient déjà qu'en souvenir » d'est un souve¬ nir qui ouvre la port©jê, qui marche, qui s'assied, qui parle, prononce ses paroles, corare s'il était déjà devenu ce souvenir Il participe à la fiction avec un si grand naturel qu'on ne sait plus s'il est bien là, ou si on se le remémore . toi- même je suis prise au jeu et je s'y perds ....Mais personne ne se soucie de jeter sur moi un regard, et mon égarement passe inaperçu . Il vaut mieux ....Peut-être y décèlerait-on le trouble que je cache, et laurs adieux en seraient compromis Car ils ne peuvent plus se faire leurs adieux que sur le seuil ce/m/ la mémoire qui pourtant déjà est franchi . La mémoire est la grande affaire de leur vie . Ils jouent du souvenir et de l'oubli avec une aisance - et une tendresse - angéliques . C'est leur singulière et inimitable façon d'être tendres ...Si vous leur dites Je voue aime " , ils entendent ( comme si vous n'étiez plus de ce monde I ! "Je vous aimais ... " ' I • I — " Il est parti . La maison reste claire . bile l'est naturellement, et, eux, entretiennent partout l'égale et fi¬ dèle clarté qui convient à leur vie paisible . On y voit tout, mais rien n'est plus illuminé . Tout y est amical, humain ; tout reste en pleine bienveillance, et l'on sent dans le moin¬ dre objet que l'on a conservé la faveur des choses . Mais les choses ( qui sont, ici, toujours un peu plus que des choses, parce qu'on les aime ), cependant ne nous donnent plus de ces reflets étranges dont on ne voyait pas la source, et qui fai¬ saient de la maison le miroir ou se projetait la lumière in¬ visible qu'il portait en lui . Car il portait une lumière . Pourtant quel homme simple et si peu singulier 1 ; ;;Rien d'abord ne faisait qu'on le dis¬ tinguât . Pas même le regard qu'il avait tranquille et intel¬ ligent, comme d'autres regards le sont cti&'z bien d'autres hom¬ mes . Peuu-etre, il est vrai, un air de noblesse discrète - et le front, qu'il avait patient et très attentif „fv.Oui, le front. - Mais la bouche aussi, si fine, si serrée - et que je ne pUL&XMgBLMM2X pouvais jamais regarder sans être émue .... " — " Il est parti . Il ne m'a jamais regardée, jamais adressé la parole . J'en ai souffert . J© n'ai pu le haïr . Je ne puis 1'oublier . par quelle étrange aberration mon père lui a-t-il montré cet album stupide de jeune fille, ou on a obligé tant d'amis et d'amies a inscrire ces niaiseries impardonnables ? Cela s'est fait en mon ahsehce . Il a écrit : " Aimer, quoi de plus simple ? L'est ne pas savoir que j l'on aime, cependant que l'on fait, à son insu, bénéficier qui l'on aime des dons merveilleux de l'amour . " — * M&lm cornant peut-on aimer Sans savoir que l'on' aiœe ?- On souffre, quand on s'aime . Cela est fatal . jât la souffrance ne ce laisse pas oublier de qui souffre parce qu'il aia« . Je ne. conçois pas, n'ayant point aimé ( et j'éprouve de ce défaut un© étrange souffrance ) que l'on puisse ai er sans sans souffrir . Car ainet n'est-ce pas vouloir fasciner, séduire, soumettre ? K'est—ce pas avoir I® dosir ( insensé, lui aussi , probablement ) d'£tr© aimé sans contre-partie ;• car il faut cacher que l'on ai 33©, pour que dure l'aîsour ue la créature asservie dont, à son insu, l'espérance est aussi de vous asser¬ vir, ne fût-ce qu'en vous agitant de son ivresse ? Or tous ces roiiv© ents de l'an a, qu* x-^oserit à l'â-e Ion lois d® l'amour , ils ne sont que déchire ente, afflictions, angoisses, dévorantes pensées Où ai-je lu, .o «rt.-.nt : " Aimer, c'est vouloir seulement 3.© bien de c« qu'on iu.ve, et on ne eut you,, oir un '"ion si pré¬ cieux qu' ;i s'oubliant pour ce qu'on &!