VICTOR BÉRARD DANS LE SILLAGE D'ULYSSE . ALBUM ODYSSÉEN LIBRAIRIE ARMAND COLIN î£"i ' '• - ^ ; \ - - -Y , . ■ DANS LE SILLAGE D'ULYSSE OUVRAGES DE VICTOR BÉRARD sur LES POÈMES ODYSSÉENS LIBRAIRIE ARMAND COLIN Les Phéniciens et l'Odyssée : I. — Les Iles de la Très-Verte 1 vol IL — Mer Rouge et Méditerranée 1 vol Les Navigations d'Ulysse : I. -— Ithaque et la Grèce des Achéens 1 vol II. — Pénélope et les Barons des Iles 1 vol III. — Calypso et la Mer de l'Atlantide 1 vol IV. — Nausicaa et le Retour d'Ulysse 1 vol Les XXIV Chants de l'Odyssée 1 vol Tables Odysséennes 1 vol SOCIÉTÉ « LES BELLES-LETTRES » Introduction a l'Odyssée 3 vol L'Odyssée, « Poésie homérique » : I. — Texte grec et traduction 3 vol IL — Traduction seule 3 vol III. — Texte seul 3 vol LIBRAIRIE BERNARD GRASSET La Résurrection d'Homère : I. — Au Temps des Héros 1 vol IL — Le Drame épique 1 vol LIBRAIRIE MELLOTTÉE L'Odyssée (Collection des chefs-d'œuvre delà littérature expliqués). 1 vol Wsco ®>HB À 35 VICTOR BÉRARD DANS LE SILLAGE D'ULYSSE PHOTOGRAPHIES DE FRED. BOISSONNAS 092 2144530 PARIS MCMXXXIII LIBRAIRIE ARMAND COLIN IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE 75 exemplaires sur papier de Rives avec gravures réemmargées, dont 5o exemplaires numérotés à la presse de 1 à 5o et 25 exemplaires hors commerce numérotés à la presse de 1 à XXV. Tous droits de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. Copyright 1933 by Max Leclerc and C°, proprietors of Librairie Armand Colin. â, !L A a t , A t _ A A VERTJSSEMENT Voici longtemps que, pour compléter la série de ses études odys- séennes, Victor Bérard annonçait à ses lecteurs un recueil de pho¬ tographies, où il devait donner Villustration de ses thèses et la preuve de chacune de ses assertions : des difficultés d'ordre pratique l'empê¬ chèrent toujours de faire paraître ce dernier volume de la collection. De mois en mois, d'année en année, il en différa la publication ; jusqu au jour où, brusquement, il fut enlevé par la maladie, sans avoir eu le temps d'en arrêter le détail de façon définitive. Reprenant aujour¬ d'hui son projet, nous publions cet Album Odysséen pour achever son œuvre et pour réaliser son dernier désir. Espérons ne pas avoir trahi ses intentions, ni trompé l'attente du public. Les photographies qui sont reproduites dans ce volume sont l'œuvre de Frédéric Boissonnas. C'est avec lui qu'au printemps de igi2, songeant à donner une nouvelle édition de ses Phéniciens et l'Odyssée, Victor Bérard entreprit de refaire le périple d'Ulysse dont, par une patiente étude, il s'était efforcé d'identifier toutes les étapes. Dans cette Méditerranée où rien ne change, il put retrouver intacts les sites et les paysages qui rendaient tout leur sens aux descriptions du Poète : tels qu'ils avaient dû apparaître au fils de — 5 — Laerte, lorsqu'il explorait les passes de la Mer du Couchant, tels, trois mille ans plus tard, on pouvait encore les voir au début de ce siècle. Nous voulons enfin remercier ici tous ceux qui nous ont aidés à réaliser cet ouvrage : Frédéric Boissonnas, aux souvenirs de qui nous avons maintes fois eu recours; Henri Prost, qui nous a si aimablement prodigué ses conseils ; Marcel Fortin, qui n'a épargné ni son temps ni sa peine pour obtenir de ses ateliers un travail irréprochable. C'est enfin René Langumier, qui a surveillé toute la publication de ce volume, avec le même soin qu'il mit toujours à revoir chacun des livres de Victor Bérard, pendant les dix années qu'il lui servit de secrétaire et qu'il fut pour lui le plus fidèle des collaborateurs. Qu'ils sachent combien nous leur en avons de reconnaissance. Jean BëRARD. Octobre 1933. L'épos a éclairé déjà les découvertes de l'archéologie égéenne ou 4 mycénienne, et cette archéologie a élucidé ou mis en valeur bien des mots, bien des détails, bien des épisodes de l'épos, que l'ex¬ plication littérale ou littéraire des philologues n'avait pas compris. La géographie homérique peut conduire à un double résultat similaire. U Odyssée n'est pas un simple assemblage de contes : c'est un document géographique, la peinture poétique, mais non déformée, d'une certaine Méditerranée, qui avait ses habitudes de navigation, ses théories du monde et de la vie navale, sa langue, ses Instructions nautiques et son commerce. Réciproquement, cette Méditerranée phénicienne, une fois explorée, nous explique l'ensemble et le détail des aventures odysséennes : Ulysse ne navigue plus dans une brume de légende, en des pays imaginaires; de cap en cap, d'île en île, il cabote sur des côtes que fréquentait déjà le commerce de Sidon. Les monstres atroces qu'il rencontre, les Phéniciens les rencontraient réellement et les signalaient à leurs pilotes, comme nos marins connaissent encore telle caverne du détroit de Messine. Les Anciens avaient coutume de chercher dans les poèmes homé¬ riques la source de toute science et de toute vérité, car une œuvre grecque n'est jamais un produit de la seule imagination; les poèmes homériques et surtout Y Odyssée ne sauraient être comparés aux énormes tératologies des Hindous ni aux folles rêveries des Arabes : _ 7 _ « Bâtir une vaine tératologie sans aucun fondement de vérité n'est pas homérique >» dit Strabon. Il vaut mieux rapprocher de Y Odyssée tels poèmes géographiques, utilitaires, que composèrent ou traduisirent les Grecs et les Romains pour codifier leurs découvertes et celles d'autrui. Il y aurait quelque irrévérence sans doute et une grosse erreur à pousser jusqu'à l'extrême ce rapprochement entre Homère et Scymnus de Chios ou Aviénus. On doit pourtant l'avoir présent à l'esprit. Il faut ne jamais oublier les tendances utilitaires de l'esprit grec. Les poètes grecs se proposaient d'abord d'instruire ou de moraliser leur auditoire : les poètes homériques avaient dû s'adapter aux mêmes goûts. Leurs contemporains écoutaient plus volontiers les vers qui pouvaient les servir dans leurs navigations. Tout en passant une heure agréable, ces hommes pratiques voulaient apprendre le chemin des eldorados, la longueur du voyage et le retour à travers la mer poissonneuse : « Ératosthène, dit Strabon, prétendait que tout poète ne cherche que l'amusement et non la vérité. » Mais une école adverse, celle « des Plus Homériques qui suivent l'épos vers par vers », savait que la géographie d'Homère n'est pas inventée, que « le Poète est, au contraire, le chef de la science géographique » : ses récits sont exacts, « plus exacts bien souvent que ceux des âges postérieurs; ils contiennent sans doute une part d'allégories, d'apprêts, d'artifices pour le populaire ; mais toujours, et surtout dans les Voyages d'Ulysse, ils ont un fondement scientifique ». Plus on avance dans l'étude des voyages d'Ulysse