EXCLU DU PRÊT UNIVERSITE DE NICE Mars 1976 INSTITUT D'ETUDES ET DE RECHERCHES INTERETHNIQUES ET INTERCULTURELLES (I.D.E.R.I.C.) Centre Associé de Formation aux Relations Interculturelles (C.A.F.R.I.) 34, rue Verdi - 06000 Nice Tél. 87.01.75 FORMATION SUR PROBLEMES * ET PROBLEMES DE FORMATION ! Victor B0RG0GN0 Bernadette CAMHI B U NICE D 099 0000055 C.-5"18î> Formation sur problèmes et problèmes de formation Dans le cadre de l'opération de résorption du bidon¬ ville de la "Digue des Français", le Centre Associé de Formation aux Relations Interculturelles (CAFRI), de l'Institut d'Etudes et de Recherches Interethniques et Interculturelles (IDERIC, Université de Nice), a conduit une formation d'animateurs-relais maghrébins pendant la période s'étendant du 15 septembre au 15 décembre 1975. Cette formation à temps complet a fait l'objet d'un contrat entre le Groupe Interministériel Permanent pour la Résorp¬ tion de l'Habitat Insalubre et l'Université dë Nice. •if * Dans la période préparatoire à la résorption du bidon¬ ville de la Digue des Français à Nice et au relogement de ses habitants, les organismes chargés de l'opération ont considéré comme nécessaire à sa réussite, la formation d'un petit nombre d'individus dénommés "animateurs-relais". La fonction principale qui leur était assignée consistait en une transmission des informations aux habitants. Par ailleurs, ils devaient informer les relogeurs (l) de ce qu'étaient les besoins, les demandes, les réactions au relogement de leurs camarades. Ainsi, leur existence devait faciliter le bon déroulement du processus de résorption : l'équipe SONACOTRA, présente sur le terrain depuis deux ans, malgré son travail constant et sa pénétration certaine du milieu, avait elle- même éprouvé le besoin de tels animateurs-relais pour amé¬ liorer encore la communication. Ces animateurs-relais devaient être formés. Pour le relogeur, cette formation devait se faire selon deux axes : d'urne part fournir aux stagiaires les données techniques de l'opération de façon qu'ils en comprennent l'importance, l'objectif et l'intérêt, d'autre part améliorer et organiser la communication entre eux et la communauté. Nous verrons dans un deuxième temps comment le choix méthodologique du formateur analyse cet objectif. Interro¬ geons-nous préalablement sur l'objectif du formateur. (l) Nous utilisons par commodité le terme global abs¬ trait de "relogeur" pour désigner le GIP et la SONACOTRA, et celui de "formateur" pour désigner le CAFRI. - 2 - La demande du relogeur a conduit le CAFRI à voir dans cette formation l'occasion d'une intervention privilégiée en direction d'un milieu. En effet, si nous considérions la destruction du bidonville et le relogement comme une néces¬ sité pouvant apporter un mieux-être à ses habitants, il nous apparaissait indispensable que le changement qui allait se produire soit contrôlé par ceux-là même qui allaient le connaître. Or, la mise en place d'un groupe issu du bidon¬ ville, s'il devenait un lieu de concertation, de discussion et de décision, nous semblait susceptible de favoriser ce contrôle de l'opération par les immigrés. Nous étions cepen¬ dant conscients de l'ambiguité de la position d'un tel groupe il pouvait, d'un côté, être un lieu de réduction des conflits, dévier vers l'installation d'une bureaucratie supplémentaire, ou encore n'être qu'un appendice du relogeur. D'un autre cô¬ té, il pouvait devenir de par sa situation (à la fois à la source des informations et composante du milieu) un outil indispensable pour la structuration et l'auto-organisation de la communauté immigrée. Se donner un tel objectif implique que le formateur écarte, plus que dans toute autre circonstance, un modèle pédagogique de type scolaire. Bien que ne le faisant pas sien en tant que tel, l'objectif socio-économique (le relo¬ gement) imposé par le relogeur était suffisamment prégnant pour que le formateur fasse le choix d'une méthodologie de formation fonctionnelle. En effet, nous entendons par forma¬ tion fonctionnelle l'organisation d'une formation en vue d'un objectif socio-économique. Ce programme