*©, jusqu'au point d'ou¬ bli ei* qu'on, aisûe — et cependant l'on ai®©, «mis. -/il a aboli 1® désir de la possession , qui anéantit, en soi, ce qu'on aime . Xi. ne .reste alors de l'asK?ur que la joie divine eu, don, pur© coîÊa-e l'aube . " Y - 'tien ue c'y penser, ahcoubiPr ^'allège ce ç 'vlds d'a¬ mertume pré'cocè i ... Hais est-ce possible Y ... ... u beauté, taciturne beauté, beauté solitaire « — n C'eet, ce matin, de l'amandier cette branche, qui penche, étoilée de fleure, pu© ,3© prends, ®t que je dépose., en cachette, au chevet de ce lit ou, dit-on, mourut Agarithe, qui fut la plus belle et la plus repentante pécheresse d© notre sang, u les pécheresses ne manquent pas ... Àgarithe, ma soeur, Agarithe à qui ri souvent refont© a»a pensée-, et qu'Amour fit souffrir, et qui fut, si j'en croie les signas, suiaùo par l'au¬ tre Aaour, et illuminée ... lllur-inée cosa.e un© étoile, coraae — " tëais comment peut-on aimer sans savoir que l'on aime ? - On souffre, quand S'àn aime . Cela est fatal . Et la souffrance ne s© laisse pas oublier de qui souffre parce qu'il aime . Je ne conçois pas, n'ayant point aimé ( et j'éprouve de ce défaut une étrange souffrance ) que l'on puisse aimer sans souffrir . Sa.r aimer n'est-ce pas vouloir fasciner, séduire, soumettre ? N'est-ce pas avoir le désir ( insensé, lui aussi, probablement ) d'être aimé sans contre-partie ; car il faut cacher que l'on aime, pour que dure l'amour de la cf'ature asservie dont la moindre espérance exalterait le désir de vous asservir elle-mfie, ne fût-ce qu'en vous agitant de son ivresse Or tous ces mouvements de l'âme , que lui imposent les lois de l'amour, ils ne sont que déchirements, afflictions, angois¬ ses, dévorantes pensées ...,. Où ai-je lu pourtant ï " Aimer, c'est vouloir le bien de ce qu'on aime, et on ne peut vouloir un bien si précieux qu'en s'oubliant pour ce qu'on aime, jusqu'au point d'oublier qu'on aime - ét cependant l'on aime ;rnais on a aboli le désir mortel dê possession , qui tend à anéantir en soi ce qu'on aime . xi ne reste alors de l'amour que la joie divine du don, pure comme 1'aube . " ? ~ Rien que d'y penser, ah! combien s'allège ce poids d'a¬ mertume précoce ! ... hais est-ce possible ? 0 beauté, taciturne beauté, beauté solitaire ! " — " C'est, ce matin, de l'amandier cette branche qui penche, étollé© d© fleurs espacées , que je- prends , fît que je dépose , en cachette, au chevet de ce lit où, dit-on , mourut Agarithe, qui fut' la plus belle et la plus repentante pécheresse de notre sang . Agarithe, ma soeur, Agarithe à qui si souvent remonte iaa pensée, et qu'Amour fit souffrir, et qui fut, îji j'en crois les signes rares ou elle a confié le peu de son âme, qui fut saisie par l'autre Amour, et illuminé© ... Illuminée corn, a une étoile, comme la même étoile qui, le soir, — " comment peut-on aimer sans savoir que l'on aise ?» On souffre, quand on s' ..ime . Cela est fatal . lit la souffrance ne se laisse pas oublier de qui souffre parce qu'il aise . Je ne conçois pas, n'ayant point aimé ( et j'éprouve dé ce défaut une étrange souffrance ) que l'on puisse ai: er sans sans souffrir . Car aimer n'est-ce pas vouloir fasciner, séduire soumettre ? N'est-ce pas avoir le désir ( insensé, lui aussi , probablement ) d'être aimé sans contre-partie ; car il faut cacher que l'on aime, pour que dure 1 * amour de la créature asservie dont, à son insu, l'espérance est aussi de vous asser¬ vir, ne fût-ce qu'en vous agitant de son ivresse ? Or tous ces mouvements de l'.âme, qu'imposent à l'âme les lois de l'amour , ils ne sont que déchirements, afflictions, angoisses, dévorantes pensées ..... Où ai-je lu, pourtant s " Aimer, c'est vouloir- seulement le bien de ce qu'on aime, et on ne peut vouloir un bien si pré¬ cieux qu'en s'oubliant pour ce qu'on aime, jusqu'au point d'ou¬ blier qu'on aime - et cependant l'on aime, mais on a aboli le désir de la possession , qui anéantit, en soi, ce qu'on aime . Il ne reste alors de l'amour que la joie divine du don, pure corn .e l'aube . " ? - Rien us c'y penser, ahî CQmbiën s'allège ce poids d'a¬ mertume précocê l ... Mais est-ce possible ? ... ... u beauté, taciturne beauté, beauté solitaire l — " C'est, ce matin, de l'amandier cette branche, qui penche, étoiiée de fleurs, que je prends, et que je dépose , en cachette, au chevet de ce lit où, dit-on, mourut Agarithe, qui fut la plus belle et la plus repentante pécheresse de notre sang, où les pécheresses ne manquent pas ... Ag&rlthe, ma soeur Agarithe à qui si souvent remonte ma pensée, et qu'Amour fit souffrir, et qui fut, si j'en crois les signes, saisie par l'au¬ tre Amour, et illuminée ... Illuminée comme une étoile, comme Hl#» la m&UiC étoile qui, le soir, poursuit, le sol il, et qui, le ma¬ tin, le précède —- " Visite annuelle - et hélas i prévue - des demi- frères de ma ; ère . Sor.ru e toute, mes oncles... Les deux Sourbi- douse, Raphaël, Déodore Horribles . - Mais intelligentâ, cer¬ tes . Un peu '.ras pourtant, du -.