et mieux on vérifie la justesse de cette phrase : les descriptions odysséennes les plus fantaisistes en apparence contiennent toujours quelque copie précise de la réalité. Pour mieux illustrer l'exactitude des descriptions odysséennes, les cartes et les photographies des lieux sont d'un indispensable secours. Ces documents scientifiques donnent l'explication précise de tous les mots du Poète. Quand, autour de la Grotte du Cyclope, il nous décrit les chênes à panache et les pins au long fût, c'est qu'en réalité, actuellement encore, les rivages du Cyclope et la grotte elle-même sont ombragés de grands chênes et de pins-parasols, tout différents des chênes verts et des pins rabougris qui bordent les mers helléniques. W. Helbig protestait déjà contre les gens qui ne tiennent pas un compte rigoureux de tous les mots du texte : « Les épithètes homé¬ riques, dit-il, traduisent la qualité essentielle de l'objet qu'elles doivent caractériser ». Ce ne sont pas des épithètes poétiques que l'on puisse traduire ou négliger selon la fantaisie du moment. Il faut suivre la méthode des Plus Homériques, s'attacher à tous les mots de l'épos et, pour comprendre vraiment le texte, replacer l'ouvrage dans la série des livres analogues que, de siècle en siècle, de thalassocratie en thalassocratie, les marines méditerranéennes se sont fidèlement transmis : Instructions nautiques, Portulans, Pilotes, Flambeaux ou Miroirs de Mer... Remise en pareille série, Y Odyssée n'a rien à perdre de notre admiration ni de l'estime des littérateurs; tout au contraire : expliquée à la façon des Plus Homériques, elle prend une couleur et un relief qui en font une plus belle œuvre d'art et une œuvre personnelle. Non seulement on peut alors, avec de meilleures raisons, admirer cette poésie des Hellènes; mais on y peut reconnaître l'œuvre écrite, savante, le travail conscient d'un ou de plusieurs grands poètes. (Extrait des Phéniciens et l'Odyssée, t. i, pp. 209-216.) - . . , . -1 \ ' : 'V / : ■ >. :: ; ' : ' isssfïs OÙ y<4P TIÇ NqCfCOV lTTTtf]XoCTOÇ OÙS' euXeC^qv, a" 9' aXl kekxcatai- MB&icr) Sé te Kal TtEpl TtaaÉcov. Dans nos îles, tu sais, nous n'avons ni prairies ni pistes à chevaux : ce ne sont que talus de mer, et mon Ithaque encor plus que les autres (IV 607-608). 6. LEUCADE : LA PLAINE • . .v • •V • ■ • ■ " h ■ n® : 1 ■ • " : - ■ . ■ V-;... v';« ' V ' m -sS:.-'' ; :: p :■ : A'-P-: v;#?® JÇ- ; sap - .;■ < \ - < • llffi '• - ' - ' \ '• -/• .• • - • - IfS?*. ' •<• -:.y: .yh'tœJ' .'- . - .-V 12. LES PORTS JUMEAUX : PORTO VISCARDO ectti Se tic; vfjaoç pÉC8upoL... Il est en pleine mer, dans la passe entre Ithaque et la Samé des Roches, un îlot de rocher, la petite Astéris, devant les Ports Jumeaux avec leurs bons mouillages (IV 843-847). ■ ■JL ■ otutàp ETTr)v TtpTr)v âicTT]v °!0<4icr|ç à£icr|ou, vf]uprj e5Sov, Bopéca ûtt' Lcoyrj. Puis il s'en fut coucher près des porcs aux dents blanches, sous le Creux de la Roche, à l'abri du Borée (XIV 53a—533). 17-18. LES GROTTES D'EUMÉE - . - —_s ' ' ïsSffg I , I I ' ! |4 [■ ■ ■ ■ 1 y : V'// 'i?& II S fc"-. ".'g- : • i ■ 19. LA SOURCE ARËTHUSE ... ocl Se vÉpovTou nàp KopocKoç ttétpr) ettC te kpr)ur] aApE0oûar|... Us ont leurs tects au bord de la Pierre au Cor¬ beau, sur la source Aréthuse (XIII 407-408). 20-21. ARÉTHUSE ET LE SENTIER EN CORNICHE Sèç Se poi, e" tioBI toi pSiraXov texpr)péuou IotI, crKr|pÎTTTEa0', ItueI rj cfion:' apiacfxxXÉ' eppeuai oûSôv. Mais encore un cadeau : tu dois bien avoir là un bâton de coupé; il me faut un appui; vous disiez que la route est plutôt un glissoir (XVII ig5-ig6). fj y<&P £g>t| y' ?iu ttCJTtEToç* ofl tivl téacrq avSpffiv qptbcùv oùt' qTTetpoio pcXodvqç o3t' aûxrjç NBducqç. Sache que notre maître avait la vie très large : ni sur ce continent, dont la côte noircit, ni dans Ithaque même, aucun autre héros n'avait aussi grand train! (XIV 96-98). il ipig . 1 !» 22. VUE DE LA PIERRE DU CORBEAU 23. LE PORT DE PHORKYS : PORT VATHY tî>ôpKuvoç Se tu; eotl Xipqv ctXtoio yÉpovToç ev Sf]pOpf|£Ç ECXCTl XdcïVOL... Et r on trouve tout près la sainte grotte obscure et charmante des Nymphes, qu'on appelle Naïades. On y voit leurs cratères, leurs amphores de pierre... (XIII io3-io6). XipÉvoç ttoXu6ev0Éoç pÉXocLvcxv eti' r|ti£tpolo ol S' ote Si1) vfja pÈv o'i ys Èvxàç "kovxo Epuaootv... Quand ils furent entrés jusqu'au fond de la rade, à la grève, on tira d'abord le noir vaisseau... (XVI 3a4-3a5j. lilli mm ' ?>'.•, H 29. L'ACROPOLE ET LE PORT fjSr) tmèp TtôXioç, o0i 0' "Eppouoç Xocpoç ecttlv, rjoi klcùv, ote vq6pou... Ils poussaient hors du porche et de l'entrée sonore, vers les blés de la plaine (III 4g3-4g5). 46. LES ILES POINTUES : LES OXIAI fj Se «Psàç êtté6lç l^ouai. ... Une fille d'Atlas, cet esprit malfaisant, qui connaît, de la mer entière, les abîmes, et qui veille, à lui seul, sur les hautes colonnes qui gardent, écarté de la terre, le ciel (I 5a-54). » uP0^0 ^(isplç f\6aaaoL, teO^Xei 8e aTotcpuArjcu,.. Au rebord de la voûte, une vigne en sa force éployait ses rameaux, toute fleurie de grappes (Y 68-69). 59. ATLAS ET Kpfjvou 8' kE,etr\q TttoupEÇ péov 6Sr]ôta Gupôv. Si je reste à veiller sur le bord de ce fleuve, quelle nuit angoissée! et quand me saisiront le mauvais froid de l'aube et la rosée qui trempe, gare à la défaillance qui, me faisant pâmer, m'achè¬ vera le cœur! (V 466-468). 71. LES BRUMES DU MATIN 72-73. LES LAVOIRS DE NAUSICAA At 8' OTE 8f) TTOTapOÎO p6oV TIEpLKOtXXé' ÏKOVTO, ev0' fjxoL TtXuvol rjcrcxv ltrr)etauo(, TtoXù 8' îîScop KaXèv UTTEKTTpÔpEEV pàXot TtEp pUTtétOVTa KaBfjpoa... On atteignit le fleuve aux belles eaux courantes. Les lavoirs étaient là, pleins en toute saison. Une eau claire sortait à flots de sous les roches, de quoi pouvoir blanchir le linge le plus noir (VI 85-87). 74. LA PLAINE DE ROPA ocppa pév k' aypoùç ïopEV Kal Epy' avGpcimcav, TÔcppa aùv dp.cpiTT6Xoi.aL g£0' r]fu6vouç Kal apa£,av KapTtaXlpcoç lp)(Ea0aL... Tant que nous longerons les champs et les cul¬ tures, suis, avec mes servantes, les mules et le char : vous presserez le pas... (VI aôg-aôi). 75. LA ROUTE DANS LA PLAINE LES OLIVETTES DE LA PLAINE Sit)0(j.eu ayXaôv ctXaoç =A0T)vr)ç ay^i keXeûBou ouyEtprav ev SÈ Kpr|vr) v&ei/ ocpcpl Se XEipcov... Sur le bord du chemin, nous trouverons un bois de nobles peupliers : c'est le bois d'Athéna; une source est dedans, une prairie l'entoure... (VI 291- 292). 78. LE BOIS SACRÉ D'ATHÉNA ET LA SOURCE ev0' ayopt), KaXèv rioCTLSf]iov apcpCç,... ...et, dans ce même endroit, le beau Posidion qu'entoure l'agora... (VI 266). 