Ara' Série ■ ' ' • \yS:E S { h , y «e«¥ lagJ£ pour les Ecoles POÉSIES p-F. maurice bouchor me l 0 d ibs ~ r e c u eil li es et notée s p: ' PU ^ sésii 'E, " julien" tiersot ; ^ :• ■ . ' "a t. -t - ■ v :v-r,^v ■ ne0vièmê êfeltion , hev0ê *€% ' ' Htm ' , - ■ ''Cfi ' ' f * " ' ->■ m " - :_/**. > PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET C!' 19, BOTJ|ipVAP.tl SA1NT-&BMAIN, 19 1913 ■jS 75 cent. k-<" : «h - el»*.- ■;4,;;-ï«r ■&' f'U :* },■* LIBRAIRIE HACHETTE & C'\ PARIS Bibliothèque Hachette Réunir les chefs- d'œuvre im¬ mortels des grands écrivains en prenant pour chacun d'eux texte le plus pur — Donner- à tout le monde le moyen d'avoir chez .soi, pour un prix extraordinaire de bon marché les œuvres admirables sans lesquelles il ne peut être de culture intellec¬ tuelle — Les présenter dans un format et sous une reliure qui en BEAUMARCHAIS Théâtre. BOILEAU Œuvres. BOSSUET Oraisons funèbres, sermons. . .CHATEAUBRIAND , Mémoires d'outre-tombe. CORNEILLE Théâtre.. LA BRUYÈRE. 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Le poids total des volumes est de 3 181 815 kilos soit plus de 45 fois le poids d'une des locomoti du P.-L.-M. (70 000 kilos). ÉDITION SIMPLE Prix : Broché 1 50 — Cartonné 2 fr. Relie 432 pages — 3 millions de lettres et de chiffres — 16 pages de Cartes 1 000 Articles, Conseils, Renseignements ÉDITION COMPLÈTE Prix: Cartonné 3 50 Relié 640 pages — 5 millions de lettres et de chiffres — 70 pages de Cartes — ' Cet indispensable memento contient en plus de l'édition »i Un Annuaire administratif de la France Un Atlas complet de Géographie; __ Un Dictionnaire orthographique ; Un Annuaire des Cours de l'Europe ; Un Guide des Grands Réseaux des Chemins de fer français. LALMANACH HACHETTE est le livre que chacun doit avoir sur sa Table '=fr=S=Xf-f^- XE3EEEQ —i Droits de traduction et do reproduction ré&ervësk BU LETTRES 092 2148639 El- / .Jgj V^i]: ff. Chants Populain pour les Écoles POESIES MAURICE BOUCHOR JULIEN TIERSOT NEUVIEME EDITION REVUE PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET Cle 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 Chants Populaizes pour les Ecoles l. — LE CHANT DES ÉCOLIERS FRANÇAIS Air de la Marche des Rois, ou Marche de Turenne, populaire en Provence. Mouv1 de marche, décidé ■b /, J1. i) A Par mil liers. Ye.nez, chers é . co. j? Ll>_, , f ; P ■ ■ m - ■ m -Pi p= r— 1— <' FF ' liers,— Que no . tre chant dès l'au.be re - ten S 2: P .tis.sel Par mil . liers, _ Ve.nez,.chers é . co. .liers,— — Gentils oi ^ seaux ri.eurs et fa - mi i ^ Jî J J ■ l'J J i . liers. Jouons gai - ment, Rien n'est si char r r 1 ;■ r m # -mant,_ Mais que nos cœurs soient é _ pris de. la jus. ' J il. - ti . ce! Jouons gai . ment, Rien n'est si char : J" bien accentuât r^T £ mant, Mais, en.tre nous, honte à ce.lui qui ment! Chers amis, Jouer nous est permis ; Mais gloire à ceux qui croissent en sagesse 1 Chers amis. Jouer nous est permis; Mais qui le veut voit ses efforts bénis. Surtout il faut Que le cœur soit haut; La France en nous met sa joie et sa richesse; Surtout il faut Que le éœur soit haut; La France aura besoin de nous bientôt, 3 Quelque jour, Pour elle emplis d'amour, Si la Patrie, enfants, nous crie : Aux armes! Quelque jour, Pour elle emplis d'amour, , Nous marcherons au rythme du tambour. Sonnez, clairons, Et nous marcherons, Pieux vengeurs de son sang èt de ses larmes; Sonnez, clairons, Et nous marcherons, Nous marcherons pour elle, et nous vaincrons II. — LES VAILLANTS DU TEMPS JADIS Air provençal. Mouv! dé marche solennel, mais énergique r-r-F-r Gar. dons bien la mé. moi - re Des Cel-tes,nos aï. m r r r r eux, Qui. dans les jours de gloi. re, Sa .-vaient mourir joy. i ê' 'LJ'1i . eux. Ils ont fait trembler la ter . re En pons- =*?=] r~£ V m P #=» ' ç r -sant feurcri de guer _ re. Gloire aux vaillants du f r p1 w e ê temps ja-dis! Frè. res, soyons leurs di-gnesfils! Suivons la noble trace Des preux vêtus de fer; Leur cœur, sous la cuirasse, Battait loyal et fier Par l'épée et par la lance Ils servirent notre France. Gloire aux vaillants du temps jadis! Frères, soyons leurs dignes fils! Pour Jeanne la Lorraine Ayons un cœur pieux; Bayard, Crillon, TUrenne, Soyez devant nos yeux! Que la grande République Nous inspire une âme .antique ! Gloire aux vaillants du temp jadis Frères, soyom leurs dignes fils! — 6 — III. — AUX MORTS POUR LA PATRIE Mélodie bretonne. Gravement, mais sans lenteur h ri fh -fir à «U r r —d — tP —i M \/— $ Mar.tyrs sa . crés ou fiers vainqueurs, 0 morts pour ï £ la Pa . tri e! A vous la gloire, à vous, grands & J' r-F-l T-, P= f3= h ** • • coeurs,Les hym.nes et les fleurs! La Fran.ce, £ m m qui vous pri . e, Dans l'ombre est à ge.noux 0 f k, accentué r k «ute/uKe . - _ — Ju i'in g morts pour la Pa. tri - e, Tou.jours veil - lez sur nous! Honneur du bon pays lorrain, 0 Jeanne la guerrière, Qui vas songeant, le front serein, Sur ton cheval d'airain, Exauce la prière De ta Patrie en pleurs; 0 Jeanne la guerrière, Bénis les trois couleurs ! Héros d'hier et d'autrefois, Peut-être l'heure est proche! Enfants du peuple ou fils de rois, Debout à notre voix! Sans peur et sans reproche, Sortez de vos tombeaux ! Peut-être l'heure est proche : Planez sur nos drapeaux ! — 7 — IV. — LE SOLDAT FRANÇAIS Air d'une ancienne chanson de soldats français. Mouv' modéré, mais très rythmé. J' Ji J> m 1e.r groupe _0ù t'en vas - tu, sol.dat de Frarr-ce,Tout é_qui_ J1 â îi È î m . pé, prêt au com - bat? Plein de cou . rage et d'es . pé - A h' ^ F 2? g <"■/ éghren lent ) m1 • & 0 . ran.ce, Où t'en vas - tu, pe.tit sol -dat? _C'est comme il ■ 0 ■ h w B 'l =— r- ?' 