•.oins Léo dore . Ce qui n'atténue pas, bien au contraire, leur ëtrangeté . Car le regard, le sou¬ rire subtil et comme lointain, la voix sourde, n'annoncent rien de naturel derrière ce mas-uea couverts de signes immobiles . M cet air de sournoise, et d'infatigable, et d'irrésistible invectiguti. n ...Très savants, trop . Mais cela plait assez à mon père, sur qui règne la paix, une paix haute et comme flot¬ tante qui plane, telle une brume impondérable, au dessus des vents et mime des brises . Dés lors .... Cependant lorsque je regarde ma. mère passer avec aisance, devant ces Soubidouze, je ne puis croire qu'il existe un sang - et même un demi- sang - qui leur soit commun . die est longue et mince, un peu sèche, très brune, le pro¬ fil marqué. Le caractère est net, l'esprit méticuleux, la volonté toujours en place . ,t ce pend. • t, elle donne, à la longue, l'im¬ pression d'un détachement que démsntent ses gestes . Ils sont précis, amis d'une préci sion de sot nanbule . Leur 'perfection dé¬ passe ce que peuvent produire de meilleur les seins les plus at¬ tentifs. rx pourtant elle rive . don rêve n'interpose pas de nua¬ ge gênent entre ce qui hante son £»é .et ce que see mains accom¬ plissent . ftlle regarde ail1ours, et volt cependant ce qui est , matérielle»est, sous se? yejtx . Ainsi, elle aime ce qu'elle aime, et , au-dolh de ce qu'elle aime, un double de l'objet aimé, tel qu'il est resté dans :on -l e, où rien n'a pu en Sérahgsr l'image primitive . C'est .1., créature la plus fidèle et lu plus séparée. Je devine qu' elle u toujours inquiété ' Raphaël et Déodore, qui ont l'air étrangers à tous ses souvenirs. Il est vrai qu'ils n'ont pas été élevéa ensemble'et, on fait ne se sont connus qu'assez .tard, Je ; e demande Jonc pourquoi ils viennent séjour¬ ner chez nous, ponctuelles ent chaque année, pendant une semaine. On les reçoit bien , JSt même mieux ne ceux qui nous sont famili¬ ère et chers. Car on fox*ce légèrement tous les sentirent?*, en l'honneur de ces singulières figures. Ils s'en rea-dent bien comp¬ te, rais ils restent, et ils reviennent. Sans doute, ont ils quelque arrière pensée, quelque dessin. i3t je les surveille. — " Il y a maintenant Sabine, cette pauvre Sabine ... la voici revenue ... Maladives® nt et incorrigiblement romanesque? Les nuages i.... encore et toujours les nuages, les fleurs, la lune, les oiseaux et, cela va sans dire, l'idéal... Cependant toute prête à mordre, Sabine '. Que dis-je ? à dévorer ... Cne puérilité féroce, sous des airs de candeur et d'innocence. Com¬ me toujours. Moi, du moins, je sais ce que cachent des yeux très purs,et un visage tendre. Car mes yeux sont purs, et tendre peut souvent devenir mon visage. Et je sais aussi quelle barbare puis¬ sance recèlent cette pureté, cette tendresse i Prêtes toujours à WïWW s® troubler, et à devenir flamme impure, cruauté im¬ placable, intolérante frénésie de l'être ..... Il y a le sang, le sang, le sang, le sang qui désire, qui veut, le sang qui grise, le sang qui vous pousse. Mais de ces feux - quand on en subit la morsure - quelle exaltati n s'élève non nos coeurs vers ce royaume de la transparence où, n'étant pas, on aspire à atteindre, alors que la malheureuse Sabine , ©'imaginant qu'elle y habite, du haut de ses rêves douceâtres désire obscurément la folie furieuse et la barbarie de l'amour - cet amour qui saisit, qui enivre, et qui rend féroces les bêtes .. Comment l'ainier, Sabine ? .... Pourtant, depuis qu'elle est revenue, chaque jour, nos fa¬ milles, qui se plaisent entre elles, nous ramènent l'une vers l'autre . Elle a des agréments, elle est jolie, et toujours in¬ clinée aux confidences ... - x , - « I i I \y ?të' D'amitié» non, il rie saurait être question, ni pour moi, ni pour elle. Mais deux âges qui se conviennent et, à défaut de ces amours dont elle se plait à imaginer la douceur exquise des rendez-vous nocturnes, et des conversations prolongées fort tard dans la nuit, à 1'insu de tous, où ces amours sont évoquées. Je n'y crois pas. Mais, la nuit aidant, leur évocation, par moments,me fait oublier, malgré tout, que de tels rêves sont