nécessite une étude de milieu qui doit permettre 1'identification des problèmes sociaux, ou plus étroitement techniques qu'il faut résoudre pour atteindre l'objectif. Des modalités de l'étude de milieu et de la prise en compte des problèmes est fonction la participation du milieu qui conditionne elle-même la dérive, ou plutôt le glissement sans rupture de la formation entre un "pôle technique" où elle pourra recevoir le quali¬ ficatif restreint "d'instrumentale" et un "pôle social" où elle prend son sens plein. L'élaboration pédagogique conçue par le formateur a été le résultat d'une négociation : en effet, elle traduit l'existence de deux objectifs, de deux conceptions de l'étude de milieu et de deux définitions des problèmes. Nous allons voir comment toute la tentative du formateur a été de réin¬ troduire dans la démarche imposée par le relogeur le point de vue et la participation du milieu. L'Obj ectif. Pour le relogeur, il est clair : faire que l'opération de relogement soit réussie, c'est-à-dire que le maximum d'habitants du bidonville aille vivre dans les foyers-hôtels ; l'indicateur essentiel, sinon unique de réussite est le"taux d'évasion" (1) qui devra être le plus faible possible. Il (1) Il s'agit du nombre d'habitants du bidonville qùi refusent le relogement en foyer-hôtel, rapporté au nombre total des habitants du bidonville. - 3 - marque une recherche de l'adhésion la plus grande possible à • une forme de logement considérée en elle-même comme une pro¬ motion sociale. Ceci implique que la formation soit principalement centrée sur le logement et en particulier sur les foyers- hôtels. Il convient que les futurs relogés en connaissent parfaitement la nature, le coût, le mode de fonctionnement, l'intérêt, les conditions d'accès et il convient surtout qu'ils soient à même d'y accéder, c'est-à-dire de supporter la dépense supplémentaire qu'ils vont entraîner. En consé¬ quence, le relogeur va exiger des garanties quant à ce qu'une grande partie de la formation soit une formation à la gestion, considérée au sens large de détermination du comportement économique. Pour le formateur, le logement n'est qu'un aspect de la vie du travailleur immigré et il n'est pas possible de l'iso¬ ler des autres aspects tels que le travail, les liens avec le pays d'origine, etc... De la même façon, les foyers-hôtels ne sont qu'un des modes de relogement possibles pour les habitants du bidonville s il existe des marchands de sommeil, des appartements à louer, etc... Le relogement et le foyer- hôtel doivent être l'occasion ou le biais pour faire, en situation de formation, une réflexion globale sur la situa¬ tion des immigrés et sur les possibilités de choix qui leur sont offertes en matière de logement entre autres. Il s'agissait donc d'une remise en cause, non pas du relogement en foyer-hôtel, mais de celui-ci comme objectif. La question qui était alors posée était celle de la relation des immigrés à l'objectif et non plus celle de la relation des immigrés au foyer-hôtel. Cette distanciation par rapport à l'objectif du relogeur s'est traduite, en terme de contenu pédagogique, par un découpage en cinq thèmes d'études ; - Le logement . les locations neuves et anciennes . les hôtels et maisons meublées . les marchands de sommeil . les HLM . les foyers existants Le Bidonville ; fonction, aspects positifs et négatifs . histoire et conditions de l'opération de relogement . description et fonctionnement des foyers prévus - Le travail . chômage et licenciements . conditions de travail . droits sociaux . représentants du personnel et syndicats ; conflits du travail . la formation 4 - - Le budget . salaire et prestations diverses . choix économiques ; postes budgétaires . épargne/investissement . gestion d'équipements collectifs - L'animation/loisirs/environnement . animation/formation . animation/loisirs . animation culturelle - Le groupe . la société d'accueil . la communauté d'origine. On peut penser que les thèmes autres que logement et budget directement liés à l'opération ont été admis par le relogeur, notamment animation et groupe, parce qu'ils pou¬ vaient être considérés comme un apprentissage à la relation, à la transmission d'informations, bref à la fonction de relais, objectif que le relogeur donnait à la formation. L'étude de milieu. Il est remarquable qu'aux termes du contrat, elle n'ait pas été prévue. Il était seulement fait mention d'une phase de recrutement des relais et d'identification des problèmes. Nous reviendrons plus loin sur le sens que le relogeur donne à ce dernier terme. La phase de recrutement des relais a présenté - et pouvait-il en être autrement ? - un caractère d'analyse ins¬ titutionnelle. En effet, pour que se crée un véritable lien de réflexion critique, il a fallu expliquer et discuter le rôle de la formation dans l'opération, situer les formateurs, d'une part par rapport aux groupes, partis, syndicats inter¬ venant sur le bidonville à des titres divers, et d'autre part par rapport aux organismes de relogement (Antenne SONACOTRA), expliciter les objectifs des uns et des autres, définir le sens de l'autonomie que nous comptions préserver pour le groupe de formation. Tout ceci a eu une forte inci¬ dence sur le recrutement des animateurs-relais chez qui nous avons cherché, outre un bon niveau de compréhension du fran¬ çais (nous n'avions pas le temps de faire de l'alphabétisation) et un certain "profil" social (être un élément moteur de son groupe familial d'appartenance),une motivation militante intégrant une volonté d'entraide sociale et un projet plus "politique" de conscientisation et de critique. L'étude de milieu proprement dite était renvoyée à la période de formation elle-même par la mise en place, au début de chaque séance, d'une phase intitulée "le vécu" destinée à faire apparaître sinon l'expérience même des stagiaires, du moins le discours de cette expérience. - 5 - L'examen du tableau (cf. page suivante) montre la large part laissée à l'expression orale des stagiaires. Ce type de démarche laissait ainsi la plus grande place à l'émergence de thèmes de formation non programmés et dans des termes propres aux stagiaires. Le formateur n'intervient que comme informateur, en réponse à des problèmes posés par les sta¬ giaires ou comme animateur de groupe. D'autre part, il faut noter la large part faite aux rencontres et visites exté¬ rieures. Il faut voir là une tentative d'incarner les pro¬ blèmes et de ne pas couper la formation de son environnement socio-économique. Un tel plan de séance permettait aussi à l'extrême, par l'introduction comme phase déterminante, de la parole des stagiaires, une remise en cause totale du programme prévu et l'élaboration au fur et à mesure par les stagiaires du contenu de la formation. Les problèmes. Pour le formateur, ils se situent à deux niveaux. Le premier est celui posé au groupe par l'objectif socio- économique imposé ; dans quelle mesure se 1'approprie-t-il ? Quelle conscience a-t-il du changement que sa réalisation va produire ? Quelles réponses spécifiques peut-il donner ? Au deuxième niveau, une fois la relation à l'objectif global défini, il s'agit d'identifier les "situations-problèmes" que cet objectif va produire. Ces situations-problèmes se définissent par la confrontation entre le projet du relogeur (dans une large mesure pré-déterminé) et les objectifs impli¬ cites du milieu manifestés par les "fonctions" du bidonville. Elles se caractérisent par la possibilité, pour le groupe, de faire prendre en compte, dans une certaine mesure, ces objectifs. Toute la difficulté consiste donc dans leur repé¬ rage % de toute évidence, il est clair qu'il ne peut se faire qu'avec la participation du milieu lui-même. Or, pour le relogeur, la résorption et le relogement étant posés comme un objectif "social", un bien, les problè¬ mes se réduisent aux obstacles qui empêchent sa réalisation. Ces obstacles viennent du bidonville ; incapacité de bien gérer son budget, mauvaise perception et mauvaise connaissance des droits, mauvaise auto-organisation, etc... Le milieu est défini négativement comme un lieu de non savoir ; la formation doit donc réduire ces obstacles en comblant les "vides" que l'étude de milieu doit révéler. La