1- " P t=i plait à la Pa . tri - e; Je n'ai qu''à sui.vre les tam. E m -bours.. Mar.che toB-jours! Mar.che tou_ jours! Entraver. fey 5È . sant bois ou prai . ri . e On peut rê. ver à ses a. mours lor groupe : — Oui, mais on perd sa bonne mine En traversant les vastes flots. C'est dur aussi lorsqu'on Chemine L'arme à l'épaule et sac au dos. 2e groupe : — Frère, c'est dur ; mais La Tulipe, Quand il est las, siffle un refrain. Point de chagrin! (bis) II a sa gourde, il a sa pipe ; C'est un gaillard toujours en train. i" groupe : — Toi qui t'en vas le rire aux lèvres, Reverras-tu ce doux pays? Crains le soleil, la nuit, les fièvres, L'homme embusqué dans les taillis. 2e groupe : — Va, je suis prêt à la souffrance, Même à laisser là-bas ma peau. Les 2 groupes : Gloire au drapeau! (bis) J'aimerais bien revoir la France, Mais bravement mourir est beau. r '■ ' ' l Remarques: — Si l'on a trop peu de chanteurs, il vaudra mieux ne pas diviser le chœur eh deux groupes. D'autre part, si l'on fait cette division, le 1er groupe pourra chanter avec le 2e le petit vers bissé aux 1er et 2° couplets. ! Dans tous les cas, ils chanteront ensemble les trois derniers vers de la chanson. Cette fin doit être dite largement, mais avec-beaucoup d'énergie. I ' . .m wM « — -■'44t" V. — CHANSON BRETONNE Mélodie populaire bretonne. Un peu lent, dans un sentiment mélancolique. £ gr A * Ten.dre pa É=È Js d'Ar . . mor, Te re - ver - irai-je en . cor?Tendre pa - ys d'Ar - môr, Te re-ver . poco cresi se. K à ê i i' . rai-je en . cor? Ge. nets, blé; noir, bru .ye.ro 5= S> h fl 7=b= rose,Où mainte a . beilie erre et se pose, Âh! quand je 1 m £ ik- songe à vous,Combien c'est triste et 2 3 doux! Seul, et toujours rêvant, ^ g. Je pleure bien souvent. S / Où sont mes chers amis d'enfance? Où sont les jeux, les cris, la danse, Et le joyeux biniou, Qui me rend presque fou? Durant ies longues nuits, ) Je pense aux jours enfuis, j Je crois errer sur le rivage, Où vient mugir le Ilot sauvage, Et respirer la mer Au large souffle amer. bis Tendre pavs d'Armor, ). .. Je veux te voir encor! ) ?'s Pour apaiser enfin ma peine, 0 vieille terre où croît le chêne Et que mon cœur bénit, flends-moi mon humble nid! wm-':kr-k\ ... , ; ■" ' • ' /Y, iO VI. — CHANSON DES PYRÉNÉES m Mélodie populaire dans les Pyrénées-Orientales. Large et soutenu. Ah! que vous' ê . tes bel . les, Ci.mes du frï J I .] OJË^3 Ca - ni - gou! L'or de vos Heurs nou . vel - les =$= r * p =f=4== —r- "f? j * » r r rJ * » v i—1 Bril.le comme un bi - jou . Ro_ses de la mon. la . gne, Quevo-tre souiï'le est doux! Àhlquel en. —r^l —i o— » -f—1 « « — 4= 1 _ nui me ga . gne, Quand je suis loin de vous! Seul, ramenant ses chèvres Dans le brouillard léger, Passe, la flûte aux lèvres, L'homme qui fait songer. Pâtres de la montagne, Que vos pipeaux sont doux! Ah! quel ennui me gagne, Quand je suis loin de. vous! Lorsque nos jeunes couples, Par les beaux soirs de mai, Dansent, nerveux et souples, Qui n'en serait charmé? Filles de la montagne, Que vos grands yeux sont doux! Ah! quel, ennui me gagne, Quand je suis loin de vous! ( — 11 — VII.—CHANSON DES ALPES Mélodie populaire en Savoie. $ Un peu lent et très lié. m ? Les Al. pes dans l'es. pa .ce Dressent leurs purs som. m Çj H f r F mets; La splen - deur— et la grâ . ce $ 3=K=h= Les parenté— ja.mais. Vous seuls savez me plai . re, P a m ? EE E1 Neiges, sa-pins, lacs bleus,_ Beaux lacs dont l'eau si clai . re Est le mi.roir des cieux J'entends pleurer les sources; Doux est leur chant plaint if. J'aime voir, dans mes courses, Fuir le chamois craintif. Surtout, j'aime à l'aurore L'aigle qui, loin du sôl, Avec un cri sonore Monte d'un large vol. J'ai vu de riches plaines Aux épis drus et blonds; De suaves haleines Passent dans nos vallons. Mais vous, toujours sublimes, Alpes aux durs chemins, Vous élevez vos cimes Vierges de pas humains. — 12 — VIII. — CHANSON PROVENÇALE Mélodie populaire provençale. Avec entrain, mais gracieusement ffii'ïlf r iJ Mf lJW'lf So.feil de la Pro.ven . ce, Ar.den.te fleur d'é. 1 h . • p » .te, #~r~ . ^ ji i ^ ■ i > ^_4 Tu vis ma brune 11 i r> . m.fan< ;e Gran -di r * en li.ber. M ' • 1 ' E 1'11' - te'-, Mon â - me,quand j'y pense,Raj.on - ne de clar-te'. 2 3 0 pins, sous vos ramures Léger fut mon sommeil. J'aimais vos longs murmures A l'heure du réveil; J'aimais les figues mûres, La grappe au sang vermeil. 4 Vers toi, Provence aimée, S'en va mon souvenir, Vers toi, terre enflammée Qui sais me rajeunir, Vers toi, terre embaumée, Toujours pour te bénir! Souvent, au mois splendide Où brille l'or du grain, J'allais bien loin sans guide Cueillir le romarin; Dans l'air, d'un bleu limpide, Soufflait le vent marin. — 13" — res yeux Chez nous se fonl at - 9 1» i" m 1 V—h— 1 E P J ' —v— 1 nJ J . ten.dre; Le ciel de no-tre Flandre N'est pas toujours joy ■> , êI . T r, I P .1 J1 ¥ .eux. Pour, tant combien na - Sa tris IX. — CHANSON FLAMANDE Mélodie populaire flamande. Partout le dur labeur, Aux champs ou clans la mine. Bien loin, sur l'eau, chemine Le matelot sans peur. Chacun de nous demande A vivre en travaillant; [bis) Bonne terre flamande, Tu rends le cœur vaillant. On chante aussi, parfois, Et nosgaîtés sont franches; On va, tous les dimanches, Tirer de l'arc au bois. Un jour, si l'on nous crie : « Marchez, enfants, marchez! » [bis) ■ Compte bien, ma Patrie, Sur tous les francs archers. -les - se el . ex - quis — 14 — X. — CHANSON D'ALSACE Mélodie populaire alsacienne. Un peu lent et bien lié m m $ m Que notre Al.sace est bel _ le A . vec ses frais val. cresc. ÎE .Ions! L'é . té mûrit chez el - le Blés, vignes et hou. i m -hlous, Iii¬ hé! . Pour nous elle est sacrée; Nous lui devons le jour. Nous la tenons serrée Par un lien d'amour, lùhé! Par un lien d'amour. Blés, vi.gnes et hou - blons. Dis-moi, ma chère Alsace, Qui donc est là chez nous? Je veux garder ma place, 0 mère, à tes genoux, Iiihé! 