inévitablement chimériques... Je me surprend à écouter sans méfiance cette voix qui chantonne, qui a l'air de ne plus prononcer des paroles» mais de chercher par des murmures à at~ tendrir la nuit. Car la voix de Sabine, quelquefois rauque et désespérée par l'amour, prend tout à coup une douceur dont le sortilège m'émeut au point que j'écoute, et attends la répon¬ se qu'un tel appel va fatalement attirer. Du sein de cette nuit dont le mystère nous entoure,comment ne s'élèverait pas l'écho le plus troublant, la réponse la plus voluptueuse et &a plus redoutable - la seule qu'on désire obtenair de son ombre où sommeillent les bêtes amoureuses?... - " peut-être allons nous partir, nous aussi, quitter pour quelque temps cette maidon où, certes» je languis sans es¬ poir, mais de ma langueur ai su faire un charme. Par quelle abérration, les miens ont-ils accepté un sé¬ jour chez nos parents» Khaphaêl» Déodore?...Echange de bons procédés?... J'en doute...Curiosité? Envoûtement? Le mot est fort... Mais ,sur ma mère» il n'est pas Impossible que la chose - ou du moins quelque subtile suggestion - ait pu agir. Et je pars avec eux. Mon père» lui, est comme toujours hors d'atteinte. Il pla¬ ne. Il se complait à d'imperturbables hauteurs» d'où il voit tout» et où rien ne le touche... Dire que j'aurais, pu 1 'aimer, qu'il est le seul être en ce monde pour qui j'éprouve, sinon de l'amour, du moins le dé¬ sir de 1'amour,' Et combien je l'admirei ... Car il est calme. Il est calme comme le feu de Jupiter qui, en cette saison brûlante, est le plus bel astre du ciel, à l'horizon." - " Je ne m'étais pas trompée. On part. Je n'en augure rien de bon, surtout pour moi. Quelque chose de grave, et sans doute de triste, se prépare, et j'essaye en vain, l'ayant pressenti, de le définir. Attendons. Sabine et moi, nous allons nous revoir, une ou deux fois encore, pas davantage. Je la regretterai. Elle est de mon âge, et désormais je vais vivre uniquement avec des figures sérieu- J.; .l...isse la foïîe"^'hinr inapaisée, et qui brûle d'amour sans savoir qui brûler avec elle. ïel je suis probablement , moi-même... Ces confidences, ces aveux, ces désirs, ces espoirs, n* expriment-ils (pas mon propre malheur? Mais si quelqu'un - quelque victime - tout à coup surve¬ nait, qu'en ferions hous? Ne serait-ce pas pire? Et Dieu veuille qu'il n'en apparaisse pas entre nous deux'. Mais je dlvagâe. Dans cette solitude où, elle et moi, ■ A 7 r ' • on nous a confinés,! qui pourrait apparaître?...'1 ; ! -V- 1 ■ ■ - (y V\ ro^yt^vXJX 4,- ^ la^— ' ' / '. (<^Ml - > J""s r . l U- 1/1 \ ^ ^ ^ V'V 1 if. \ > 4"* 5 k i- /- i ' f/w ( . r^~- *«"> 1 jX,x • , ,, ^ - ., 4**4i.'4h "Z A^- J ^ À1.' I','/ ' ° _ j, : (' ■'' ' J"4Vl C £Y^- AAXM_ u^^u-vf /|(/>^. A.. £A«<_ ,^rw>../^p £/ ^w-«. * ^ < ^ M',AP ( Uw> U, cJiaJLJr- ^ i ^ ^^iL a- a. /- ^ Uj . "°ln ]t «à r=< TT <\V t ~o <, ^.'SVl KsXi,î "toî TTc^vV toi M O V|kviy j^c-IT aM c ^ ^ \àù T i. £ v a W & t.^ <, t h tçl j i rj y o j&z Y ïj t « V"H - *l^é - 6 - J~, pr.^f Ov ij* \/v- 3 A>> / f / *» C < ? / OVWi Totu^ûV 45 0^VO '^pH; . (WUu x'eYi(« ) -rv " j* O' OJ ^ fîj t$ miv "fi ^ [l*| f 1r4|A<|>*îr' lVi|0^V> \ n / V £ J tfMl- M>0 TT 6 ? £ A I A-^Pflw! J 4 cQ \ft Uxp 7 «4 /tn f D/v^v-c'w^ ^ V^ * 'ucL /,-% ^ Qvtw; VU ^U-v ^ ^ cAIWUA, fc, «K ciuyS J wwtx^ cA Ai w > M* £ __^4 yj/i^ \. r)v 7 M tVÀj_/U ^ux>> /v-^v-x-——' t- /u I 1 1 iméBPÎï» ' I N C?IM~À /L \v^ , L lihu~~x \tv^ Va I r ' vyUL-..A !.. —, f . - Vv /Uaa k Jst-j-aA • if /yAÀxsfa*^ ~£~i_ ^ JV-w ^ f ^ cA ci/{Ù A ^ >f LjU~~~ -V-^A 4 c-4^ c^4v.' u- jC4 ^pj. -— tA ^ ^ ^ -o ^W4—^ ✓vv^A. • ^ (wv( |wW f>-—A *v «^.^vv. 4 <>y^ v^-tX^- ê, G 0 0 I 3 b 2 r# * n i. UT .£ -L ••>7 «i A L S T «A; oriental Marocain) * I v e&ry „ A U d t A 3 . a AÏL.OtJL) ; Directeur; -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o Tous les jr ©1 uits Au Sud et Ses Grandes. Carayanes Sahaid.eun.es. 77!% i m, iieraae - Cunin - A*bre - foraii - lakahout - Peaux brutes1 et tannées (r~dtliO les filallorres) - cuirs fil-11 - Bljaux des ^rr.