boucle est donc bouclée : seul l'objectif est déterminant et la démarche ne permet pas, à un moment ou à un autre, la participation des sujets au déroulement du processus. L'épreuve des faits. La période de formation a été caractérisée, du point de vue du contenu, par ce que l'on pourrait appeler une centration quasi exclusive sur le thème du logement. En effet, Thème (Exemple : le logement - "Les foyers pour travailleurs immigrés") Phase I Phase II Phase III Complément de "Vécu" des données objec- stagiaires tives des for¬ mateurs Ex : renseigne¬ ments statis¬ tiques, etc... Discussion de groupe a b Apport théo- ... . Mise en oeuvre nque Ex : législa- Ex :."remplis- tion sage de formu¬ laires " . compila¬ tions diverses Exemple : Intervenant extérieur "Leçon" du formateur Visée dynamique Ex % Discussions aboutissant à des ; . textes . tracts . initiatives comme con¬ tact avec syndicats, etc... Discussion Initiatives, contacts, etc... - 7 - toute idée de programme et de schéma de séance a été boule¬ versée. Le schéma de séance initialement prévu n'a fonctionné relativement que pour le thème logement. De plus, la nécessité de laisser le groupe suivre son propre rythme de prise de conscience , de réflexion, nous a amenés à ne censurer aucune discussion, à répondre aux demandes d'information, au moment où elles étaient formulées, et quel qu'en soit le contenu. Ceci a eu pour conséquence que certains thèmes prévus n'ont pratiquement pas été abordés et qu'à l'intérieur même des thèmes, des transferts et des rééquilibrages se sont opérés. Ainsi en est-il pour les thèmes couplés bidonville/foyer-hôtel qui, à l'intérieur même du thème logement, a "focalisé" toute la formation. Ainsi, nous pouvons dire que puisqu'il s'agissait d'une "formation sur problèmes", nous nous trouvions confrontés au "problème" du groupe. En effet, il est indéniable que les habitants du bidonville avaient et. ont à affronter des problèmes aigils autres que ceux du logement. : chômage, racisme, etc... Mais ces problèmes sont généraux, propres à tous les immigrés, et les stagiaires avaient, conscience qu'ils n'avaient pas de prise sur eux, et que même l'acqui¬ sition d'une certaine compétence dans ces domaines ne ferait en rien avancer leur résolution. Au contraire, pour le logement, l'enjeu était bien la marge d'influence, voire de décision, qu'ils allaient avoir lors du relogement et après celui-ci. Il y a donc échec de la tentative du formateur de rela¬ tiviser le thème du logement et de le situer dans un cadre plus global d'analyse. Cependant cette centration sur le thème logement et à l'intérieur de celui-ci sur le couple bidonville/foyer- hôte.1 ne s'est pas faite pour autant dans les termes voulus par le relogeur. A aucun moment en effet, les stagiaires n'ont, considéré les difficultés qu'entraînait le relogement comme dues à des "incapacités" de leur communauté. Au con¬ traire, une des constantes, par exemple, de leur discours, a été de créditer le bidonville de valeurs positives, parfois excessives, et de gommer l'existence de tout ce qui pouvait, apparaître comme faiblesse du milieu : prostitution, usure, etc... Par ailleurs, les thèmes directement liés à la "réduc¬ tion des obstacles" comme le thème budget, n'ont suscité aucun intérêt et sont restés en dehors de toute fonctionna¬ lité. Corrélativement, un autre grand trait de cette formation a été l'abandon rapide d'une situation de formation tradi¬ tionnelle . En effet, la pression et le rythme des événements sur le bidonville (interventions multiples, conflits) et l'arri¬ vée progressive d'informations décisives parfois contradic¬ toires en provenance des organismes de relogement, excluaient la maintien d'une relation formateur/formé fondée sur la détention du savoir. Le formateur recevait les données sur le relogement en même temps que les stagiaires et d'autre part, ce sont les stagiaires qui, bien évidemment, fournissaient - 8 - les informations sur le bidonville. La formation s'est donc transformée en séances de discussion "à chaud" où le groupe entier formateurs/formés produisait des analyses, prenait