0 mère, à tes genoux. Mais notre cœur fidèle, Pourquoi s'afllige-t-il? Pourquoi, vivant près d'elle, Gémir comme en exil, Iiihé! Gémir comme en exil? J'entends le bruit des armes; Il souffle un vent guerrier; Mais tes beaux yeux en larmes Ne savent que prier, Iiihé ! Ne savent que prier. '6! Ah! vienne l'heure sainte Qui sé.chera tes yeux! Alors, cessant la plainte, Nous chanterons joyeux, Iiihé! Nous chanterons joyeux. X (bis). — CHANSON POUR L'ALSACE bien lié Mélodie populaire alsacienne. ^ ^ 1 i' J' J"' . re Des monts où naît le tiè 2 Tout rit dans la campagne ; Mais toi, depuis longtemps, Derrière la montagne En pleurs tu nous attends, Iiihé ! En pleurs tu nous attends. 3 0 cher pays d'Alsace, Sois ferme dans ta foi ; Sans bruit et sans menace Toujours on pense à toi, Iiihé ! Toujours on pense à toi. 4 Fidèle en ta souffrance, Tenace avec douceur, Ah! songe à notre France Et garde-lui ton cœur, Iiihé 1 Et garde-lui ton cœur. S. Après ce long supplice Un temps meilleur viendra; Le jour de la justice Pour toi se lèvera, Iùhé ! Pour toi se lèvera. XI. — LE VENGEUR Air d'une chanson de marins flamands. Mouyf modéré, mais fortement rythmé ""Ê Que vous a.vez don ne de gloire à la l'a - L l. N h r-frn fir—j „j. j é J -JJ-J J—^— r '— /—— " ^ - tri e,Tour - ville, a. mi Jean Ëart, et toi, vail „ =1 W »—— w , : m A 1 H— i t=4=^ - tant Suf i fren! Sur les va - gues en fu r r * /1 ri . • P " F J ' - ri . e, Au mi - lieu de la tue . ri - e, Vous é . ( t- F= C—P t j - tiez toujours en train,Comme il sied au vrai ma _• rin. Enfants, sur le Vengeur je vois aussi des braves; Ils sont un contre dix, luttant d'un ferme cœur. Pour ne point subir d'entraves, Ils combattent, fîerè et graves ; Mitraillés par le vainqueur, Ils combattent .pour l'honneur. L'Anglais, qui les admire, eii vain voudrait les prendre La mer les roulera parmi ses durs galets. Ils ne veulent rien entendre, Et, plutôt que de se rendre, A la face des Anglais Crachent leurs derniers boulets. Brutal est le canon; hélas! les Ilots sont traîtres. Troué, brisé, haché, sombra le lourd vaisseau. Matelots, gabiers et maîtres Surpassèrent les ancêtres; Avec eux, au fond de l'eau, Descendit leur cher drapeau. — 17 — Vous tous, marins français, lurons nés sur nos plages, Leur.sang bat dans vos cœurs; vous êtes bien leurs Sis. Vous quittez nos doux rivages Pour combattre des sauvages, Et, tout comme au temps jadis, Un de vous en nargue dix! XII. — LA CHANSON DE ROLAND Mélodie populaire dans le Pays basque. Avec énergie et Lien rythmé ' 2= -X M m Le no.ble Char.les, roi des Francs, .À.vait pas. v-— *=#= h fc-| \ m . 4 r— û . se monts et tor . cents.. Res _ lail l'arriè - re m i m m m ■gar - de, Ay - ant pour chef Ro.land le preux. Voi f '■ » "I û £ là qu'il se ha - sar . de Au fond d'un val bien té. nébreux. Hélas! le traître Ganelon A fait garder ce noir vallon : Car une armée immense Soudain descend des pics voisins. La lutte à mort commence, Aux cris stridents des Sarrasins. Blessé trois fois, sire Olivier Dit à Roland : « Beau chevalier, Là-bas est Charlemagne. Sonnez vers lui, sonnez du cor, Sonnez par la montagne! » Le bon Roland dit : « Pas encor. L'épée au poing, fier et sanglant, Il crie aussi, le bon Roland. Il court dans la bataille, Jonchant de morts le sombre val. Il frappe, il brise, il taille ; Partout rayonne Durandal Enfin, percé de part en part, Roland sonna : c'était trop tard. Autour de lui, dans l'ombre, Râlaient les gens et les chevaux. Vaincu, mais par le nombre, Roland mourut à Roncevaux. — 18 — XIII. — LE CHANT DU GLAIVE is Très énergique Chant breton. i /„ 5e m Cliant du glaive de bataille, Cher au dur guerrier! 'F r r t r Il fe. ra plus d'une entail.le, Il fe.ra cri .. er S m Tann! tann! dir! oit! dir! Bois le sang et mords la chair. 3 j) 5= » £ -_4 J—J—| Tu vas resplendir, Glaive au rouge é - clair! Chant du glaive des ancêtres, Qui répand l'effroi ! Nous n'aurons jamais de maîtres; Seul, le glaive est roi. Tann! tann! dir! oh! dir! L'aigle arrive ; il a du flair. Tu vas resplendir, Glaive au rouge éclair! Chant du glaive qui protège Ceux que nous aimons, Nos forêts, nos champs, la neige De nos libres monts! Tann! tann! dir! oh! dir! Prends ton brusque vol dans l'air. Tu vas resplendir, Glaive au rouge éclair! X i V. — HYMNE DES TEMPS FUTURS Chant de l'Ode à la Joie, Symphonie avec chœur de Beethoven (1824). fi* r* , r r—i j j $ r r r s r r * I Oh! quel magni . fi.que rê .ve Vient il. lu.mi « J ■ J> ,1 m ner mesyeux! Quel bril.lant so . leil se lè . ve — 19 — =£ Dans les purs et lar - gescieux!- Temps prédits par nos an _ cê-tres, Temps sa - crés, c'est vous en-fin: Car _ (?tt r i r ' = _ la joie em - plit les ê.tres, Tout est beau, ri . SU ant, di.vinl— Temps prédits par nos an. cè-tres. i É É m? r i r r Temps sa. crés,c'est vous en-fin: Car la joie em. -plit les ê - très,Tout est beau, ri . ant, di.vin! On ne voit que fleurs écloses Près des murmurantes eaux; Plus suaves sont les roses, Plus exquis les chants d'oiseaux. Pour mener gaîment nos rondes Nous cherchons les bois ombreux ; Mers, valions, forêts profondes, Gomme nous tout semble heureu^1. Plus de fratricides luttes! Plus de larmes, plus de sang! Il s'élève un chant de flûtes; Calme et doux, le soir descend. 0 merveille ! la tendresse En un seul fond tous les cœurs, Et l'amour qui nous oppresse Va jaillir en cris vainqueurs Paix et joie à tous les hommes Dans les siècles à venir! Mais Celui par qui nous sommes, C'est lui seul qu'il faut bénir. Les cieux s'ouvrent : plus de voiles! Rien n'est sombre pour l'esprit. Là, plus haut que les étoiles, Dieu rayonne et nous sourit1. 