ès bleues - lO'.s^ios du i-afilalet Plunesd-autruches - Peaux, de Lions/ •1© panthères - de gazelles, courions, et© sparterie - Travaux ®i A®, iilets et fibres de p alni er s-rlatti or s exécutés enti basent â la Main par les fermes fila- ' liernos - Lacéras - Ze:- ûls - G ouvris - Tébai'gas - Tobags - Aites - fausse aigrette Ivoire - Peaux ebr renards- de mië. (fennecs), de renards de «ont.agne, d0 Vènos, cl^ls, Peaux* le. grands lézards canariens (ourane, o f C.a A A_yVlj* \Q \A~~- -$_ tvXc^ep, «9&^cX*'< \ • UWt CAX«,twK ïUu ^ V' , V*(~ XlA-g JLX* ï t*A $5 co> v-i j C^VCt ^ j^> < 9A thU'y^K— ^ «M*(ÙV^I*«- P- <^\ i)S-A-^- /I-CA-S SAX— * X _ ifU*W^£y /4W A «W^T J*>'. V;'^ , l"**L' n VXXiv(U*4 , A«a * ^ o'^-^u & IU v ^ - ^ i i' > tgd* w V vj' fV-X *- ^ ^WX-V^-e -ju u^luC "V4-*-**- * A - s c a /'*é c 0 " 4 » • '. Xl't < < Vv^- kv-"- ■> QMM T&V, w fVX C^M'^'k^X- — C^bCV^-e '~""'v- £{\jV L sA/M^ k £k frojfc*-'} V-Çvca^ Cjuu. 4 * <■ ^ i /A*X (A \U*(£tr v^r,W- v^/vcv^ , A ' ^ àx * Wxav <^--4 , çv'. f^x ^JlJUj 'y-4-'—^ istj~A>-J\ 1 • ^ ^ •' r . (?K/uaH^ ' v f^\r" QS^ts A^s. «ri IÀ.X.'-.-'.v. t/"« «s^ . lÉZÊi ^ < i v ^ " , (J^ ^ v^Jjiiiifi';. ^ ■"-- -r- , V-x L X 9^^ o^ ^ 4^ uu**f- ,- ^ k C^uu.. 3^ V~ «o^"—; ^ X "*■ ^ / _ u^. ;(a( - 'îbc^x ^ ^ [r-^ j ^*s, c<-. • tivu - Çw A JU ^-t' r /• , G>> aa>- kXM "" [ \^' A^- , v. ^ '^fr i j i ^-w- \) ■ •v-" " ri,..! ■ A ■ , Ji ■ ■ ' ' ■ • ' ' ,rf - <• >',\V r** ■ ■ ï, il. • J A mi .« , I s s i; V" WV w,.;' f . . : fcfâi X . V" "U* . . A.. '.-ri. ... S'/ • / - ' ' ■ 'v tri 4l & SB ri /v£ ,< . '•S , '■ ^rif ' xri'ri./' -, . : ; ri ri ■ : ■ rix.,-/, «>.-.< ( ..... - '" . ' , • " j Ifï—.«, ;.^-i y»r . riv " . ■ • ... • ' *- - • • •. •• • - - ■ • V' ' ./ . _ . ri X ■■ . X . X -s S- ... ..-H ■■ ; ;. ; .J.' i ; i,f\ ..,. 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' 1 /Wv-OUA M ^ çmnA, 1\ lyr-'i |a/V ■£ V* - ■bxM&Ai w\i^s ..-N7 V^ , * «ai tu— fc-t- rJt » &.J; v,i-t t i- r «* T tv. [ MM* , ^ >'A •• J-M ^ . Ù «, bwL . 1^» ^ ■ r ■ '"> Matériel nécessaire Une règle plate, graduée en millimètres, de 40 cm. de longueur : Un compas ; Un crayon tendre ; Un crayon mi-dur ; Une gomme à crayon souple et plutôt tendre. Mauvais travail : Dépassements Bon travai Mauvais travail : La réglure n'est pas exactement recouverte Mauvais travail : Lignes d'épaisseur irrégulière TRAVAIL à la RÈGLE et à MAIN LEVÉE 1 Parallèles horizontales 3 Étoile (main levée) Un ton 2 Parallèles verticales de bas en haut 4 Marqueterie (main levée) W- ^*t ; ». \fiJ4A A Uj^ fi&JntWv. Va - ^WAMH jU ^>A »C&V^£L ,0^V A t— «Wv J ' -U|K cjtr, **/ ^ r. \ _ À ,JU jji ^ "F ft , (V1 ^)<)((u£ 'UM/U/ j\-Ax*s. f_ |S ~~ Vu /uU/Vv h '\J2»^MAv^ j2* VJUAYt- Ys. Xu .. ^ ^ ivvvu- ^-^v- *U fc> * A-ÏVAJU^ Vç4 ALLIANCE FRANÇAISE AU MAROC Association reconnue d'Utilité Publique Siège Social provisoire: Rabat, 14, Avenuê? de Marrakech Secrétariat Général B. P. 152 Rabat Téléphone : 35-30 Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie Compte n° 5821 Rabat, le 19 Le Président de l'Alliance Française au Maroc, à : t » ?AÀ<) y-^i. /'< ,J l^L *A*^JiUxh \ .&. (U|uJ 1 4 éJb.U,u-is | &£&* X^-?;OtWv^ ~Auu*uX-€, ^ yAÂZ^Îv^j ■Ctl KJ-SLQ $v\ j^x J^o yuuiJ\j( | *L~ cLjÀZ&A^ \ T £t*vt/v $ AJ^LA^A-£~ C^TivY^-ewV- 1 AA, £^J"XA\AAA. Cm^M" ^ ^ ^C Ua *• .v d *u ce £ rw vwe_ a 1 i J^' j(MIAa %jjM\nrf M ,-^vAAA Sm*. SU Ê4 Tn 4 ,, îi^-. « X ^YvÇ"cu i|/u^iA-fl-» ^ f *w X -- tm »MVU C<_ A . _ ÎtvLA*- C_ Ary>L n IL. S iV , _ ^-Uk, i. t - G hAUV-1 /< ^ \4 <^V «*, >4- Q. U^t- -fr#^ '^^I^A/WA^aô C — pTc/"} ^ Ij r ft . J-fi- <*. iW4^ U^ ^L. mP^}. A s*" k 'tvj Z4 J l f «TH— À*4usj«u^ |-KA. W-U«L ^ 1 v Y ' r » ' i "U. Jv £A_-, > - - v ^ f f » / \\ u> H_ J(^ « * ' 1 <»^> £■ M. es. ^ «"S wv "ivrU^ ^ £a^ C.H^ IlMA*-*^ l /Un. I, v /-V < *4 A/i- i ( ^ 6 ( v v - r I v / s**a w jiuj, A <î- 0 is_ °W/ tfH/s 4 ' 4 l A f .6~*«4».A»' l"«I (l%'l l < - jy r /f /— Ia- ^ l/Wu, _ -£, / W /«J. - n * fi» „ _ ( 4^ ^l^vcAv, £ ■ r (k*JL (_ tfAM . f ^ 'veuA A • (^aAi^CV^A». C\ v ( 0- (JaV r - t. 4 l ^2ÎYu^yV^t/*v< *À^\ ^JAA*"4 , (WM C- \<&fiJlxJkS*-*£. >, Àvr\.rf*o (J*A. û- A'hw oVvtA^c cL. \r^# . l/W ^ ^ J f^> £ Xu^^tA^sA«, aaw. ÇM^-CU*--'- . . - - • ^ $ 4r «fr 0 V ^ ,. ^vt. 3, Vi d-s J2- S C°~"A ' -fc jÔr ■HHH à, - » ;■ ! - ■ ■p:::;,/■■■:/: ■ - ; I lÉi glièil^gg - \ \* ' , ' S - o. v \pA< c4Myf~Ci u u^ijc^ | {julw YVia^>Q ^{T^/U^U. J ( V>-A - ' <. Wu M - JM- ^ tX» <*-« *f «v*i . "Uc Jb+A. <**+ •Kj2tKC^ * ' f ' £W ôut^cXa- <=*« ojU-T A4 V*-eVvxi liA 4-O^w4 A4-^*~ c*JLL*° . c>ïv—^rv^-^. v-e-v !