88. L'AGORA DES PHÉACIENS : L'ISTHME PLAT ... tj Sà jiiiXa ct)(e86u rjXu0£ TtovToTiôpoç ur)Oç pCpcfxx êicoKopévr)- Tfjç Sè o-^eBov rjX0' 3Evoct£x0cùv, oç piv X8(xv E0T) ke Kod Eppt£(aa£v ev£p0EV )(£Lpl KotTotTTpTjVEL âXâaac;. Le croiseur, arrivant du large, était tout proche; il passait en vitesse : l'Ebranleur de la terre fit un pas, étendit la main et, le frappant, l'enracina au fond des eaux comme une roche (XIII 161 — 164) ■ "EvBev 8' êvvfjpap c[)£p6pr|v oXoolct' ocvé^oicti TtÔVTOV ETt' L)(0UÔEVt'* OCUTap 8eIÇ(ScTT) ETlÉ6r)pEV yodqç Acûxocpâycov, oï t' avBivov EÎSap ÊSouaiv. Alors, neuf jours durant, les vents de mort m'emportent sur la mer aux poissons. Le dixième nous met aux bords des Lotophages, chez ce peuple qui n'a, pour tout mets, qu'une fleur (IX 8a-84). Nfjaoç etielt' =EXâ)(ELa TtapÈK XipÉvoç tet&vuotou., yoctr|ç KuKXÛTtcov oùte aj^ESèv o£(x' orné xr)Xoû... eu0a KOtTETtXéopEV, kocl xlç 0eoç fjyepoveuev. Au devant de leur port, ni trop près ni trop loin de cette Cyclopie, s'offre l'Ile Petite... C'est là que nous entrons:un dieu nous pilotait (IX 116-117, x4a)- KukXcùttcùv S' êç yaîav eXeucoo^ev Eyyùç eôvtcov kocttvov t'... La terre des Yeux Ronds était là toute proche : nous voyions ses fumées... (IX 166-167). : LE PAUSILIPPE 9. LE PAYS DU CYCLOPE àXK' ote S?) t6v )(Spov acfuicépE©' Êyyùç êôvxa, EV0a S' eti' êa)(aTLfj ctttéoç elSo^ev cty)(i 0aXûcrarjç ûijirjXôv, 5Éq... Nous eûmes vite atteint l'endroit, d'ailleurs tout proche, où sur le premier cap et dominant la mer, s'offrait à nos regards une haute caverne, ombragée de lauriers (IX i8i-i83). !- la cour de polyphème KCll Yàp BaOp' ETETUKTO TTeXàpiOV, OÔSÈ EKEl avSpt y£ aiTotpdtym àXXà pfo uXf|£VTi ùi|jr)XSu ôpécov, o te cpaivEToa otov an' aXXeav. Ah! le monstre étonnant! il n'avait rien d'un bon mangeur de pain, d'un homme : on aurait dit plutôt quelque pic forestier qu'on voit se détacher sur le sommet des monts (IX 190-193). 108. LE PIC FORESTIER : ASTRONI o" Ttpîv pév ttox' evouov £v Eupu)(6pcp cyttepecr| aYX0U KukXôttcov, àvSpôv ûtt£pr|vopE6vTcov... Jadis, ils habitaient Hauteville en sa plaine; mais, près d'eux, ils avaient les Cyclopes altiers... (VI 4-5). 111. HYPËRIE : CUME VUE DE LA MER —■ 116. ÉOLE ACCUEILLANT AloXtr|V 8' âç vfjuov otc|Hlcép£0,. ev0OTÉpe»0EV, axial 8è Ttpo6Àf]TEÇ êuavTCaL aXXr)Xr|aiv f Êv ai6p.au TtpoÉ^ouai, àpaii] 8' elctoSôç eotlv. Nous entrons dans ce port bien connu des marins : une double falaise, à pic et sans coupure, se dresse tout autour, et deux caps allongés, qui se font vis- à-vis au devant de l'entrée, en étranglent la bouche (X 87-90). 123 . LE PORT DES LESTRYGONS : PORTO POZZO CIRCÉ ET LE PAYS DES MORTS 128. I.'ILE DE CIRCÉ : MONTE CIRCEO Nous gagnons Aiaié, une île qu'a choisie pour demeure Circé, la terrible déesse douée de voix humaine... (X i35-i36). Alodqv 8' tç vf]aov Sr)£aav VqCJOV, Tï] V TTÉpl TtOVTOÇ aTIEtpiTOÇ ECJTECpOCVCOTOCL' auxi1] 8è xBapaXf] ke^tou1 Komvèv S' Ivl pÉaaq ISpaKov ôcf>0 S " . '* -. - -' ^ • ,>J , ''a:' ■ Iv0' 3Aktt) t' 'EXâ)(ELa Koveh-]ç paicpott t' aiyeipoi kal Itéou wX.£olKC(pTToi, vfja pèv auToO KÉXcrou etc' 'flkeavs (Joi0uS(vfl. Quand vous aurez atteint le Petit Promontoire, le bois de Perséphone, ses saules aux fruits morts et ses hauts peupliers, échouez le vaisseau sur le bord des courants profonds de l'Océan (X 5oç)-5 11 ). 147. LE LUCRIN ET LE PAYS DES MORTS ... a\ae0VE(r|ç poucpat t' aïyelpol Kod lté ai raXEoCKapruoi... ...le bois de Perséphone, ses saules aux fruits morts et ses hauts peupliers... (X 5og-5io). 149. LES SAULES DE PERSÉPHONE 150-151. LES SOURCES CHAUDES DU LUCRIN Êv8À£yÉ0COV TE pÉOUOl Kqicutôç 0', oç Si1) ZTuyèç SSaTÔç eutiv à-nopp<&£,. Avance jusqu'aux lieux où l'Achéron reçoit le Pyriphlégéthon et les eaux qui, du Styx, tombent dans le Cocyte (X 513—5x4). DE SIRÈNES EN SKYLLA Zeipfjvotc; peu TtpÔTov âtpl^eou., aY p<4 te Tt&VTOtc; avBpâmouç GéAyouaiv, oxlç acfieaç elaacf>tK:r|Tou..., qpevou eu Àeipffivi- TtoXùç S' apcp' oaxeôcfiiu Bit; àvSpSv TtuBopéucov Ttepl Se piuol pivûBouaiu. Il vous faudra d'abord passer près des Sirènes. Elles charment tous les mortels qui les appro¬ chent..., et le pré, leur séjour, est bordé d'un rivage tout blanchi d'ossements et de débris humains (XII 3q-4û, 45-46). ot SÈ Sijco ZkôtteAoi1 o pèv oôpavèv EÔpèv ik&vei ê^Etr] Koputprj... L'autre route vous mène entre les Deux Écueils. L'un, dans les champs du ciel, pointe une cime aiguë... (XII 73-74). HHH auxàp Êyfà koitcxSùç icXuTà T£u)(Éot Kocl Sûo SoOps poucp' Iv XEpaUi iXàv sîç ÏKpux vr)8ç e6oavov Tipàpqç. Je revêts mes armes glorieuses, je prends en main deux longues piques et je vais me poster au gaillard de l'avant (XII 228-280). 161. LE PORT CREUX : MESSINE cjTr]ia pfjX' "fTTEptovoç 'HeXColo. Nous voici chez le dieu, en cette île admirable du Soleil, fils d'En Haut, où l'on voyait en foule ses beaux bœufs au grand front et ses grasses brebis (XII 261-263). 162. LES BŒUFS DU SOLEIL ev0ev (j.èv yàp riÉTpou °ETIr|p£cf>£Ec;■ TTpoxl 8' auxàç KOpa pÉya po)(0£Î KuavâmiSoç 'Aircjuxptxriç1 nXayxàç Sf] toi x&ç y£ 0eoI p.<5ncap£c; KaXÉouai. On trouve, d'un côté, les Pierres du Pinacle, où rugit le grand flot azuré d'Amphitrite : chez les dieux fortunés, on les appelle Planktes (XII 5g-6i). 164. LA PASSE DES DEUX PIERRES CIFfÇE Monte Lac Averne Porto PozzoSbVCap de l'Ours LÈSTRYGimà^ l urne. Circeo Cap Pausitippe Leucade\ Céphalonie Sf Zante '.sKsPointuesX£>~1 ^ Phère tiG/bra/ta WeJ"r^^r / A \ /Atlas ^ M ont-a ux-Sing es f CALYPSO ITINERAIRE D'ULYSSE DANS LES DEUX MERS DU LEVANT ET DU COUCHANT o Tpoie INDEX1 LE ROYAUME DES ILES Cf. Les Navigations d'Ulysse, t. i, Ithaque et la Grèce des Achéens, ch. v, vi et vri. 1. Ithaque et Samé la Haute. Vue prise du cap Glarentza; à droite Ithaque, dont les montagnes paraissent peu élevées à côté des hautes cimes de Céphalonie qu'on aperçoit à gauche. On distingue, séparés par une dépres¬ sion, les deux massifs montagneux dont se com¬ pose Ithaque, le Nérite et le Neion de l'Odyssée. Cf. pp. a 16-218, et carte en face p. 209. 2. Ithaque entre-deux-mers. Ithaque entière vue d'Arkoudi. Au dernier plan à droite, der¬ rière l'entrée du canal d'Ithaque, on aperçoit la côte de Céphalonie. Cf. pp. 269-270 et 4og-4io. 3. Le Canal d'Ithaque. Entrée sud du canal. A droite, Céphalonie avec le cap Dekalia, à gauche, Ithaque et la pointe Saint-André. Cf. carte en face p. 17. 4. L'Ithaque de Doerpfeld : l'Isthme de Leu- cade, vu du mont Maioménosou Skaros. Dans l'antiquité déjà, Leucade était rattachée au continent par un isthme boueux que les colons corinthiens durent percer d'un chenal. Pas plus qu'aujourd'hui ce n'était une île. Pour la réfu¬ tation des théories de M. Doerpfeld, qui veut voir en Leucade l'Ithaque de Odyssée, cf. pp. 209-229, 385-388, 394-3g5, et carte en face p. 36p. 5. Leucade : Port Vliko. Le Port de la Ville d'après M. Doerpfeld, vu du mont Skaros. Cette immense rade est le type des refuges fréquentés par les flottes des temps modernes, mais mal adaptés aux besoins des marines pri¬ mitives. On aperçoit, à droite du goulet, la plaine de Nidri. Cf. pp. 4oo-4o2, 438-43g et carte en face p. 384. 