des décisions, organisait des rencontres ou des actions. Le formateur ne pouvait avoir de recul que lorsqu'on abordait les thèmes qui, eux, ne "fonctionnaient pas". On peut donc dire que s'est créé un pôle d'animation bien plus qu'un pôle de formation. Dans ces conditions, une évaluation strictement pédago¬ gique ne présente aucun intérêt. Il n'est en effet ni possi¬ ble ni adéquat de mesurer un "acquis" de connaissances : cela supposerait en effet que la transmission de connaissances ait été l'objectif, ce qui,nous l'avons vu, n'est pas le cas. D'autre part, cela signifierait prendre en considération chaque stagiaire individuellement et faire une expérimentation de type "avant-après". Or, dans le cas de cette formation, les stagiaires étaient précisément définis par leur appartenance à un milieu. Il s'agit donc, dans une problématique d'animation, de s'interroger sur les effets d'une telle action sur l'ensemble du milieu. Or, nous sommes renvoyés là à l'évaluation de l'opération globale de résorption dont la formation d'anima¬ teurs-relais n'est qu'une composante. Il convient donc maintenant de s'interroger sur, d'une part le pouvoir que le relogeur a donné à ce groupe qu'il avait créé, mais, d'autre part, aussi sur le rôle qu'il avait réellement la possibilité de jouer dans une telle opération. * * * ANNEXE I DECOUPAGE FORMATION < THEMES TEMPS \ 1 - IDENTIFICATION DES PROBLEMES 15 heures 2 - LOGEMENT Première période Deuxième période 48 heures 12 heures 60 heures 3 - TRAVAIL Première période Deuxième période 48 heures 12 heures 60 heures 4 - BUDGET Première période Deuxième période 30 heures 10 heures 40 heures GROUPE Première période Deuxième période 15 heures 30 heures 45 heures 6 - ANIMATION - LOISIRS ENVIRONNEMENT Première période Deuxième période 15 heures 10 heures 25 heures 245 heures ANNEXE II IDENTIFICATION DES PROBLEMES Projet de grille de discussion 1. Pourquoi cette formation ? - Historique - La demande SONACOTRA/GIP . la fonction d'animateurs-relais . le profil du poste . l'objectif de la formation 2. Les problèmes - Quels sont-ils ? - Comment les classer par ordre : . de priorité . d'importance - Que faut-il acquérir comme formation/information afin j ' . de les identifier . de proposer des réponses à la communauté des tra¬ vailleurs 3. Les objectifs du groupe-formation - Déterminer les modalités du transfert des populations vers les nouveaux logements - Elaborer en direction des "instances relogeuses" des propositions concernant : . la réglementation intérieure . les modalités de participation aux décisions de ges¬ tion des locataires - Déterminer la nature et le contenu de l'animation future - Faire l'étude des besoins en matière de formation 4. Le programme de formation - Nos propositions : . les thèmes . la démarche . les horaires . les intervenants - Les modifications - Les ajustements - Les compléments - Les bouleversements à y apporter compte tenu des discussions précé¬ dentes LOGEMENT Location d'un appartement ancien (construit avant 1948) DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Expériences person¬ nelles Par ouî-dire Informations sur les pays d'origine Comparaisons Comparaisons entre les prix du récent et de 1'ancien Problèmes du cen¬ tre des villes et de la périphérie (Prix du sol ; exemple particu¬ lier du Vieux- Nice) I. La loi de 1948 - loyers réglemen¬ tés :"surface cor¬ rigée" - maintien dans les lieux - augmentations réglementées - occupation réglementée II. Le bail parti¬ culier de 6 ans Dérogation. Con¬ ditions I. Calcul d'un prix de loyer "surface corrigée" II. Etude rédac¬ tion de bail Lutte contre la dis¬ crimination et la "sur-exploitation " des immigrés par la location de locaux qui, si la loi était appliquée, produirait un loyer faible„ Exemples du Vieux- Nice ? III. Rappels - protection indi¬ viduelle/collective (Syndicat des Loca¬ taires) - refus de vente - l'allocation- logement III. Etude prati¬ que procédure pour faire rectifier un loyer abusif IV. Calcul d'un prix de revient de loyer à "surface corrigée" tempéré par 1'alloc. log. Discussion de groupe Intervention * Formateur * Economiste Intervenant * Formateur * Juriste Pratique de docu¬ ments et formulai¬ res. Lecture/Ecri- ture/Calcul. LOGEMENT Location d'un appartement récent (construit après 1948) DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES POSITIVES Visée dynamique collective Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Expériences person¬ nelles Ouî-dire Informations sur les pays d'origine Comparaisons etc Le marché du "lo¬ gement" Les prix (notions d'économie, de rentabilité, etc. .) Problème du sol Etude sommaire du budget individuel des Français Comparaisons Voir dossier Budget Le bail : tous les Etude rédaction Prise de conscience de la situation par¬ ticulière des immi¬ grés ? et des lacunes du droit ? Nécessité d'actions contre la discrimi¬ nation ? détails de ce con¬ trat écrit ou non . le reçu-quittance . le refus de vente ? Protection indivi¬ duelle Huissiers-avocats (Assistance judi- — : r—; * ciairej d'un bail et d'un reçu-quittance. Application prati¬ que ? Etude Mécanisme Formulaires Protection collec¬ tive (information sur le syndicat des loca¬ taires) L'allocation-loge¬ ment Voir fiche Droits Sociaux Discussions de groupe Intervention for¬ mateurs- Interve¬ nant économiste ? Intervenant juris¬ te ? Intervenant CAF ? ou Formateur Pratique de docu¬ ments et formu¬ laires par lecture et écriture > !Z! 55 m x m H < LOGEMENT L'Accession à la Propriété DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES POSITIVES s, Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Expérience person¬ nelle ou par ouï- dire Information sur les pays d'origine Comparaisons Les "Mutations de Propriété sur le bidonville" « Le marché français; logements neufs et anciens, les prix "Radiographer" une "vente" sur le bi¬ donville Mettre en évidence l'absence de par¬ ties et d'équipe¬ ments collectifs et la "non-vente" du sol I. Cas courant - prendre garde à la situation hypo¬ thécaire, - le certificat d'urbanisme (des-' tin du sol. Rap¬ procher de 1'in¬ certitude quant au destin du sol sur le bidonville). II. Le financement par prêt - cas courant, mo¬ dalités particu¬ lières pour les étrangers, - PIC, - les prêts du Crédit Foncier pour le secteur aidé, - facilités accor¬ dées par les pays d'origine. Manipulation d'un certificat d'ur¬ banisme Manipulation de dossiers Calculer le prix d'une chambre en dur sur le bidonville si on y ajoute le so] (+ les VRD, les é- quipements collec¬ tifs), montrer ainsi que sa "gratuité" ou son bas prix est ex¬ plicable, mais que le système écono¬ mique de la société d'accueil ne peut tolérer une telle non-rentabilité du sol, Discussions de groupe Intervention forma¬ teur ou économiste Intervention for¬ mateur + délégué des consulats Manipulations - formulaires - calculs - débat final > 52S ss tri X w LOGEMENT Les H.L.M. DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Expérience person¬ nelle Ouî-dire Informations sur le pays d'origine - Mécanismes de Fi¬ nancement ( CP) Situation dans le marché du logement - Aspects socio- économiques géné¬ raux : . rareté (contraintes dues à la spéculation foncière) (contraintes des prix-plafonds) d'où : . entasse¬ ment . éloigne- ment - Cas particulier des Alpes-Maritimes (Données sur le fi¬ nancement) - Conditions d'at¬ tribution - Etablissement du prix - Possibilité d'ac¬ quisition - Allocation- logement Manipulation des formalités de de¬ mande Etude de cas S? Etude de cas (avec références aux don¬ nées de la séance "accession"..) Etude de cas dans un budget familial- type avec prise en compte de 1'allo¬ cation logement Lutte contre la discrimination Prise de conscience des possibilités Elargissement du dé¬ bat vers les problè¬ mes de projet d'ave¬ nir des migrants (problème des famil¬ les) Discussions de groupe Intervention for¬ mateur . Interve¬ nants possibles : Economistes, res¬ ponsable local de l'Office des HLM Intervention for¬ mateur . Mêmes interve¬ nants ? Pratique des docu¬ ments et formu¬ laires Calcul Visites ? sz; K X CI c H LOGEMENT Les hôtels et maisons meublés DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Expériences person¬ nelles