-G_- . . . 'W-tfw riN-tfvS WUX / Ow /vu. ^4 a*- Xw . JLl HbJLM ^ Q^oicUU . yvtA. A |J^ y£^X. ^'lAûljgVv- /^-Myr-t. 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I52 Rabat Téléphone: 35-30 Rabat, le 19 Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie Compte n° 5821 Le Président de l'Alliance Française au Maroc, ah ^ c ^ ^ LurtzJri Jh^r' j r\ 1 (pK, W-u"-" jj^_ i1^ L^wt f^vn^ |p> v^V^-ci • VI /? ^ Awu A-i ^ I ^ «K ^'Uu.^^ |p-o ^ ttAvtdj -IMNVNA**^ (T^UCÂ. V\SKV4- - — /\jj*À-i )FAAA- ia~- f (** ILv^A. ,UA \>u. t c***~r —~ V I * t Cul ^ y^ l «Lus JL~\L^. -ic^jç^V-- ^ «- £ iUy— a G Y^vtkv ^ -£ £ U-^k'vu*, '|vt-u'v. _ ^ V/'W't v -**■ -k <^WV ^ '^yM f 'v^u^ u.c (/\-C t , A*rf ^ ^ ! c CA^> V \J\JUM*UA^ ^ V*- \£x ;—- ^ *-u |A/V ^u"— °'- | ***"" | ' ^ L ^ «-a y twCv( Ét^y A** M. ^ /^ 1 x{fc~^ U-^—~ (M^ /|*A vaaa ^o»*(PwL- ^ (** ( «yJ> ^ ^ U f oJ*V& \ (A vnJUfc* ^ 4>{ ->A~" CL^juu^ ' . tfl , " —' <~, J r U _ < V f C&mfU/, ^ f \5v tY)ç+s~ Orv^U^j^u-t^ ,4A«^.{rvv-c t ^ c v v Cv^^usb, / ■ ^ ^ ^ lom ALLIANCE FRANÇAISE AU MAROC Association reconnue d'Utilité Publique Siège Social provisoire: Rabat, 14, Avenue de Marrakech Secrétariat Général B. P. I52 Rabat Téléphone : 35-30 Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie Compte n» 5821 Rabat, le 19 Le Président de VAlliance Française au Maroc, ri V ,OLV-> \ ^ y. - Jh •VMv V tv » hteâu. 4£ ^Jufiwt- jvt G (3 ^ G VïU^: A Xc ^ VWn't -o'oC" I|_ \ !«Vlx^ i 1 jjUA*-A~- _ n 1 l *&< t- <» a *.» ' ^ r 4r r*^. C*wk«3,. i$*. SW^A"C , < V _ - <«., f y^ a*aa~*. ^ ^ ^ ^V^f" . fjw o«u£iU ^ H-' V ;Wv. A » rv - . ,.._ }*«. ' f I < * $ „ /J •— ,JPw*!s4^ yL j)<\*ouj i&- ryLr^m r+4 ju^Ci ■^-iaS) ^ —v cA. jf/r i ^*****^_ . " ? fy /i / 5. G t . l j,^ 5. Utw-W r w 0 V '••k- ^ 1 -'- v 4*r~ t « C V* te-A^.^ 1., 'VA-^. '-uA » A i- r /£ A/- / <*»- La» L** r , rï ^ ( Yj^ l ALLIANCE FRANÇAISE AU MAROC Association reconnue d'Utilité Publique Siège Social provisoire: Rabat, 14, Avenue de Marrakech Secrétariat Général B. P. 152 Rabat Téléphone : 35-30 Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie Compte n° 5821 Rabat, le 19 Le Président de l'Alliance Française au Maroc, û (3V Àc. » iWM >À~ 0\ VVA„ a ] \* V êU/> ' •- ^- <:-' vA^U-5 J;,}^.Jj^ ti^Jr V y ;vtAcfcî^,... ► "£ NA-V il , < u x // ul _ , ixf >,vM*ur ' A ' J " — " " W -i-t Xtv\ '"\A^sr" iT/l rv>. /Vr» «A( ww'»^ f - lv j4^ i h-t&K ^ -JU. >.» a fl >' -A ■'" >i4 VJ ■ ir"r:'««"■ullP ? A C\ /» "r r- r-r»""*1. -•■* / g | . ^vUl V ^ - « J^. k. ./A A -4 ^ ^ £; ( W r C 6-^ frv j <> ^ . XtM W.X rV M ^ IA^X) WJl-^ ttv v. / r\ i \ a ^ 4^1 ^ rfJ;i ^ i ' ^ ^ ^ e) u >ù~ ^ JL~M |twL jA c i^s^iÀ iv i r)iUvit'- J4 <-* * , . • ? / d^Mrvt-v •>. i. A Hi \^Xw ^>vvJA/AUJ* * yt |^uU*4V» Awvv V |f\ A _A-A *A" Ww-\ ysnrv* ~ S- ^ c^ttv i ' 7 ! 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' "j j ■''■•»>* 0 ALLIANCE FRANÇAISE AU MAROC Association reconnue d'Utilité Publique Siège Social provisoire: Rabat, 14, Avenue de Marrakech Secrétariat Général B. P. I52 Rabat Téléphone: 35-30 Rabat, le 19 Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie Compte n» 5821 Le Président de l'Alliance Française au Maroc, \rt<\ju Ou<^ùU\ L \JLUs* U H/t- _ &1L( 'VJU - VVYVV - JÊCI _ fL* , | ^ jQj^ (JUHs^ L^, Lo^L^c, . [ cJL&XL' .1Tuvî-dt-t-c fcA^ - -4^ÙHA _ |tir ^ j*-tc^ - _ £ V^*|^l - t A>-|6>1 .. C-vC /\»X— V»- —- k*-*- — AiîLlV^U Â'-V. _ _ . (lo^VWf'C1'' - . Ittf. t^.ùj ■ U , "' \ '•■*"\ J ■; 1 ' ^'tfV-\ . (Luam^, _ V-,WVv-'^ - ' M1m - L K. rvv>U fi fl AAM^ (Ij^I^ 1AW4 Amwv<, ÀAVvu-i iLvlw'W » Hw^S vkaa^ X Ç^A-VU^ /"YVUL VJ^ frV^'WW jt^4-Tjv\A.eg v^w.A./to| \ r 4 iWWUU, i\S/y M.vvi'1^ yj^ /% i " .ot/v d rn^vttv, !,*V^ Àv&Av'lv. UaM*C \l/s) 14 J'iAO/j '5 « , "VV< "^LcAc 4 j>M tk fwv4 A -(Lvt'UA- (^JAAfc * Jb yJUu /\M.^r- k*. v-. W\v_? Av V^-'-f ^-jjA |-^V-|. * f/ > f" ,b |,jt^-W lt V-/-<-<-^î . 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Su. fiai: (&(ï~J '• Ou Uifc* f^l- U -P, , P ><• ^ , 4" ^ ^'n*r ^ - - ^lwt^krv_ c-tvaà^- ïT £Mia; ^ (lnrx^w.^ «rk,*— ^ c Ù-AL^ -dir ( w L ,/i_ -€ /^laaâ-uv^ \rV^A—|* •- ficy\/wW<~tu-y> p (>w 'jva - f ^ zxa4a, £. ' ^tv/c— «- ^ ^ ) t- 1»^^, - fc-ca _ / a i A L _ by\AAAAs^V E •v £ M: K *lVc^fcMiVv« (À- ÙrU4LAïfH <* ^iioi «W+- ^ (i -i7û t)J\- UaaAÀdxr IfV- Ax ,«- ^LjJUUm YVcmJaA 'W fv> t \j| |p£lU-'pv/Lj . ( 2eu* |^XUA^^^' 4 w—^ ^ WOV /t--^ « Wl^ **• e-^"— 4 /jM\ ^ ^ px. 0\ U-v-»{A H u* U<6_^f . jj^ . L vl U* vk- ^y^M. \AJ-C *. * | c v""^ • titt. •. <\y~ ^ ***** y?A\r ^/=vV$^^^ 6. AÀAa lAAA< _ e uuLX/M tw>v.P . LA VMOewvuJ"-majl ^ ^ ^ <^4- fôL TAii i^s ' cM