6. Leucade : la Plaine. Vue de la plaine de Nidri, prise des premières pentes du mont Skaros. C'est au milieu de cette plaine que M. Doerpfeld a entrepris des fouilles et a retrouvé des restes de civilisation préhellénique. A gauche, l'endroit où il situe le Port de la Ra¬ vine et au fond, à droite, les eaux dormantes de Port Vliko. Cf. pp. 263-264, 3go-3g3 et 4ii-4i5. 7. La Mer des Ilots. Vue prise du sommet du mont Skaros. A droite, l'entrée de Port Vliko; à gauche, d'avant en arrière, les îlots de Socava, Madouri, Sparti, Skropidi, Skropio, puis Méganisi, étalée comme un poulpe sur la mer et flanquée de Tiglia. A l'horizon, on aperçoit à gauche la côte de Kalomo, derrière laquelle on devine les Echinades, et à droite Atoko. Cf. pp. 238 et suivantes, 3g3-3g4 et carte en face p. 353. 8. Doulichion, l'Ile Longue : Méganisi. On voit au ras de l'eau l'immense bras que Méga¬ nisi projette vers le Sud-Est. Au premier plan, la côte d'Arkoudi; dans le lointain, à gauche, les montagnes plus claires de Leucade et, à droite, celles du continent. Cf. pp. 246-248. 1. Cet Index a été rédigé d'après les notes de Victor Bérard. Le lecteur y trouvera les quelques précisions indispensables à la compréhension des photographies, avec des références aux principaux passages des Navi¬ gations d'Ulysse qui s'y rapportent. L'indication du tome est donnée en tête des chapitres, celle des pages à chaque photographie. INDEX 9. Doulichion, l'Ile au Froment. Vue prise entre Vathy et Spartokhori. Les plateaux pier¬ reux de Méganisi offrent encore aujourd'hui d'assez vastes étendues cultivables qui expliquent l'épithète de TtoXûmipov, l'« Ile au Froment », qui lui est donnée dans XOdyssée. Cf. pp. 4a8- 4ag et carte en face p. 432. 10. L'Ilot d'Astéris : Dascalio. Vue prise depuis le canal d'Ithaque en direction du Sud. Cf. pp. 3o6-3o7 et carte en face p. 17. 11. Vue de Dascalio sur le Détroit. Das¬ calio est tout entière entourée de brisants et de roches aiguës, sans port ni refuge. Au pre¬ mier plan, les ruines de la tour qui surmonte l'îlot. Derrière, l'enfilade du canal avec, à gauche, Ithaque et, à droite, Céphalonie. Cf. pp. 3i8-320. 12. Les Ports Jumeaux : Porto Viscardo. Vue prise des collines à l'ouest de Porto Vis¬ cardo. On aperçoit les deux anses jumelles du port, avec la langue de terre qui les abrite des coups de vent du Nord; à droite, derrière le canal, les deux promontoires septentrionaux d'Ithaque. Cf. pp. 3o3-3i7, 44i-44a et carte en face p. 353. 13. Céphalonie : la Cote de Guette. Vue prise d'une embrasure du château de Viscardo en direction du Sud. Dans le canal d'Ithaque, on distingue, au ras de l'eau, Astéris. Cf. pp. 317-318 et 443-444. ITHAQUE Cf. Les Navigations d'Ulysse, t. 1, Ithaque et la Grèce des Achéens, ch. vi, et carte en face p. 17. 14. Le Port de Télémaoue : Port Saint-André s'ouvre à la pointe sud d'Ithaque et offre un abri aux navires qui ne peuvent remonter le canal. C'est là qu'Athéna conseille à Télémaque d'aborder, pour échapper à l'embuscade des prétendants qui croisent dans les parages d'As¬ téris. Vue prise au fond du port; dans le lointain, la côte de Céphalonie. Cf. pp. 276-278, 324, 35o et carte en face p. 224. 15. La Montée chez Eumée. Depuis le Port Saint-André, dont on aperçoit en bas la grève, on peut, en suivant le fond du ravin, atteindre en une heure le plateau de Marathia. Par delà les eaux du canal d'Ithaque, les monts de Céphalonie, avec l'avancée du cap Dekalia, se profilent à l'horizon. Cf. pp. 278, 35o et carte en face p. 224. 16. La Pierre du Corbeau: Marathia. Vue de la falaise abrupte qui termine au Sud-Est le pla¬ teau de Marathia. C'est la Grand' Pierre dont Ulysse parle à Eumée au chant xiv de X Odyssée (vers 3gi-4oo). Cf. pp. 267, 326-328 et 34g. 17-18. Les Grottes d'Eumée. Sous la falaise de la Pierre du Corbeau s'ouvrent plusieurs grottes : devant l'une d'elles, Eumée avait construit sa cabane et l'enclos de ses porcs. Cf. pp. 343-349- 19. La Source Aréthuse, appelée aujour¬ d'hui Parâpigadi, sourd plus bas sous la Pierre du Corbeau. Les indigènes du plateau y viennent encore faire leur provision d'eau. Cf. pp. 283-284 et 342. 20-21. Aréthuse et le Sentier en Corniche. Vues prises non loin de la source Parapigadi. Cf. pp. 34i et 352. 22. Vue prise de la Pierre du Corbeau. Sous les branches du vieil olivier, par delà le dernier cap d'Ithaque, on aperçoit dans la brume la côte de Leucade et les montagnes d'Acarnanie. 23. Port de Phorkys : Port Vathy. Vue prise des hauteurs au Sud-Ouest du port. A gauche, le goulet étranglé entre les collines. A droite, au fond du port, les maisons de Vathy, capitale actuelle de l'île. Cf. pp. 273, 278-282, et carte en face p. 273. 24. Les Eaux dormantes du Port, vues des collines à l'Est du goulet. Au fond, l'île du Lazaret et les maisons de Vathy. Cf. pp. 32g-33o. INDEX 25-26. La Grotte des Nymphes s'ouvre à mi- pente de la montagne au-dessus de la baie Dexia. En haut, l'entrée étroite de la caverne et en bas, l'intérieur tapissé de stalactites. Cf. pp. 281, 334-336 et carte en face p. 273. 27. Le Neion vu de la Grotte des Nymphes. En bas du ravin, la baie Dexia avec l'îlot Katzurbo-Nisi. Au fond, par delà le golfe de Molo, la montagne du Nord de l'île, le Neion de l'Odyssée. Cf. pp. 271-273 et 288. 28. Le Port de la Ville : Port Polis. Vue prise des hauteurs au Nord du port. Au dernier plan, la côte de Céphalonie. Cf. pp. 220-221, 285-288 et 36o. 29. L'Acropole et le Port. Port Polis vu du Nord-Est à mi-chemin de Stavros. Des fouilles ont été entreprises en 1930 et 1931 par M. W. A. Heurtley et Miss Benton dans le Nord de l'île, notamment près de Stavros et de Peli- kata (voir le compte rendu dans le Journal of Hellenic Studies, t. li, 1931, pp. 195-196 et t. lu, 1932, pp. 245 sqq.). Mais il ne semble pas qu'elles leur aient permis de déterminer avec précision l'emplacement de la ville. A s'en tenir uniquement au texte de l'Odyssée, c'est plutôt sur les pentes et les hauteurs qui dominent le port au Nord et au Nord-Est qu'il faut chercher le manoir et la ville d'Ulysse. Cf. pp. 286-288 et 367-369. 30-31. Le Port de la Ravine : Frirais. En haut, derrière la jetée moderne, au pied des pentes abruptes de la montagne, le port et les maisons de Frikais. En bas, la Ravine qui se jette dans le port : torrent tumultueux à la sai¬ son des pluies, ce n'est, pendant le reste de l'année, qu'un lit de pierres. Cf. pp. 255-256, 273-274, 288 et 362-363. 32. Le Col entre les deux Ports. Vue prise près de Stavros en direction de Port Frikais. Cf. p. 368. 