1. Bisser les quatre derniers vers. I I XV. — — 20 — AMOUR FILIAL veux tendre _ ment vousai.mer. Ma mère,ah!com- P 1 P r p J> 1 ^ ' ' P 1 g-» P P J -J—= - bien tu mes chè . re! Des mots ne sau.raient — l'expri¬ mer. Par _ mi de cru - el_les a - lar . mes, C'est toi plus doux seu.Ie qui m'as nour. ri; Si tu m'as bien des . y -- J J LJ—pJ U J mes, 2 Baisers, doux sourires, caresses, J'en garde un profond souvenir; Mais pour de plus graves tendresses Je veux, chers parents, vous bénir. C'est vous dont la simple parole Fit le jour dans mon jeune esprit; C'est par vous que mon cceur s'ouvrit Ainsi qu'une fraîche corolle, (ôis) Air de la romance de Benjamin dans Joseph, de Méhul (1801) — 21 M W::Â-W^ Longtemps, ô mon père, ô ma mère, Soyez mon exemple ici-bas; Longtemps vous pourrez, je l'espère, Veiller tous les deux sur mes pas. Vous qui protégez ma faiblesse, Je saurai peut-être, à mon tour, Par mon tendre et pieux amour Vous faire une heureuse vieillesse, (bis) »SaS;j: ■w. M . I XVI. — LA FÊTE DES MORTS Mélodie populaire bretonne. Un peu lent et soutenu 1- V,"U 1' Ml. M J J i r-fea I Morts bien-ai_més, c'est vo _ tre fê - te; È=m é^É i Le ci-me-tière est plein de fleurs. Près d'un tom. *n [=M \ j m » j i - beau cha _ cun m s ar i rê - te, m Triste et mu _ et, cour- J nu J _ bant la tê - Pour deviner nos rêveries Étes-vous là, vous, les défunts? Ames des morts, toujours chéries, Lorsque vos tombes sont fleuries, Respirez-vous leurs frais parfums? te, Puis lève au ciel ses yeux en pleurs. 3 Mofts,nousvenonspourvous entendre, Pour espérer, prier, bénir. Ah! dites-nous qu'il faut attendre L'heure sacrée, heureuse et tendre, L'heure qui doit nous réunir. M) |k' •> ih.'V- y-;'A Votre pensée en nous pénètre, Votre lumière emplit nos yeux. Vous l'avez dit : Mourir, c'est naître; Et nous saurons vous reconnaître, Chers trépassés, sous d'autres cieux. ïM 22 — XVII. — LA FIN DU JUSTE Mélodie populaire bretonne. Modéré et soutenu. -XL —==^— R 9 J 1 —^=- Le sage, ex _ empt d'en - vi . e, Ay - ant bê¬ M I - m - n r-8 h ses =4= fils, =4=f «1 A - chèvee n p aix s 1— a r 4—H VI - -è- -e îtd 1 iuj .h amps ai. n & # lés ja - m . m lis. C est la lu. tim. £ ? - eur do - 'Mh rë - e Qui si lit la =ft= în du j our. Bien d 1 P—1 ouce est 4 •— d—| la soi - re' _ e A - près le dur la - bour. 2 Parfois son cœur soupire; II songe au temps enfui; Mais, pour le voir sourire, L'enfance vient à lui. L'un guide avec tendresse L'aïeul aux pas tremblants ; Le plus petit caresse Ses beaux cheveux tout blancs. 3 Baisant au front ce juste, La mort lui clôt les yeux; Sur son visage auguste Brille un reflet des cieux. Il va, quittant la terre Avec les purs esprits, Par un divin mystère Revoir ses morts chéris. — 23 - XVIII. — CHANSON DE LABOUR Mélodie populaire française. Un peu lent, et bien lié " » i. » pjp C'est i'heu.-re fraî - che du la f4 -g- *FF 4" f—t ' P - bour; Chante,a.lou . H s s „ TTr-r -M v v U H ette,au le-ver du jo 71 P—p Y> ur. Moi, j'ai sif- •—f—f • tir > y i; b - - fié; cha.cun son -ft , 4= tour! 1 Moi,j'ai sif- f b h v—P—V—M é; cha.cun son ti . . i 4d ? P 1 v v tour! Hors di ? J J ^ =1 s 7 ^ il - —0- lo =à " " ' "-9—^ n prends ton vol, chère a . lou. il - el - te-, Vole enchan.tanl au Ie.ver du jour. 2 Pour enfoncer le soc tranchant, L'homme a besoin de ton libre chant. Plane invisible sur mon champ! (bis) Vers le ciel clair prends ton vol, chère alouette ; L'homme a besoin de ton libre chant. 3 Ah! que le sol est donc bourbeux! Chante pour moi ; chante pour mes bœufs. Vois Comme ils soufflent tous les deux! (bis) Vers le ciel d'or prends ton vol, chère alouette; Chante pour moi ; chante pour mes bœufs. ; 4 Dans ton langage si charmant, Quand je suis las, parle-moi gaîment, Et prédis-moi de beau froment! (bis) Vers le soleil prends ton vol, chère alouette; Tout resplendit; chante donc gaîment! — 24 — XIX. — LA MOISSON Mélodie populaire bretonne. Très rythmé et avec entrain,, mais pas trop vite •Ou A I, J, I J, I, ji r, , j, h K J, I Pour de joy - eux et durs tra . vaux Ai - gui - sons ' à p J' r-1 > j> j> J1 È lr h bieD nos lar.ges faux. Pour de joy - eux et durs tra . -ff-1 ï—h h, Jl h—fi—| . J J fcd —•—-4-1 g -vaux Ai-gui-sous bien nos lar_ ges faux.. m m m Vite, à notre oti-vra - ge! Toi qui tardes, crains l'o.ra.ge. bien accentué ^ m a m m Vite, à notre ou-vra _ ge, Car nos biéssont grands et beaux. Les voyez-vous, ces riches blés, Ces lourds épis si bien gonflés?1 Vous, les belles filles, Faites luire les faucilles; Vous, les belles filles, Vos teints blancs seront hâlés. De l'aube çlaire au rouge soir, On n'a qu'une heure pour s'asseoir.1 Sous le ciel qui flambe, Nul ne doit traîner la jambe; Sous le ciel qui flambe, Brille,acier, comme un miroir! Mais quand finissent les moissons, Dansez, fillettes et garçons!1 Fleurissez nos gerbes, Doux bleuets, pavots superbes! Fleurissez nos gerbes ; fout est rires et chansons. 5 Sèche au soleil, mon joli grain; Tu deviendras farine et pain. 1 Tu seras la miche, Pain du pauvre, pain du riche, Tu seras la miche Qui nourrit le genre humain. 1. Bisser les deux premiers vers de chaque couplet. Mélodie populaire bretonne. - tions deux, nous é _ tions trois,Nous é _ tions r\ deux,nous é _ tions trois, Nous é- tions trois marins de Groix, Mon tra.dé_ ri _ Ira, ira la la, Mon tra-de-ri - Un matelot, le mousse et moi, (bis) Tout tristes sans savoir pourquoi, Mon tradéritra, Ira la la, Mon tradéritra, la 1ère. C'était le soir, un soir d'hiver, (bis) Où nous quittions Belle-Isle en mer, Mon tradéritra, tra la la, Mon tradéritra, la 1ère. Le vent du nord vint à souffler; (bis) Mais il trouvait à qui parler, Mon tradéritra, tra la la, Mon tradéritra, la 1ère. Pour commencer tout alla bien ; (bis) C'était quand même un temps de chien, Mon tradéritra, tra la la, Mon tradéritra, la 1ère. LES MARI — 26 — 6 On embarquait à chaque instant; (bis). Le mousse était tout grelottant, Mon tradêritra, tra la la, Mon tradêritra, la 1ère. 7 « Jean-Piei're, dis-je au matelot, (bis) Je tiens la barre; grimpe en haut, Mon tradêritra, tra la la, Mon tradêritra, la 1ère. S « Monte aux huniers et prend trois ris ! » (bis) Un coup de mer l'aura surpris, Mon tradêritra, tra la la, Mon tradêritra, la 1ère. 9 Le matelot tomba dans l'eau ; (bis) Je n'ai revu que son chapeau, Mon tradêritra, tra la la, Mon tradêritra, la 1ère. 10 Comment sauver mon compagnon? (bis) Tomber la nuit, c'est du guignon, Mon tradêritra, tra la la, Mon tradêritra, la 1ère. 11 Plaignez mon pauvre matelot! (bis) Sa veuve en pleurs maudit le flot, Mon tradêritra, tra la la. Mon tradêritra, la 1ère. — 27 — XXI. — LA CHANSON DU PÊCHEUR Air d'un cantique breton. Un peu lent et soutenu J? fl n §=*=£=< a ^ P f ' ^ « La voi . le bien gon . lié - e, Le il - J ¥^ soir, à ^-4— la fraî . clteur, 1 S'en J) J) I ? —j- va su V 1 £—U— eau sa . - le _ *= i e La xres bar.que du pe c- ^ un_ — i=—-—-m—' " i peu cheur. ralenti . i.. h Mal . -gr é les grosses Tempo a_ p ' P P mes,Nous partons —s—j—«r-v- =y=t con . 