Ouî-dire Montrer que les locataires de meu¬ blés constituent les locataires les plus défavorisés - locations plus chères - pas de maintien dans les lieux (Rappel de la législation) Existence d'une réglementation - Taxation des prix . hôtels . maisons meu¬ blées - Obligation des prestations cor¬ respondant aux catégories de ta¬ xations Calculs sur pro¬ blèmes de taxa¬ tions Examen des recours (importance du reçu) Intervention du Syndicat des Loca¬ taires Prise de conscience des droits et chan¬ gement d'attitude Discussion Intervention Formateur Intervention Juriste Calculs Débat m x M < H H LOGEMENT Les Marchands de Sommeil DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Expériences person¬ nelles Cas précis à Nice Exposé général sur le logement des mi¬ grants en France Montrer la "néces¬ sité" économique du type de logement "Marchands de som¬ meil" Première approche du problème du bi¬ donville et de la nécessité d'une politique spécifi¬ que pour le logement des migrants i Exposer la batterie impressionnante de Lois, textes, rè¬ glements d'hygiène au autre interdi¬ sant cette pratique Montrer que 1'arse¬ nal juridique ne suffit pas si des moyens économiques ne sont pas mis en oeuvre Premiers exposés sur ces moyens et Les institutions qui les mettent en oeuvre Que faire ? * Procédures, Juridictions * Existence du Bu¬ reau Municipal d1 Hygiène Décision de dé¬ nonciation en action judiciaire Volonté de mieux connaître les ins¬ titutions propres au logement des immigrés Discussion de groupe Intervention Formateur Intervention * Formateur * Juriste Pratique de docu¬ ments législatifs > Z as m x m < H H H ANNEXE IX 12GEMENT Le bidonville DONNEES ' OBJECTIVES VECU COMPLEMENT FORMATEUR On peut prévoir que cette phase servira à mettre au clair la "fonctionnalité" du bidonville dans les domaines : 1. Logement pur et simple 2. Environnement commercial Les Pr^x Le statut . . , . /t . . Bars/Prostitution 3. Animation/Loisirs Equ.^e de football 4. Structuration sociale "Les groupes" 5. "Secours mutuel" a) Accueil des primo-arrivants b) Aspects communautaires/positifs * prise en charge des chômeurs * problème de 1'alimentation c) Refuge pour les irréguliers 1. Exposé sur l'évolution du logement des mi¬ grants en France ; le caractère inéluctable de cette évolution : * Chiffres Volonté officielle de norma¬ liser * Structures GIP/SONACOTRA 2. Aspects négatifs A) * Point de vue de 1'hygiène * Risques comme celui de l'incendie ou d'at¬ taques fascistes * Spéculation analogue à celle des mar¬ chands de sommeil B) Montrer que c'est l'absence d'équipements et d'espaces collectifs qui rend le coût de revient du logement relativement modeste Ç) Montrer que le bidonville * Favorise le repliement sur soi et nie toute tendance à l'intégration * Est ressenti psychologiquement par la po¬ pulation d'accueil comme une enclave étrange et étrangère, une"digue" interdisant le contact et donc (en dernière analyse) nourrit le racisme DONNEES THEORIQUES POSITIVES VISEE DYNAMIQUE STOCK JURIDIQUE THEORIQUE MISE EN OEUVRE Montrer que les structures de la société d'accueil peuvent offrir des possibilités reprenant cer¬ tains aspects positifs du bidon¬ ville 1. Animation : * MJC * Associations sportives... * Idée d'association sans but lucratif 2. Commerçants * Voir statuts commerçants ambulants ou à l'étalage * Coopératives de consomma¬ tion 3- Textes officiels concernant la disparition de l'habitat insalubre (montrer qu'il s'a¬ git d'un projet "égalitaire", au moins socialement) Compiler les textes de loi con¬ cernant les MJC Compiler des statuts d'une As¬ sociation loi 1901 Voir règlements. Calculer ce que devrait légalement payer un com¬ merçant Présentation du projet de Pierre Espagne Présentation de la SONACOTRA, mais plutôt des statuts, dans leur aspect "exposé des motifs" C'est le lieu de la DYNAMISATION A partir d'une clarification des - données objectives sur le bi¬ donville et sa "fonction" - de sa représentation subjec¬ tive et "mythique" - du "principe de réalité" éco¬ nomique et social qui conduit à sa disparition Arriver (peut-être) à un stade de conscientisation conduisant à une attitude participative et critique à l'opération de relo¬ gement LOGEMENT Les Foyers de la DONNEES OBJECTIVES Vécu Complément Formateur Expériences personnelles, ouî-dire Rapports sur une première enquête concernant la "re¬ présentation" des Foyers chez les habitants du bidon¬ ville 1. Information globale sur 1'habitat en Foyer + Précisions sur la SONACOTRA * L'institution, son rôle * Son financement, son budget * Ses résultats 2. Les divers types d'habitats gérés par la SONACOTRA * Equipement, fonctionne¬ ment t * Composition des habi¬ tants (problèmes ?) 