33. Le Domaine de Laerte. Vue de la baie d'Aphalais. C'est dans cette partie septentrio¬ nale de l'île, encore aujourd'hui la plus riante et la plus fertile, que Laerte s'était retiré. Cf. pp. 288-289 et 36i-3Ô2. LE VOYAGE DE TÉLÉMAQUE Cf. Les Navigations d'Ulysse, t. 11, Pénél ope et les Barons des lies, ch. ni et iv. 34. Le Lac Splendide : Kaiapha. Cette vue des grandes lagunes qui festonnent la côte de Triphylie est prise non loin de Kaiapha. Cf. pp. igo-ig6, 242, 280, 3i6, 3ig et carte en face p. 161. 35-36. La Pylos des Sables : la Plage. Sur ces immenses plages de sable du golfe d'Ar- cadie, sans roches et sans écueils, on peut, comme le fait Télémaque (Odyssée, ni 10-12), aborder droit du large sans aucune manœuvre. Cf. pp. 186 sqq. et carte en face p. 201. 37. La Route des Sables. Vue prise près de Kaiapha. 38-39. La Porte des Sables et le Pied du Samicon. Le Samicon, dernier contrefort de la chaîne du Kaiapha, ne laissait à son pied, dans l'antiquité, qu'un étroit passage au bord de la mer, une « porte » comparable à celle des Thermopyles. Aujourd'hui, les atterrissements de l'Alphée et des autres fleuves côtiers ont fait reculer la mer d'un kilomètre environ. Les deux vues sont prises du Sud. Cf. pp. 198, 221, 224, 3ig-328 et carte en face p. 201. 40. Les Ruines du Samicon et le Domaine des Néléides. Vue prise au sommet du Sami¬ con. A gauche, au premier plan, les restes de la muraille; au pied de la montagne, la plaine, les lagunes et la mer. Cf. pp. 198, 32 2 et carte en face p. 201. 41. Pylos : les Collines et la Plaine. Vue prise à quelque distance au Nord de Kakovatos. Derrière la vaste étendue de la plaine, on aperçoit les croupes du Kaiapha et à droite, plus en avant, les collines sur l'une desquelles INDEX se dressait la haute ville de Nélée. Cf. pp. 186 sqq., 288-290, 3i5, 319 et carte en face p. 272. 42. La Route de Télémaque. Entrée de la vallée qui monte de Zacharo vers les hautes terres et qu'emprunte la route conduisant à Aliphéra, la Phères de Dioclès. Cf. p. 299 et carte en face p. 272. 43. Sur le Chemin d'Auphéra. Vue prise près de Tsorvatsi, en direction de l'Ouest. Cf. p. 3o2 et carte en face p. 201. 44. La Trouée d'Aliphf.ra. Vue prise peu avant Aliphéra sur le défilé qui descend à la vallée de l'Alphée. Cf. pp. 208 sqq., 3o6 sqq. et carte en face p. 201. 45. Phères : les Blés de la Plaine. Vue de la plaine d'Aliphéra. Cf. p. 309. 46. Les Iles Pointues : les Oxiai, vues du cap Glarentza. Cf. pp. 262-271 et cartes en face pp. 192 et ig3. CALYPSO Cf. Les Navigations d'Ulysse, t. 111, Calypso et la Mer de l'Atlantide, ch. u, m, iv et v. 47-48. Les Colonnes du Ciel. En haut, se détachant sur les montagnes plus basses du con¬ tinent, les deux cimes pointues de Gibraltar, vues de la côte africaine du détroit. En bas, les croupes jumelles du Mont aux Singes ou Petit Atlas, vues de la côte européenne. Cf.pp. 227-243 et carte en face p. 12 5. 49. Le Rocher de Gibraltar. Vue prise du détroit. Cf. pp. 24i, 307, 321-323, 346 et carte en face p. 309. 50. Atlas : le Mont aux Singes, vu de la rade de Ceuta. Les Instructions nautiques signalent encore les lourdes pannes de nuages qui coiffent d'ordinaire le sommet de la mon¬ tagne et ont fait naître la légende d'Atlas por¬ tant le ciel. Cf. pp. 229-234, 373 et carte en face p. 228. 51. Atlas vu de Ceuta. Vue prise de la cita¬ delle. Cf. carte en face p. 357. 52. Perejil : l'Ile de la Cachette. Vue prise de la mer; la haute table rocheuse de l'île se détache sur les derniers contreforts du Mont aux Singes. Cf. pp. 243-260, 3i6-333. 53. La Falaise de Perejil. Avec sa haute falaise à pic, l'île de Perejil est un vrai « nom¬ bril des mers », au sens où l'entend le Poète. Cf. pp. i44-i58 et carte en face p. 245. 54-55. L'Anse de la Cachette, appelée aujour¬ d'hui Anse du Roi, dont le fjord s'enfonce dans la falaise de Perejil. En haut, le long bras de mer entre les deux parois du rocher; en bas, le fond de l'Anse vu de la caverne qui la termine. Cf. pp. 328-332, 382-383 et carte en face p. 365. 56. Le Golee de Benzus, vu de l'Est. Au fond, à droite, la double cime caractéristique du Mont aux Singes, devant lequel on distingue la falaise de rochers où s'ouvre la Grotte de Calypso. Cf. pp. 352, 356, 362 et carte en face p. 357. 57. Le Pays de Calypso : Benzus. Vue prise au pied du Mont aux Singes en direction de l'Est. A gauche, sur les pentes qui descendent à la plage, l'une des vieilles tours de guette qui surveillaient le détroit; dans le lointain, le haut promontoire de Punta Blanca. 58. La Montée chez Calypso. Vue des prairies et des bosquets de lauriers qui descendent de la grotte vers le fond du golfe. Cf. pp. 363-364. 59. Atlas et la Grotte de Calypso. L'en¬ trée de la grotte est visible à gauche sous la paroi de rochers tapissée de plantes grimpantes. Dans le lointain, une des cimes du Mont aux Singes. Cf. pp. 354-371 et carte en face p. 365. 60. La Grotte aux Quatre Sources. Vue prise devant l'entrée de la grotte. Au pied du rocher, à gauche, on aperçoit sous la voûte la bouche des deux premières sources et celle de la troisième au pied de l'indigène accroupi. La quatrième, cachée par un buisson sur la photo¬ graphie, coule un peu plus à droite. Au pre- INDEX mier plan, sous les branches du figuier, un bassin carré, construit par les indigènes pour servir d'abreuvoir. Le site, presque intact en 1912, est méconnaissable aujourd'hui. L'entrée de la grotte est fermée par un mur de maçonnerie et les quatre sources sont captées pour alimenter les casernes de Ceuta. Cf. pp. 354-371. 61-62. Les Sources. Vues prises à l'entrée de la grotte. Au pied du rocher, le ruisseau d'onde claire qui s'échappe de la quatrième source et dévale vers les prairies qu'on aperçoit à l'arrière-plan. Aujourd'hui,le ruisseau ne coule plus à l'air libre : il est canalisé dans une con¬ duite de ciment. 63. Les Arbres de Calypso. Malgré les dévas¬ tations des indigènes, cette rive africaine du détroit est restée la « terre aux arbres » de l'Odyssée, comme en témoigne ce caroubier géant. Cf. pp. i58-i65, 326-227 et ^77. 64. Le Ruisseau des Peupliers. Comme aux temps de la fille d'Atlas (Odyssée, v 64), les prairies humides de Benzus sont bordées de longues haies de peupliers. Cf. pp. 227-228. 65. Le Bois des Arbres morts. Vue prise au cap Leona. Oliviers et cyprès desséchés par les vents de l'Océan « tous morts depuis long¬ temps, et pour flotter, tous légers à souhait » {Odyssée, v 240). Cf. pp. 38o-38i. 66. Le Cap des Pleurs : le cap Leona, pro¬ montoire extrême de l'Afrique, vu de la grotte. Au loin, dans la brunie, la rive européenne du détroit. Cf. pp. 38o-386 et carte en face p. 245. 