1 |=M - ants H— • — II ty » =4= *= r J 1J —J— faut nour-rir nos femmes Et nos pe-tits en - fants. 2 3 Le vent souffle avec rage Contre un chétif bateau. Parfois, c'est le naufrage; Tout n'est pas gai sur l'eau. Mais cette mer cruelle, Nous l'aimons... Pourquoi pas? Ayant grandi sur elle, On est un peu son gas. 0 Vous dont les apôtres Étaient pêcheurs aussi, Soyez avec nous autres A l'heure du souci. Sauvez de l'eau profonde Le marin en danger, Doux Maître qui sur l'onde Marchez d'un pas léger. XXII. — CHANSON DE QUÊTE Chant populaire normand. On peu lent el soutenu 9 h u %—N-i h i / 1 r e ^ L'an va fi - nir. Ah! dans vos fê - tes, i m m Di -tes-vous:Je pauvre à faim! Bonnes gens,les plus hon. F= ==a fF=i n i '—« ii . nê - tes Sont par . Ibis sans feu ni p3În. Comme on a froid ! C'est à la forge Qu'il ferait bon demeurer! De son bec, le rouge-gorge Frappe aux vitres pour entrer. Pommes ou noix, pain dur ou tendre, Bonnës gens, tout fait plaisir. On est pauvre, on sait attendre; Mais le froid va nous saisir. Cette maison est charitable, Et pour nous il faut si peu! Les débris de votre table, Faites-en la part de Dieu. Jette un coup d'œil, brave servante, Dans la huche et le fruitier. La nuit vient, il neige, il vente ; Donne autant que l'an dernier. L'homme au cœur dur, sourd aux prières, Quelque jour sera puni ; Mais qui voit en nous des frères Vit heureux et meurt béni. — 29 — XXIII. - CHANSON DE MAI Mélodie populaire alsacienne. Gracieux ef modéré ÎF= /—- =b= Mai revient;tout brille aux cieux,Tout chan.te sur la H5 j— ter . Q t & 1 re. Da ns le — ) m 3 pre :ncr —V— s, l'a - S1 /— îea » oyei ix Bc >n - 7 y- P • ' - dit prè P P s de sa mè —s—- a s— e. L'eau cc U - 1 e bl eue P M i M t M. c ' lai - N P—i re-, To P: ut cli Ë n > Le S ur la M t — er 1 re. [> * —L J Mois de mai, mois de mai, Tu nous rends le cœurbiengail 2 Tous les pauvres du pays Sont là, sous un vieux hêtre. Vite, servons-leur, amis, Un franc repas champêtre. Le clair soleil pénètre Les feuilles du vieux hêtre. Mois de mai, mois de mai, Tu nous rends le cœur bien gai ! 3 Toi, prends place, bon vieillard; Ayez le cœur en fête ; Pauvres gens, chacun prend part A votre joie honnête. Mangez, la soupe est prête; Buvez, c'est votre fête. Mois de mai, mois de mai, Tu nous rends le cœur bien gai l — 30 — XXIV. — NOËL AUX CHAMPS Air d'une pastourelle béarnaise. Modéré * m m Ber-gers, et vous, ber . gè - res, Il faut ou. m m .vrir vos jeux Le son des har - pes clai . $ 5Ê m res Em.plit les vas . tes eieux. Sou - dain, phis ani i' é\ ■ "j, -ij la nuit pro . fon .de A raj.on . né L'en. crcsc. =feÈ . fant pro-mis au mon.de, L'en.fant est né! Là haut, l'essaim des anges S'en va louant Jésus. Mais lui n'a point de langes; Ses pieds charmants sont nus. 11 dort : la paille sèche Est son berceau. Il dort dans une crèche, Comme un oiseau. Il vient pour faire entendre Les mots du saint pardon ; Sa voix aimable et tendre Dira toujours : Sois bon. Bergers, quel humble Maître Nous est donné! Allons vers ce doux être; L'enfant est né! — 31 — XXV. — LA MARCHE DES ROIS Même air que le n° 1. Mouv1 de marche, solennel. S 1 i _ i . l Tl* h— — M Ce ma _ tin, J'ai vu dans le loin. r?' i p r rr^-i ^ ^"i • iP _tain_ Frémir au vent des bande.ro.les clai.res; Ce ma. . tin,_ J'ai vu dans le lointain Venir des gens vê.tus de frais sa. p i e r f i _ tin. Sur leurs ha - bits Perles et ru . bis,_ Partout de .. K — S (r- =b iJ } j^J ,h $=à H' ^ ® si . g 1 « 9 l'or aux harnais des dromadaires;Sur leurs ha_bits Perles et ru . é1' r i^nrr f i [ P r> e j r ij -bis,, Turbans de soie et casques bien four.bis! 2 Trois grands rois, Modestes tous les trois, Brillaient chacun comme un soleil splendide; Trois grands rois, Modestes tous les trois, , Étincelaient, sur leurs blancs palefrois. Le plus savant Chevauchait devant, — 32 — Mais, chaque nuit, une étoile d'or les guide; Le plus savant Chevauchait devant; J'ai vu flotter sa longue barbe au vent. 3 M'approchant, Je pus entendre un chant Que, seul, chantait un page à la voix fraîche; M'approchant, Je pus entendre un'chant; Àh! qu'il était gracieux et touchant! Où vont les trois Magnifiques rois ? Voir un enfant qui naîtra dans urie crèche. Où vont les trois Magnifiques rois ? Fêter celui qui doit mourir en croix. — S3 — XXVI. — SAINTE GENEVIÈVE les re - gards dé - sarment les mé.chants, Les jeux ra pi chant6.Sa. lut, sa - lut, sa - lut à laber.gère aux champs! 