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PROFILS offrira à ses lecteurs des récits et des poèmes, des essais sur l'art, l'histoire, la musique, des études sur le théâtre et l'architecture; on y trouvera également des textes philosophiques- et des chroniques littéraires, des critiques de livres, des reproductions de tableaux avec planches en couleurs. La publication de PROFILS fait partie d'un vaste pro¬ gramme de relations culturelles, établi par la Société de Publications Interculturelles de New-York. Cette~ société est une filiale de la Fondation Ford, organisation philanthropique de la famille de l'industriel Henry Ford. Un des buts de la Fondation Ford est de développer la compréhension, de nouer et de renforcer les liens amicaux, entre les hommes de tous les .pays, par le moyen d'échanges culturels. Ce programme ne cherchera pas simplement à présenter un tableau de la culture américaine : il s'efforcera aussi bien de faire connaître au public des Etats-Unis la civilisation de nombreux pays étrangers. La Société de Publications Interculturelles prépare actuellement, en suppléments à la revue américaine The Atlantic Monthly des choix de la pro¬ duction artistique et littéraire aux Indes", aux Pays-Bas, au Japon.. Au sommaire du premier numéro de PROFILS figureront, entre autres, des essais sur Goethe par Thornton Wilder et sur Van Gogh par Meyer Schapiro, une étude sur le rapport Kinsey par Lionel Trilling, des articles sur la musique d'Aaron Copland par Arthur Berger et sur F. Scott Fitzgerald par E.M. Cioran; huit reproductions en couleurs de peintures de Ben Shahn; un large choix de poèmes, nouvelles et comptes rendus. PROFILS paraîtra tous les trois mois et sera distribué en France par Calmann-Lévy, 3? Auber, Paris.IXème. - Prix de vente s 150 francs le numéro Je voyage en suivant le plus fidèlement possible le fil mêàe des crêtes • Une fois que je l'ai atteint ? j'y trouve une position si heureuse que de toute évidence c'est la plus belle que je puisse atteindre en ce monde • ^lle est celle qui convient le mieux à ma nature A gauche , la montagne abrupte tombe à pic par des précipices dénudés et vertigineux sur l'immensité indéfinissable du désert . Tout y est minéral , salé , Pas un signe de vie . L'espace y semble illimité . Le sol s'y cristallise . Pas un pli où loger une ombre . Partout la flamme uniforme , la torridité . A ma droite , assez lentement des pentes glissent et » déjà boisées ^descendent vers des vallons clos , où l'on voit , au milieu des palmeraies , le fil lucide et sinueux d'une rivière . £à et là , émergent des palmiers , les terrasses et les tours ocrées de villages paisibles . Le soir , la vie s'y manifeste par quelques sensibles et lentes fumées . Il en monte des bêlements , des chants de coqs , des abois dispersés de chiens 9 et , même quand la nuit s'y coule , des roulements de tambours de danse , puis , par bouffées , des chants ... Le désert se tait . Entre ces voix et ce silence , entre l'homme abrité avec ses bêtes au creux de la montagne et l'immensité ouverte eijtous sens à tous les voyages , à toutes les morts , mais aussi à tous les espoirs , je cheméine » attentif à ne pas glisser# de la crête d'où je vois tout' dans l'un et l'autre de ces mondes . Et je marche .J'avance , en dirigeant mes pas sur le point de la terre où , chaque matin , s'élève l'étoile qui annonce l'aube . L'aube me suffit . Elle est fraîche « Elle est l'espérance . Elle convient à mes prières ' ' f ï * " '1 " ; ' '$&■ ' ' :';r-'; -' < •' . r \»;x V jgfê m . v* Mj}& gS& ' "* ' : •' *% "âpîè SS ""S , Wki ' ■'■ ■ -•• -- V .. ,v •Lvjft'-:'., .-.■■r;'*- fèCîii >;■:>.!!' .'.>./i .... ;y-.-.' ■'-rfi':-■ "■ : ".. i.:; .. 