67. Le Messager aux Rayons clairs. Vue prise en mer. LE ROYAUME D'ALKINOOS Cf. Las Navigations d'Ulysse, t. iv, Nausicaa et le Retour d'Ulysse, ch. 1. 68. Les Rochers de Phéacie. Tandis que la côte orientale de Corfou est basse et maré¬ cageuse, la rive occidentale, sur la Mer Sauvage, avec sa bordure de montagnes côtières, est déchiquetée et accore. Vue prise par temps calme près de Palaio-Castrizza. Cf. pp. 18-1 ç), 38-4o et carte en face p. 33. 69. La Plage d'Ulysse : l'Anse d'Ermonais. Au milieu de cette côte inhospitalière, l'anse d'Ermonais offre le refuge de sa plage abritée du Borée et de la houle du large. Au fond, à droite, le mont Saint-Georges. Cf. pp. 19, 61-63 et carte en face p. 33. 70. Le Fleuve et le Rivage. Vue prise sur la plage d'Ermonais, à l'embouchure du « fleuve ». A droite, derrière les eaux calmes de la baie, le promontoire rocheux qui arrête les vents du Nord. Cf. pp. 4o et 63. 71. Les Brumes du Matin, qui s'élèvent du fleuve et restent accrochées aux pentes boisées du mont Saint-Georges. Cf. p. 63. 72-73. Les Lavoirs de Nausicaa. Le fleuve, qui recueille les eaux de la plaine de Ropa, dévale par une suite de cascades les pentes du Golfe d'Ermonais. Sur la photographie du bas, on peut voir la brèche par où le fleuve débouche de la plaine de Ropa. Cf. pp. 61-67. 74. La Plaine de Ropa, vaste bassin fermé, dont les eaux s'écoulent par le défilé d'Ermo¬ nais, est encore maintenant couverte de champs et de cultures. Cf. pp. 21 et 65. 75. La Route dans la Plaine. La route de Nausicaa, longeant le pied de la sierra côtière, remonte vers le Nord à travers les champs et les « œuvres des hommes ». Cf. p. 65. 76. Les Olivettes de la Plaine. Vue prise plus au Nord dans la plaine de Ropa. Cf. pp. 60-63. 77. Le Col vers la Ville. Au Nord de la plaine de Ropa, la muraille abrupte du Panto- krator et les hauteurs de la sierra côtière laissent entre elles la brèche d'un torrent, qui s'est taillé une porte monumentale entre deux montants de roches éboulantes; par ce défilé, la INDEX route atteint la Mer Sauvage au fond de la baie de Liapadais et conduit à la ville des Phéaciens. Cf. pp. 46-47 et carte en face p. 33. 78. Le Bois Sacré d'Athéna et la Source. Au Nord de Port Alipa, au-dessus de la route qui conduit à Palaio-Castrizza, dans un vallon qu'ombragent des oliviers et de hautes treilles, une source abondante sourd au fond d'un « œil noir ». Cf. pp. 57-58 et carte en face p. 4i. 79. La Vigne d'Alkinoos. Vue prise à quelque distance de la précédente dans le verger irrigué par la source. Au loin, les deux buttes de la ville et du manoir d'Alkinoos. Cf. pp. 55-56, 58-59 et carte en face p. 4i. 80. La Source du Faubourg. Dans la crique occidentale de Port Alipa, deux ou trois belles bouches d'eau courante sourdent au pied de la roche taillée à pic, au ras même de la plage. Cf. p. 57. 81. La Ville des Phéaciens. Vue prise au coucher du soleil, depuis la crique orientale de Port Alipa. A droite, les pentes de l'Arakli; à gauche, rattachée par un isthme de sable, la montagne semi-insulaire qui portait la ville; derrière, à demi-masquée, la butte de Palaio- Castrizza. Cf. pp. 47-4q et carte en face p. 4i. 82. La Ville et les Ports. Vue prise de la route qui monte à Lakonais. Cf. pp. 47-4q et carte en face p. 41 • 83. Les deux Ports vus de Lakonais. A droite, la butte de Palaio-Castrizza, au sommet de laquelle on aperçoit les murs blancs du couvent; au centre, entre Port San Spiridione et la triple feuille de trèfle de Port Alipa, la presqu'île rocheuse qui portait la ville. Cf. pp. 48-49- 84. Le Manoir d'Alkinoos : Palaio-Castrizza. La butte du couvent, n'étant pas entre deux « beaux ports », n'occupe pas l'emplacement de la ville phéacienne. Mais en cet endroit, on imagine sans peine le manoir du roi phéacien, d'où les vigies surveillaient les immensités de la mer occidentale. Cf. pp. 49 et 54-56. 85. Port Alipa, derrière un étroit goulet, à l'Est de l'emplacement de la ville, offre ses trois criques festonnées de plages de sable. Cf. pp. 48-49- 86. Port San Spiridione et la Longue Mon¬ tagne. Vue prise de Palaio-Castrizza. Au pre¬ mier plan, les eaux calmes de Port San Spiri¬ dione; au fond, la haute muraille du mont Araklip à mi-hauteur duquel est perché le village de Lakonais. C'est la Longue Montagne qui menace de sa chute la ville des Phéaciens (Odyssée, xni 177) . Cf. pp. 46-48 et 5o-52. 87. La Grève de Port San Spiridione. Sur cette plage de sable fin, les rameurs de Phéacie pouvaient commodément tirer à sec leurs croi¬ seurs. 88. L'Agora des Phéaciens : l'Isthme plat. Sur ce large isthme de sable, qui rattache à la terre la presqu'île rocheuse de la ville, on peut imaginer la grande agora des Phéaciens avec le Posidion. Cf. pp. 49~5o et 53. 89. Le Croiseur pétrifié : le Karavi. En pleine mer, à gauche, le rocher triangulaire du Karavi ressemble à un vaisseau en pleine vogue avec un canot à la remorque. Vue prise du cap Kephali en direction de l'Ouest. Cf. pp. 23-33, 41-45 et carte en face p. 33. LOTOPHAGES ET CYCLOPES Cf. Les Navigations d'Ulysse, t. iv, Nausicaa et le Retour d'Ulysse, ch. 11. 90. Le Port des Lotophages : Djerba. Au long de cette côte basse et uniforme de Djerba et de la Petite Syrte, tous les mouillages se ressemblent. Aussi bien, le texte de l'Odyssée ne donne-t-il ici aucune des précisions que l'on trouve pour les autres sites. Vue prise au coucher du soleil. Cf. pp. 97-103 et iio-m. INDEX 91. Le Puits: Aghir. Non loin du mouillage, les navigateurs trouvent, au bourg d'Aghir, une bonne aiguade. Cf. p. 112. 92. Au Pays des Lotophages. Vue prise sur la plage, à l'aurore. Cf. pp. io3-iio. 93. La Terre des Yeux Ronds : la Solfatare. Toute l'antiquité avait reconnu un volcan dans le Cyclope, en cet Homme-Montagne qui hurle, rote, vomit et lance des pierres. Parmi les Yeux Volcaniques des Champs Phlégréens, la Solfa¬ tare est un des seuls qui ait gardé jusqu'à nos jours une certaine activité. Vue prise depuis le bord du cratère. Cf. pp. i4o-i5i et carte en face p. 129. 94. L'Averne au Soleil couchant. Le lac Averne, au fond d'un ancien cratère, est un autre de ces Yeux Ronds d'où les Cyclopes ont tiré leur nom. Vue prise du rebord du Monte Barbaro, à San Angelo délia Corvara. Cf. pp. i4i-i5i. 95. La Petite Ile : Nisida. A quelques cen¬ taines de mètres de la Terre des Yeux Ronds, Nisida, avec son port fermé, correspond en tous points à la description odysséenne de la Petite Ile, où Ulysse vient mouiller avec sa flotte. Au pre¬ mier plan, la plaine et la plage de Bagnoli. Cf. pp. i56-i5g, i85 et carte en face p. 12g. 96. Nisida vue du Pausilippe au soleil cou¬ chant. 97. La Petite Ile et l'Entrée du Port. Nisida est le so mmet émergé d'un volcan, dans le cra¬ tère duquel la mer a pénétré par une étroite brèche. L'île n'est qu'un anneau ou plutôt un croissant presque fermé, qui contient un bassin abrité, appelé aujourd'hui Porto Pavone. Cf. pp. 158-163 et carte en face p. i53. 