2 Par ses vertus cette humble pastourelle Rend tout joyeux l'évêque saint Germain. Il l'a bénie; et Dieu, veillant sur elle Qui suit le droit chemin, Toujours [ter) la guide par la main. 3 Quand vers Paris, aux sombres jours du glaive, On vit marcher les Huns poussant des cris, Le cœur serré, la tendre Geneviève Se dit aux prés fleuris : « C'est moi [ter) qui sauverai Paris! » 4 La vierge en pleurs va droit au chef barbare ; Aux pieds du roi, pauvrette, la voilà; Mais Dieu l'inspire ; un vague effroi s'empare De l'âme d'Attila... Bien loin (1er), tremblant, il s'en alla. 5 Toi qui, voyant le Paradis en rêve, Veillais, le jour, sur tes agneaux chéris, 0 fleur des cieux, petite Geneviève, D'en haut tu nous souris. Salut [ter), patronne de Paris! Chant d'un ancien noël français. — 34 — XXVII. — LA BELLE AU BOIS DORMANT Air de la romance : Chantons l'hymen, dans Biaise et Babet, opéra-comique deDEZÈDE (1783). i Modéré. H <»,/' P tt Chan _ tons la Belle au bois dormant, Dor. $ m Ê ¥ m jp mant au bois si Ion-guement. Chan _ tons la Belle au mm $ bois dormant, Pa . reil-le aux fleurs du mois charmant:. La -fi—ï r-+~. -H-, hn •y r c âimin. c rail. Sa ftF=i —s— 9 P-t-i *=1 V DC. r-*rll £=i =4= l' M 'à \ joue est blanche et ro . se, Mais nul n'a vu ses yeux. Chantons la Belle au bois dormant, Dormant toujours paisiblement. Chantons la Belle au bois dormant, Qui doit rêver au mois charmant. Depuis cent ans, près d'elle, Se tait son cher fuseau; Jamais de fleur nouvelle ; Au bois, pas un oiseau. Chantons la Belle au bois dormant, Qui va briser l'enchantement. Chantons la Belle au bois dormant, Qui va revivre au mois charmant. UNE VOIX (o.u quelques voix). — Debout, debout, la Belle, Si fraîche après cent ans! UNE AUTRE VOIX (ou qq. autres voix) — Qui chante? Qui m'appelle? Serait-ce le Printemps? LE CHOEUR Chantons la Belle au bois dormant, Qu'un prince éveille tendrement. Chantons la Belle au bois dormant, Qu'un prince éveille au mois charmant. — 35 — XXVIII. RENOUVEAU Gracieux et modéré Mélodie populaire bretonne. ■J?L n">f\ =4= :—. s. T4 V v ' j ' 1 " 9 t'- * C'est le temps où la ber . gè . re Fi - le sa quer nouille aux champs-, Je la vois pas-ser, lé - gè - re, j> , fa M cresc K lii m 1 ±=- Quand renaît le beau Prin-temps. Elleemmè-ne ses où - V=F= F1 V , ,. h SA m —y— tZ—$ ['■ ' ail - les, Ses moutons tou-jours bê-lants\ Et l'on voit sor J J> 1 j S m les brous . sail - les Des flocons de lai . ne blancs. La fauvette aux fraîches notes Chante dans ces jours bénis; Gais bouvreuils, pinsons, linottes, Jasent près de leurs doux nids. Les grenouilles, dans l'eau claire, Font entendre aussi leur voix. Tout se pare, tout veut plaire, Quand la fraise est mûre aux bois. Il s'élève dans l'espace Un bourdonnement joyeux. Près de moi l'abeille passe; Je la suis longtemps des yeux. Sur les champs de trèfle rose, Où l'Aurore a mis ses pleurs, Elle va, revient, se pos,j, Sans jamais froisser les fleurs. — 36 — XXIX. — VIVE LA ROSE Air d'une ronde populaire française. Le blé n'est plus en herbe : ) ,.< Vive la gerbe ! $ 1 Allons, faucille en main ! Au travail dès demain ! Allons, faucille en main! Vive la gerbe et le bon pain ! 3 Le dur soleil nous frappe : ( , . Vive la grappe! !S Fais-mus du vin sans eau, Gai solt/I clair et beau ; Fais-nous du vin sans eau. Vive la grappe et le tonneau ! 4 Deux pâtres sont en lutte : ) . Vive la flûte ! j En lutte de chansons, Jeunes filles, dansons, En lutte de chansons. Viv.e la flûte et les doux sons! 5 Voilà Lison qui passe : ) ,. Vive la grâce ! \ IS Le bois en est joyeux; Les bouvreuils sifflent mieux. Le bois en est joyeux. Vive la grâce et les beaux yeux! ro - se! A. dieu l'hiver mo.ro - se: XXX. — LA FÊTE DU VILLAGE Air d'un ancien noël français. Assez =£ff± vif et galment v N ji , i m r, r C'est au-jourd'hui fê - le; Rou.le,mon tam . bour! s » p — — r1—P— —F— On en perd la tê . te- Bien a .vant le jour. r « 0 J J —f P— 6 ff -F— Le sO-leil va lui m re, Tout le ciel est clair; m Et cliacun res - pi . re 2 Sonne, sonne, sonne, Cloche du hameau! Je ne vois personne Sous le vieux ormeau... Rien que la frimousse D'un gas matinal. Seul, il se trémousse Pour ouvrir le bal. La gai . té dans l'air. 4 Le violon grince ; Biaise arrive au trot; On dirait un prince, Tant il est faraud. Accourez, fillettes De seize à vingt ans, Fraîches violettes Du joli printemps ! Ce beau temps de Pâques Est ravigotant; Pierre, Antoine et Jacques Viennent en chantant. Çà, que l'on arrose Tambour et crincrin D'un petit vin rose Qui les met en train ! Vite, entrez en danse, Fleurs, rubans et nœuds! Marque la cadence, Bon violoneux! Fais le diable-à-quatre ; Racle avec vigueur ; Tu vas faire battre Plus d'un jeune cœur! XXXI. — LA SAINT-JEAN Mélodie populaire française. Gai, mais pas trop vite 1 1 Mes gas, partons en ban.de; On fê. te la Saint- ;— pl V -o ? r ' —1 M' P 1 ' a * Jean, On fê.le la Saint-Jean. Tout rit, de.pnis la 7T — r=^ B / B t r~ Etd lan.de Jus. (fu'au vieil 0. ce . an. Chez nous la joie est !?= i h— ? * . ■ g =»- gran.de, Le - jour de la Saint - Jean.. Mes.gas, le seigle pousse, Le foin coupé sent bon. (bis) Mangeons, là, sur le pouce, Pain bis et gras jambon. Déjà la poire est douce; Le cidre est toujours bon. Mes gas, dans les bruyères, Ce soir, on danse en rond, (bis) Les filles les plus fîères Peut-être souriront. Autour des flammes claires On danse tous en rond. Mes gas, les fiançailles Se font à la Saint-Jean, (bis) Flambez, joncs et broussailles, Au beau milieu de l'an! Mes gas, les épousailles Vont suivre la Saint-Jean. — 39 — XXXII. — LES JOUTES Chant des bateliers de l'Adour. Gai et bien rythmé Nos ba . te _ liers sont gens beu - reux, Toujours gail .lards, jamais peu.reux. Nos ba.te - liers sont gens heu. =£¥=■ h . » ■ 9 —— 7= . reux; ALIons les voir jou.ter entre eux! ~jhb x ./Y =à 0 ^ lan . ce, Frap.pant les durs pa. vois Au son du gai haut. P 'r r CJ .bois— Mal. gré les coups de bar.re Un vrai jouteur se ■A" J >, J k 1 - & J 1 " j 1 r car _ re, Et, fer - me comme un roc, At léqcr. Comme ils sont fiers! comme ils sont beaux! Quels frais rubans à leurs chapeaux! Comme ils sont fiers! comme ils sont beaux' Partez, rameurs! flottez, drapeaux! Champions, prenez bien garde; Un peuple vous regarde. Debout! c'est le moment! Joutez loyalement! Ami, toi qui chancelles, Imite les sarcelles ; Dans l'eau, la tête en bas, , Va prendre tes ébats ! Tra la ta la la la la la la la la ! 