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Cependant, plus ces illusions su rpeup.l aient le décot banal de ma vie, plus je se sentais seul. Quelquefois je me le disais. Le plus souvent, volontairement ap¬ pliqué à mes rigoureuses études, je passais sous silence ma. pen¬ sée-./ v Cependant je le devinais présente et toujours hantée de. son inquiétude nouvelle. Ce n'était: qu'un nuage, mais persistant. Or j'aime les nuages» Non point tous, mais certains nuages Entr'autres j'aime ceux qui, en automne, apparaissent, le soir, dans le lointain et dont In tête ne dépasse guère la ligne des plateaux bleuâtres où traîne lq lumière du soleil cou chante- le s illumine de ses feux. Ils se sont formés lentement.derrière 1er, montagnes et ont monté avec prudence du fond des vallées som¬ bres. Dès. qu'ils touchent aux crêtes, ils restent immobiles, kais la nuit les éloigne. Pourtant le lendemain, à la même heure, on revoit, à la même place, leur tête patiente et obstinée qui dé¬ passé l'horizon. Ils y composent des présages. Comme•tels ils inquiètent la pensée". Elle sait bien ce qu'ils annoncent; mais elle s'en détourne et prend la voie des songes. Car facilement ys— les nuages enfantent puisqu'ils ont aussi la nature dsp^e^jaga* D'un monde . devenu "trou vrai - comme il semblait eue fût le mien - . ' on s'échappe dans leurs vapeurs et sans doute rie s'y glisse-t-on que pour s'y perdre, car on se complaît à se perdre. De cette perdition les pentes sont faciles, la saveur est douce. Elle en¬ dort. Elle endort bien, kais c'est peut-être d'un sommeil sans rêves. Je le sais maintenant. Alors ces songes me tentaient . ' s * «il* ' -•' 'v*" -'r~*é''* et jV n'avais pour fc'en défendre que:cette répugnance instinctive I WÊÊÊmMÊm rnmmm H Si •■■' ■■-■■' ■" ù "' ' ': ■■'•""■ ' > à c'der qui, sans raison, et dès l'rbprd,-ue porte a faire tête» I : V ■ 'b-Sb ' UP p-p Par là, et je l'ai dit,, je suis naturellement'du parti (Je ce llœllwlPiifïl... **- * V fr ■- . - V t ' u eea mon- WMM I-- • ■■ ■- ,' ■ -■ /-* - \ ..pp.-.,-., . « - - ... „ , w« "' ' ' " , f. , ,- , . \ de plausible où l'on naît, où l'on vit, où l'on- meurt, sens trou- ... "ptt -If .. ■' ■ :•".... ' ' ;. ÙfP'p ' bler l'ordre. C'est le monde des objets pleins, des relatif*» 1 | ■ constantes et des nécessités habituelles. Maie que tout a coup ;-l , , I I i. «hi.te »t fOR r'pifit.i^R npfifiRSftirfis insolibement.se surchar- I 3*&- ' / i. ; psiis»' gant de leur propre substance, au point de devenir plus vrais ! m m '■ii i«mr- wrHf' nBturelTfi. et soudain le surnaturel au! y soc c/ § m »j?, ..i.ù et soudain l'é surnaturel qui y sora- f i*- ; . appel. Trop de réalité devient insup-, î,,-. J - i5 - - ' " ? -->jt •" '.V "'■<>. r I . pp.; t. ' -,/v, " " exacte plénitude, Et le désir s'evcille oortabl-e k qui aime une . %* * '0&i 1 m. Sip, vite d'un adoucissement à cet exces. À ce désir," oes voix repon- y * h * ,t & i Ijîji M JLÏI* 1 ^ •> ^ " »_ ^ ' . J dent, incertaines, et oui semblent toujours venir d'ailleurs. v; promesses,et -plus vague esfc l'espoir qu'elle^ prppôepnt,,pluapat» ■_ • .- ' ;.p 1 V lV'' / : 1 - ,t :K - -1' *'?< >1- '-bel"- ^ - - - •? ^ ' . " LU ~ . ;.v. -, HH . ■ î ■ -PÎPS :■... t -, : - "-V V V , ;.: v ,.;rii l'esprit s'y emplit ci ' i-tang-es- et..elles voilent 1» pens -o avait • 1",, : 1 ,*> ,.i,.p .■ ^ ,3 1» m. , ' - .; ; ,, v. St ,V„ ' . « «S - o- v -\ ;v - ^ . . , , \'^-'Âa. M k'«i r sec se i-^Èino- fruitière. J'eccucai, je compris,. 00 consolai >~ussi - > ,, ' ."-' ' ••'"f ' •' (, - '-I • •' ' <- ' '.à ■ ' - ' '' • , " ' ' .1 i , .. 4 \ te » ja 1 & * - , . St fe#, . 'a,, \ S,v, ^ J* 1 »i, t M.'- ^ 1 ,*ù >''1 ► -> i, -r^ U §d ' I - • • ' ' • • ^ . .' t. . . é . t nrosoïqueuent que possible. Je démontai et remontai, la serrure ■ ■ - ' '■ ■ ' . . ■ , de aon araire, avec uh plaisir -enfantin, auquel je ne m a-tten- -g Wï:- v à" .1 -s'-::ïVV:ù.-:^K. ÙÙ ;ù;éùb-.;'' ; ...ibùùtbùùlf# ' S dpic guère. Il- ne urlt tout entier et j!etais:v après rnon 1 «î * t» 5 « «i » \f *<* V T 'r'. c »£, A» ® £l jîn (■ y ' 's:{':V : ' î:;*r". ■ -V'V,.:V; ,■ : ■Hr "" "" -J'i-' ;• , r-" v* 11'!/-■V;'' * « <- ... , ^ . - <. % 4 P «. 1. p- « r , îaœ I f>.x. +l-.,v t-:i'X■«■':•*&■£ mm sâni ai " wrt ^ 1 'î 1 aSp I | ... .... (V ( Éte ; . S i f fe.. p.. Il , p- M Or*"" L v_,5-«v - r; *^5fc.yTis v < u ««, y... • / i yry/-'■- '.y" J v . <- ■t-r~ :j- rr,~ - >-«- ^ - -v-*^ ^x- kY ^ ï4 ,1 ' 0 f -h A /V*-i