98. Le Port Tranquille. Porto Pavone, vu du rebord septentrional du cratère. 99. Le Pays du Cyclope : le Pausilippe. Le cap Pausilippe pointe dans le golfe de Naples ses falaises de tuf blanc percées de grottes marines. Vue prise de Nisida. Cf. pp. i56-i6g et carte en face p. i53. 100. Le Cap Aigu, appelé aujourd'hui le Che¬ val, projette sa longue échine de roches entre la Cala Badessa et la Cala di Trentaremi. C'est sur cette falaise qu'Ulysse prétend avoir brisé son vaisseau (Odyssée, ix 283-286). Cf. carte en face p. i53. 101. Le Port. Le seul débarcadère sur tout le cap est la plage de San Basilio, où vient aboutir le vallon qui monte àjla grotte. Cf. p. 170 et carte en face p. i53. 102. La Montée chez le Cyclope. Vue prise en direction du Sud-Ouest sur le vallon qui descend de la Cour du Cyclope à l'anse de San Basilio. Au second plan, Nisida. Cf. pp. 170-171. 103. La Cour de Polyphème. L'étroit couloir qui monte de la plage s'élargit devant la grotte et forme une sorte de cour. Au centre, l'entrée de la grotte, dont l'ouverture est aujourd'hui fer¬ mée jusqu'à mi-hauteur par un mur de pierre percé d'une porte. Cf. p. 171. 101. L'Antre. Intérieur de l'énorme caverne qui s'ouvre dans le flanc de la montagne et qu'on appelle maintenant, par erreur, Grotte de Séjan. Cf. pp. 170-173 et carte en face p. i53. 105. Les Abords de la Grotte, qu'ombragent encore lauriers-roses, grands chênes à panache et pins au long fût. Cf. p. 171. 106-107. Les Pins au long Fut : le Monte Nuovo. Les grands pins parasols qui poussent encore au pays des Cyclopes n'ont rien de commun avec les pins rabougris qui bordent les mers helléniques. Cf. pp. 1/17 et 151. 108. Le Pic forestier : Astroni. Le cirque de l'Astroni, avec ses grands bois, permettait, en 1912, d'imaginer les immenses forêts qui cou¬ vraient autrefois toute la terre des Yeux Ronds. Aujourd'hui ce dernier vestige lui-même a par¬ tiellement disparu. Cf. pp. i52, 34o et carte en face p. 12g. INDEX 109-110. L'Aiguille du Levant et l'Aiguille du Couchant. « D'une grosse montagne, il arrache la cime. II la lance. Elle tombe au devant du navire à la proue azurée » (Odyssée, ix 481-/(82). Vue des deux rochers que Polyphème a lancés contre le vaisseau d'Ulysse et qui flanquent encore la petite île de Nisida. Cf. pp. 164-i66 et carte en face p. i53. 111. Hypérie : Cume vue de la Mer. Cons¬ truite sur sa butte inaccessible, l'ancienne ville des Phéaciens méritait bien son nom d'Hypérie, « Hauteville ». Au premier plan, 011 aperçoit les blocs de pierre d'un môle moderne. Cf. pp. 82-84, 127-140, 179-180, 1 g 1 -1 g4 et carte en face p. 129. 112. Cume : l'Acropole et la Plaine. Vue prise du sommet de l'acropole. 113. L'Escalier de Cume, qui monte de la plage à la ville haute. 114. Le Pied de la Falaise, au Nord de la ville. ÉOLE ET LESTRYGONS Cf. Les Navigations d'Ulysse, t. iv, Nausicaa et le Retour d'Ulysse, ch. m. 115. L'Ile d'Eole : Stromboli, flottant dans un éclair de soleil. Cf. pp. 199-223 et carte en face p. ig3. 116. Eole accueillant. Par temps calme, le volcan semble apaisé; c'est à peine si une légère fumée s'échappe du cratère. Cf. p. 210. 117. Stromboli : la Côte et le Volcan. Vue prise au Nord-Ouest de l'île. 118. Les Fureurs d'Eole. Lorsqu'une tempête menace, le volcan devient plus actif et se couvre de sombres nuées. Cf. p. 211. 119. Le Cap de l'Ours. De tout temps, ce rocher, qui ressemble à se méprendre à un ours, a servi d'amer aux navigateurs sur la côte septentrionale de la Sardaigne. Cf. pp. 226, 281 -282, 273-274, 280 et carte en face p. 225. 120. L'Ours, vu de plus près. 121. La Source de l'Ours : Palau, non loin du cap de l'Ours, est la seule bonne aiguade dans ces parages. Cf. pp. 226, 2Ôo, 274 et 279-280. 122. La Pierre Colombière, ou Rocher Co¬ lombo, sert toujours aux navigateurs à repérer l'entrée de Porto Pozzo, parmi le chaos grani¬ tique des caps avoisinants. C'est d'elle sans doute (Laïs-Trygotiié) que les habitants du pays avaient tiré le nom de Lestrygons. Cf. pp. 235- 239, 262, 276-279. 123. Le Port des Lestrygons: Porto Pozzo, dont la rade profonde et sans largeur s'enfonce comme un « puits » à l'intérieur des terres. Vue prise à l'entrée du port, en direction du Sud. Cf. pp. 234-24o, 251, 270-279 et carte en face p. 225. 124. Le Goulet du Port, vu de la mer. 125. Le Cap de l'Entrée, avec sa haute falaise au pied de laquelle, comme le vaisseau d'Ulysse, une goélette est amarrée. 126. Le Fond du Port. Le mouillage du Puits, avec ses eaux dormantes qui miroitent au soleil, serait un excellent abri, si l'on 11e s'y trouvait pas à la merci des indigènes et de leurs sur¬ prises. Cf. pp. 239-240. 127. La Pêche du Thon : après le Massacre. La scène du massacre des compagnons d'Ulysse par les Lestrygons semble inspirée par la pêche du thon telle qu'on la pratique encore dans ces parages. Comme des thons assommés dans la madrague, les Grecs sont emportés « à l'horrible festin ». Cf. pp. 240-246. C1RCÉ ET LE PAYS DES MORTS Cf. Les Navigations d'Ulysse, t. iv, Nausicaa et le Retour d'Ulysse, ch. iv. 128. L'Ile de Ciiîcé : Monte Circeo. Vue prise du Sud-Est, au soleil couchant. Au devant de la INDEX côte italienne entre Rome et Naples, le Monte Circeo dresse toujours sur la mer sa double cime dégagée : « située à l'extrémité^Sud des Marais Pontins, cette montagne a l'apparence d'une île, quand on la voit à distance », disent les Instructions nautiques. Cf. pp. 287-291, 321- 322, 327-333, 337-339, 342-345 et cartes en face pp. 273 et 3ô5. 129. Monte Circeo vu de la Mer. A gauche, au ras de l'eau et à peine visible, la côte basse qui rattache le Monte Circeo à la terre. 130. Monte Circeo vu des Marais. Au pre¬ mier plan, les Marais Pontins, au loin, le profil du Monte Circeo et à l'horizon, sur la mer, la silhouette des îles Ponza. Vue prise des pre¬ mières pentes du Monte Leano. Cf. carte en face p. 3o5. 131. Le Port de Circé, cala dei Pescatori. Les grands vaisseaux modernes mouillent en eau profonde sous le cap oriental du Monte Circeo, mais les marins d'autrefois allaient échouer leur navire sur la façade Ouest, où un chenal conduit à une grande lagune intérieure. Au temps d'Ulysse, la passe était étroite déjà, et c'est un dieu qui pilote le vaisseau jusqu'au fond du port. Vue prise des pentes du Monte Circeo. Cf. pp. 289-290, 331, 338-339 et carte en face p. 273. 132. L'ancienne Entrée du Port, que les sables ont envahie maintenant, de même qu'ils ont comblé une partie de la lagune. Au pied de la tour Paola, c'est à grand'peine qu'on maintient, pour l'écoulement des eaux, un étroit canal artificiel. 