'Ira la la la la la la la la! 3 J'entends bravos, sifflets et cris; Le plus solide aura le prix J'entends bravos, sifflets et cris, Et toi, soleil, là-haut tu ris! Dis bien, soleil des fêtes, Qui flambes sur nos têtes! Hardi, les bons rameurs! Passez dans les clameui-s! Soufflez, ô vents du large! Hautbois, sonnez la charge! Tambours, donnez du cœurl Battez pour le vainqueur! Tra la la la la la la la la la la! Tra la la la' la la la la la ! XXXIII,— LES PETITS VENDANGEURS j. -1' p I r - sins.Vendan-geonsdès l'au 2 Oh ! l'aimable groupe, Les joyeux saints! (bis) Vivement, la soupe ! Qu'on ne tarde plus! En avant, folle troupe De bambins joufflus! , 3 Que chacun me suive ! Travaillez, ciseaux! (bis) Ah! la joie est vive Sur les frais museaux, « A-t-on vu, dit la grive, De pareils oiseaux? » Air d'une ronde populaire française. -re Les co - teaux voi . ro.re Nos jo - lis rai - sins._ La petite fille Suit les trois garçons, (bis) Va, revient, babille, Sœur des gais pinsons. La friponne grappille Entre deux chansons. On te voit, mésange; Prends un air contrit! (bis) Puis gazouille et mange, Si le cœur t'en dit. Dans les jours de vendange Tout le monde rit. — 42 — XXXIV. — LE RÉVEILLON Air d'une ronde française intercalée dans les Visitandines, opéra-comique de Devienne (1792). Gai et anime — -- —J ^==i P—* V=* i û 1 1 On ren. tre de l'e - gli - se, Rou . -jft* 1 (F 1 - h - 4 y r e •* -g . gi par l'âpre 1 ç «|,ft , i ver; 1 - -P—P—P—P-J ci, la nappe est / %■—c—p r mi . se vfV J 1-, h k De LP—p—• .vant un beau fe u -P P—P—P— clair. La poêle à K—F—M— Ti J • J j' ' —P— frire A l'air de ri. re;Sans nul sou.ci Rions aus . siî 2 Avant que l'on nous couche, Joyeux, nous souperons. Ah! l'eau vient à la bouche Pour l'oie et les marrons. La poêle à frire A l'air de rire; Sans nul souci, Rions aussi! 3 Brillez gaîment, lumières, Sur notre réveillon! Timbales et cuillères, Sonnez le carillon! La poêle à frire " A l'air de rire ; Sans nul souci, Rions aussi! J'ai vu dans une armoire Certain gâteau doré; Je crois que l'on va boire Un doigt de vin sucré. La poêle à frire A l'air de rire ; Sans nul souci, Rions aussi! 5 Après, paupières closes, On va rêver au ciel, Où sont les belles choses Qu'apportera Noël ! La poêle à frire A l'air de rire ; Sans nul souci, Rions aussi! 43 — 4 XXXV. — QUE VOULEZ-VOUS, LA BELLE „ . , Air d'une ronde populaire normande. Gai et bien rythme. 1er groupe tnïï£= m r g p r m — Que voulez-vous, la belle? Est-ce uu pe . til bou . -y \>—— 9 Fp .— k-p— à Lf—P—P—F—1 m ,J ifc 3E groupe P g P El y F P~T"Tk" ~P y ^ i - qnet?—Je veux un gros bouquet Qui soit de blanc muguet, ton - ' -r~- l$^ïX &r0,,Pes Oh! la fleur, la fleur nou-veLie,Oh! le gai rossi-gno.let! 1er groupe : 2e groupe : bis 1er groupe : — Que voulez-vous, la belle? ) , . Est-ce un gentil bonnet? $ IS 2e groupe : — Je veux un fin bonnet Quand le printemps renaît, Lonla. Les deux groupes : — Oh! la fleur, la fleur nouvelle! Oh! le gai rossignolet! 3 — Que voulez-vous, la bejle? ) Est-ce un ruban coquet? ) — Je veux ruban coquet, Dentelle et blanc bouquet, Lonla. Les deux groupes : — Oh! la fleur, la fleur nouvelle! Oh! le gai rossignolet! 4 1er groupe : — Que voulez-vous, la belle? Est-ce un mari bien laid? ,2e groupe : — Plutôt joli que laid, Mesdames, s'il vous plaît, Lonla. Les deux groupes : — Oh! la fleur, la fleur nouvelle! Oh! le gai rossignolet! | bis _ 44 — XXXVI. — L'ANE ET LE LOUP Mélodie populaire bretonne. Assez vif. | j, j, j J | Lt±. | J M | Cn jour que dans les bois fleu .ris, Lan.dé .ra.li . l J' -1' 1 j J; î 1-^-' U ^ f. F I f ^ dè . re,Tout seul,rê_vait mon A.negris, Landé.ra.li _ dé-re, t r i ç. Êtu 1 Ê ; Près d'une eau vive et claire, Un,deux,trois, dé-li. ru, i m f. i' J Si - re Loup se mon-tra, Lan.dé. ra.li - dé _ re. 2 Le Loup fit voirses blanches dents, Landéralidère, Le Loup roula ses yeux ardents, Landéralidère. « Ane, fais ta prière ! Un, deux, trois, délira, Car on te croquera, Landéralidère. » 3 Martin lui répondit : « Seigneur, Landéralidère, Je suis confus d'un tel honneur, Landéralidère. Maigre sera la chère, Un, deux, trois, délira, Que sire Loup fera, Landéralidère. i «Cheznous voustrouverezbien mieux, Landéralidère, Gigots en broche et cidre vieux, Landéralidère. Tout ce qui peut lui plaire, Un, drux, trois, délira, Votre Grandeur l'aura, Landéralidère. » 5 « Emporte-moi, reprit le Loup, Landéralidère ; Vraiment ceci me plaît beaucoup, Landéralidère. Donc, au grand trot, compère, Un, deux, trois, délira, Ou ta peau saignera, Landéralidère. » 6 Le Loup sur l'Ane allant au trot, Landéralidère, l Dans notre cour entra bientôt, Landéralidère. Ah! la plaisante affaire! Un, deux, trois, délira ; Vite, on vous l'éventra, Landéralidère. XXXVII. — LES NOCES DU PAPILLON Air d'une ronde populaire française. Animé et bien rythmé s v- -b-J =f—f—V- _I1 faut te ma,ri . er, Pa.pil . Ion couleur de H P ±Jfc=s M bp—t—£_J V-*- »— «M nei.gejll faut te ma.ri . er Par.de - vaut le vieux Mû. plus dotix [f ? j 111 r = 7= R - ^ =*= . rier. —Chers a . mis, me ma . rie . rai - je Sans me ; ■ r^ h m # r r 1 M= r • ' a— faire un peu pri . er? _H faut le ma.ri . si j K J . tT r r F-J ^ . er, Pa . pil . Ion cou.leur de nei . ge; Il V— » —h- —«ri r-' J ?=l r ' r i ) —# —H faut te ma ri . er Par . de . vant le vieux Mû . rier. 2 — Moi, dit le Limaçon, Pour loger ta Papillonne, Moi, dit le Limaçon, Je te cède ma maison,. — Ge qu'un brave cœur me donne, Je l'accepte sans façon. — Moi, dit le Limaçon, Pour loger ta Papillonne, Moi, dit le Limaçon, Je te cède ma maison. 3 — J'ai là, dit la Fourmi, Des fragments de vertes cosses; J'ai là, dit la Fourmi, Quelques grains de blé parmi. — Ah! le beau repas de noces! Tu régales ton ami. — J'ai là, dit la Fourmi, Des fragments de vertes cosses; J'ai là, dit la Fourmi, Quelques grains de blé parmi. — 46 — 4 — Moi, dit l'Abeille d'or, Mon dessert fera merveille; Moi, dit l'Abeille d'or, J'ai du miel liquide encor. — Grand merci, gentille Abeille, Qui partages ton trésor ! — Moi, dit l'Abeille d'or, Mon dessert fera merveille ; Moi, dit l'Abeille d'or, J'ai du miel liquide encor. 5 — Voici, cher Papillon, Pour le bal fifre et timbale, Voici, cher Papillon, La musique du sillon. — C'est aimable à vous, Cigale, C'est aimable à loi, Grillon! — Voici, cher Papillon, Pour le bal fifre et timbale; Voici, cher Papillon, La musique du sillon. 6 — Pour toi je vais briller, Dit le Ver luisant dans l'herbe. Pour toi je vais briller; Ne te fais donc plus prier. — Chers amis, tout est superbe; Je veux bien me marier! — Pour toi je vais briller, Dit le Ver luisant dans l'herbe. Pour toi je vais briller; Ne te fais donc plus prier. Remarque. — Il sera bon de faire (ihanter toutes les répliques du Papillon (vers 5 et 6 de chaque couplot) par une voix seule ou par quelques voix, et de no faire chanter les 4 pre¬ miers vers de chaque couplet que par une partie du chœur, le chœur tout entier reprenaat ces vers après les répliques du Papillon. ■Ët I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. (bis) X. XI. XII. XIII. XIV. XV. XVI. XVII. XVIII. XIX. XX. XXI. XXII. XXIII. XXIV. XXV. XXVI. XXVII. XXVIII. XXIX. XXX. XXXI. XXXII. XXXIII. XXXIV. XXXV. XXXVI. XXXVII TABLE DES MATIERES Le Chant des écoliers français. Les vaillants du temps jadis.. Aux morts pour la Patrie ... Le Soldat français Chanson bretonne Chanson des Pyrénées Chanson des Alpes Chanson provençale Chanson flamande Chanson d'Alsace. Chanson pour l'Alsace Le Vengeur La Chanson de Roland Le Chant du glaive Hymne des temps futurs - Amour filial La fête des Morts La fin du juste ■ Chanson de labour ■ La moisson • Les Marins de Groix • La Chanson du pêcheur Chanson de quête ■ Chanson de mai - Noël aux champs - La marche des rois ■ Sainte Geneviève ■ La Belle au bois dormant - Renouveau Vive la rosé • La fête du village - La Saint-Jean - Les joules - Les petits vendangeurs - Le Réveillon - Que voulez-vous, la belle L'âne et le loup , 20 21 22 23 24 25 27 28 29 30 31 33 34 35 36 37 38 39 41 42 43 44 . — Les noces du papillon 45 Coulommicrs. Imp. Paul BRODARD. — P2-13. iirrviT Ti"\TTT?*\T A T s'adresse aux petites filles et aux petits JVJUixlNxl.i-# garçons de 8 à 12 ans. Chaque numéro est illustré de superbes gravures imprimées en quatre couleurs et de dessins en noir. 'hirr\ict tatto\t a t est un vrai journal dont le principal souci MON JOURNAL, est d.être viJvant et amusant. Il public des romans, des anecdotes, des contes, des comédies qu'on peut aisément jouer et des histoires sans paroles. Il contient aussi des articles d'actualité où il traite, en les mettant à la portée des enfants, les questions dont tout le monde parle. MCVNT TrUTT?hJ A T procure à ses lecteurs les moyens de s'amuser JVJUJvixiiJj ^ pgu £ra;s en jeur indiquant les jeux de patience et des découpages et en donnant des modèles de robes de poupées faciles à executer. MONT T(~MTT?N A T assure donc aux enfants, en. dehors même i'iVJJN JtJUxvlN rit, du plaisir de la lecture, le moyen d'occuper leurs récréations d'une manière amusante et tranquille, ce que les parents ne manqueront pas d'apprécier. MCINT TOTTT?'WAT en®n ouvre chaque mois entre ses lecteurs i'IVJlN J VJUxvix/i.J_, d'attrayants concours dont les prix sont en général de beaux volumes, mais peuvent parfois réserver aux lauréats de véritables surprises. 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Une Enfant terrible. — Rose et violette. — Les épreuves de charlotte. CI-IÉRON DE LA BRUYÈRE (Mrae) : Giboulée. — Merle blanc. Violettes bleues. — Myrta. — L'Épée du Donjon. — Je le veux. — Fluette. — Blancs et Jaunes. — Le Trésor de Benteville. — L'oncle César. — La Fée d'aujourd'hui. — Petite Nièce. — Deux papillons. — Les Idées de Jacqueline. — Le Commandant Rabat-Joie. — Autour de Jeanne. DU PLANTY (M11* G.): Notre amie — La Tante Picot. | Germaine. — Le Bonheur de Michel. — L'Oncle Bonasson. — Mademoiselle Chou-Chou. — Miss Lolotte. — La famil'le Grinchu. — La cousine Gudule. — Trois Mauvais Diables. — Le Chateau de Grand'Mère. FLEU RIOT (M,Ie Z.) : Bigarette. — Le Petit Chef de famille. — Plus tard. — En congé. — Un Enfant gâté. — Tranquille et Tourbillon. — Cadette. FLEURIOT (suite) : Bouche-en-Cœur. — Gildas l'intraitabie. — Parisiens et Montagnards. LAJOLAIS (M,ne de) Mon amie Geor- — L'Intrépide Marcel. [gette. ..--m.. Les Grandeurs de Sophie. - Lili l'a dit. — Mon ami Jean. — Mon Jacques. — La Cousine de Suzanne. MAYNE-REID : Les Chasseurs de — A fond de cale. ^girafes. — A la mer ! — Bruin ou les Chasseurs d'ours. — Le Chasseur de plantes. — Les Exilés dans la foret. — Les Grimpeurs de rochers. — Les Vacances des jeunes Boers. — Les Veillées de chasse. — L'Habitation du désert. SÉGUR (Mme de) : Après la pluie. — Le Mauvais Génie. — Comédies et Proverbes. — Diloy le chemineau. — François le bossu. — Jean qui grogne et Jean qui rit. — La Fortune de Gaspard. — La Sœur de Gribouille. — La Sœur de Gribouille. — L'Auberge de l'Ange gardien. — Le Général Dourakine. — Les Bons Enfants. — Les Deux Nigauds. — Les Malheurs de Sophie. — Les Petites Filles modèles. — Les Vacances. — Pauvre Blaise. — Mémoires d'un ane. — Quel amour d'enfant ! — Un Bon petit diable. — Nouveaux Contes de fées. 3333*= ■ 'r LIBRAIRIE HACHETTE ET C» OUVRAGES DU M. MAURICE BOUCHOR Lectures populaires (Les). 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Saint-Simon (Les Mémoires de). Trois conférences-lectures par M. Maurice Pei.ûssoa, préface par Maurice Bouchor. Un vSl. îii-i6, cartonné . . 1 fr. Shakespeare, Macbeth, le roi'bèàr, 'scènes choisies et présentées - par M. Maurice Bouchor. Un vol. in-16, cartonné. ... 1 fr. — LuTe'mpëte, Gymbeline, le Songe d'une nuit d'été, scènes choisies et présentées "par MM. Maurice Bouchor cl Emile Legouis. "Un vol. in-16, cartonné . :. 1 fr. Voltaire. Quelgues récits, Zadig, Jeannol et Colin, choix publié par M. Maurice Bouchor. Un vol. in-16. cartonnée . . 1 fr. I "12S-iy r -'• 'GoulûmniiiîLs.-Imp. Paul BRODÀRD. - ) -, ' . : L . ■ 2-13. I 1