133-134. Source de la Bagnaja, qui sourd au pied du mont, parmi les premiers arbres de la forêt, et constituait une bonne aiguade pour le mouillage de la lagune. Cf. pp. 290 et 34o. 135. La Grotte. Le pied de la montagne, du côté de la mer, était troué de grottes nombreuses. La principale, appelée aujourd'hui Grotte aux Chèvres, avec son entrée étroite et sa vaste salle, constituait la meilleure des cachettes pour mettre à l'abri rames, cordages et agrès. Cf. pp. 2go, 333-334 et 337. 136. La Guette et le Maquis. Vue prise du pied de la montagne. Le mont dresse sa guette altière, chargée de taillis et de brousse, acces¬ sible seulement du côté de la terre. Cf. pp. 288- 297, 32i, 327-333, 34i, 342-345. 137. Vue de la Guette, vers l'Est. A droite, la mer Tyrrhénienne, à gauche, au delà des Marais Pontins, le Monte Leano. 138. Le Fleuve : Rio Torto, qui longe le Monte Circeo du côté de la terre : c'est sur ses bords qu'un dieu met sur la route d'LHysse « un énorme dix-cors, qui, du pâtis des bois, descen¬ dait boire au fleuve » (Odyssée, x i56-i6o). Cf. pp. 297, 322, 329, 334. 139. Les Monstres : Buffles des Marais Pon¬ tins. Les buffles qui pâturent encore en troupe dans les Marais Pontins, sont, comme le dix-cors d'Ulysse, de véritables monstres (Odyssée, x 156- 171). Cf. pp. 293, 3oi-3o5, 322. 140. La Forêt de l'Enchanteresse. Autour de la lagune, subsiste encore une antique forêt de grands chênes, de pins, d'oléastres et de cor¬ nouillers. Cf. pp. 291-802, 334-335, 339-34i. 141. Les Routes de la Forêt. Vue delà Strada dei Pescatori, qui traverse en droite ligne la vaste étendue des marais vers Terracine. Cf. pp. 294-297. 142. Le Vallon de Feronia, appelé aujourd'hui Val San Benedetto, où s'élevait le manoir de Circé, au fond de la plaine, au delà du maquis et des grands bois. Le temple de la déesse des Fauves, Feronia, y remplaça, à l'époque romaine, la maison de l'Enchanteresse. Cf. pp. 298-309, 3i7, 321-324. 143-144. Hutte de Bois et Maison de Pierre. A l'intérieur de la forêt et du maquis, c'est vai¬ nement que l'on chercherait encore aujourd'hui une maison de pierre. Les bûcherons et les INDEX pâtres qui campent en cette plaine Pontine durant l'hiver, n'habitent que des huttes gros¬ sières en forme de ruches. Ce n'est qu'au delà de la brousse, à l'approche des monts, qu'on trouve les belles maisons aux murs de pierre lisse. Vues prises dans la forêt et à Nympha. Cf. pp. 3oi-3o3, 3ig-322 et 328. 145. Les Pourceaux de Circé. Cf. Odyssée, x 207-240. Les marais et les bois foisonnent encore de sangliers et de porcs à demi sauvages. Cf. pp. 3o4-3o5, 31 g, 321-324 et 326. 146. Le Repos sous le Flanc du Croiseur. Cf. Odyssée, x i42-i43. Vue prise sur la plage, à l'heure de la sieste. 147. Le Lucrin et le Pays des Morts. Vue prise des pentes du Monte Nuovo. Au loin dans la mer, le profil du cap Misène, et, plus près, le cap de Baies, le Petit Promontoire. Entre les troncs des pins parasols, le lac Lucrin et la plage de sable. Cf. pp. i45, 163, 35i-372 et carte en face p. 129. 148. Les Eaux mortes de l'Averne, au fond de leur œil volcanique. Cf. pp. 351-372 et carte en face p 129. 149. Les Saules de Perséphone. Vue prise sur les bords du lac Averne. Cf. pp. 361 et 365. 150-151. Les Sources chaudes du Lucrin. A l'ouest du lac Lucrin, il existe encore plusieurs sources sulfureuses. Cf. pp. 371-372. DE SIRÈNES EN SKYLLA Cf. Les Navigatiorts d'Ulysse, t. îv, Nausicaa et le Retour d'Ulysse, ch. v. 152. L'Archipel des Sirènes : Les Galli. Vue prise de l'Ouest, non loin de Vivaro. A droite, on aperçoit l'îlot la Rotonda et à gauche, Gallo Lungo, qui se trouve partiellement masqué par la Castelluccia. Cf. pp. 377-389 et carte en face p. 36g. 153. Les Sirènes : L'Entrée de la rade. Vue prise près de la tour de guette de Gallo Lungo. Au premier plan, les deux passes de la rade sépa¬ rées par le rocher de la Castelluccia. Dans le lointain, l'extrémité de la presqu'île de Sorrente et l'île de Capri, terminée par les deux rochers appelés Fariglioni. Cf. pp. 383 et 887. 154. La Prairie. Vue prise au sommet de Gallo Lungo. Cf. pp. 383 et 388. 155. La Guette et la Rade. A droite, la tour de guette de Gallo Lungo; à gauche, la rade et l'une de ses passes, avec le rocher de Castel¬ luccia. Dans le lointain, l'îlot Vivaro et la côte de la presqu'île de Sorrente, terminée par Capri. Cf. pp. 387-389. 156. Skylla : la côte calabraise du détroit de Messine, au milieu de laquelle se détache le rocher carré de Skylla. Cf. pp. 3gi-4o5 et carte en face p. 4oi. 157-158. Le Rocher de Skylla. Vues prises au pied du rocher. En haut, la muraille abrupte du rocher; en bas, le flot qui se brise. 159. Skylla : la Pêche a l'Espadon, telle qu'on la pratique encore dans les parages du détroit de Messine. A droite le rocher de Skylla. Cf. pp. 3g2-3g4 et 443. 160. Le Détroit de Messine vu de Charybde. La côte silicienne du détroit est basse, mais les courants y forment des tourbillons dont les Instructions nautiques signalent encore le danger. Cf. pp. 3gi-4o5, 434-436 et carte en face p. 4oi. 161. Le Port Creux : Messine. La rade de Messine est protégée par une immense langue de terre en forme de faucille. La colonie de Zancle s'y fonda plus tard, mais aux temps homériques, elle offrait aux marins de passage une escale dangereuse pour peu que les vents et les courants contraires en interdissent la sortie. Cf. pp. 4o8-428, 432-44g et carte en face p. 4oi. 162. Les Bœufs du Soleil. Vue prise aux envi¬ rons de Messine. Cf. pp. 447 et 454. INDEX 163. Naxos vu de Taormine. Pour les marines primitives, qui cherchaient sur la côte de Sicile un reposoir, le promontoire de Naxos offrait une escale plus commode que l'immense rade du Port Creux. Au premier plan, les ruines du théâtre de Taormine; au loin, s'avançant dans la mer, le promontoire de Naxos. Cf. pp. 4i4-420 et 447-44g. 164. La Passe des deux Pierres. Vue de la passe entre Lipari et Vulcanello, au milieu de laquelle se dressent deux rochers qui ont tou¬ jours servi d'amer aux navigateurs. Cf. pp. 455- 468 et carte en face p. 409. 165. Les Planktes : Pietra lunga et Pietra menalta. Vue des deux rochers de la passe de Vulcanello. Itinéraire d'Ulysse dans les deux Mers du Levant et du Couchant, d'après les cartes marines nos 5,321 et 5,322. Les noms de lieux modernes sont gravés en écriture penchée, et les noms homériques, en écriture droite. . 1 i achevé d'imprimer le dix novembre mcmxxxiii par 'imprimerie de vaugirard (hélio-vaugirard) L.-MARCEL FORTIN, DIRECTEUR, 152, rue de vaugirard, 152 paris (xve) ' * «1111 . - • , ^ J • ' v. y>: ^'-Sv ••• ■ , :; ■ ■ ■ ■ ■ ^WÊÊÊ ■ „ M...3fe S, . '] ... - m «ste m VICTOR BÉ RAR D DANS LE SILLAGE D'ULYSSE i: vis LIBRAIRIE ARMAND COLIN