3. Les Foyers de la région . 1 i ; Discussion Discussion avec intervention des formateurs Responsables SONACOTRA Visite aux Foyers ANNEXE X SONACOTRA "Au présent" DONNEES THEORIQUES Visée dynamique Législation. Stock théorique Mise en oeuvre 1. Conditions actuelles d'ad¬ mission et de séjour * Accent sur la nature juri¬ dique des lièns contrac¬ tuels entre le logeur et le Formalités pour accéder aux Foyers Application de 1'allocation- logement Manipulation d'enquêtes ou de statistiques Premier niveau d'une "dynamisa- tion" qui aura lieu surtout dans la séance SONA¬ COTRA "Au futur" (Détermination des côtés posi¬ tifs et des points faibles de la réponse "Foyers" au pro¬ blème, du loge¬ ment) logé (hôtelier, logeur en meublé) * Contentieux 2. Les prix pratiqués * Comment 'ils sont déterminés * Qu'est-ce qu'ils compren¬ nent ? Notions de charges et de ser¬ vices : - espaces collectifs - énergie - eau ménagère - chauffage - blanchisserie, literie - nettoyage, gardiennage - entretien - taxes (paiement de ser¬ vices municipaux...) 3. Conditions de fonctionne¬ ment * La gestion : organigrammes, rôles et fonctions * Les règlements intérieurs 4. Examiner brièvement si, à première vue, les éléments "positifs" relevés dans la séance "bidonville" sont pris en compte dans les foyers (Les cinq points) Discussion avec intervention des formateurs Responsables SONACOTRA Visite aux Foyers Manipulations * Documents * Statistiques Débat Notes écrites pour rédaction d'un "Manifeste" LOGEMENT Les Foyers de la DONNEES OBJECTIVES Vécu Complément Formateur Rapport sur les idées et les bruits répandus dans le bi¬ donville au sujet des projets Que penser des prises de position collectives sur la question ? Rappel des informations sur les trois projets reliés à la disparition du bidonville (Démontage des opérations, voir séance didactique) - Présentation des maquettes , et plans Première apptoche de ce qui est prévu dans les cinq points relevés au cours de la séance "bidonville" - logement - environnement commercial - animation/loisirs - structuration sociale - "secours mutuel" Discussion Discussion avec intervention Formateur Responsable SONACOTRA (urbaniste ?) Visite aux chantiers ANNEXE XI S 0 N A C 0 T R A "au futur" DONNEES THEORIQUES Visée dynamique Législation/Stock théorique ' -: ' ' 11/O-J Mise en oeuvre 1. Conditions d'admission et de séjour Le problème des s . irréguliers . chômeurs > . passagers . gens en vacances ; • KIJO^OS :: a où irtia-f'ïobo'i.*; 2. Les prix * Comment il va être déter¬ miné (à mettre en rapport avec le prix de revient) * Est-il au pouvoir des tra¬ vailleurs de le faire varier ' 3. Le problème des commerçants Procédure d'ins¬ cription dans les foyers (carte...) Etudes et cal- culs sur la va¬ riation éven¬ tuelle des prix i ' . Etude j .v,. v .v s, *;> Bilan Perspectives Propositions Revendications ol:> isansq ouQ ! Lïdo noidiaoqL Il serait souhai¬ table d'arriver à 1 ' élaboration d'une sorte de petit manifeste sur le logement des migrants Proj et d'un nou¬ veau règlement intérieur - nombre prévu - conditions d'installa¬ tion, etc... - coopérative ou non ? 4. L'Administration - Réflexion sur la gestion des espaces individuels et collectifs - Nécessité d'un organi¬ gramme d'administration - Possibilités de co¬ gestion . Les comités de locataires - Le règlement intérieur ? Est-il déjà établi ? Intervention Formateur | ''XJjOd'BW.liGÏ Ùn autre responsable de collectivités (Foyers de Jeunes Travailleurs) Gfx&.tSa&tia xi/is o:f ta rV Manipulations Calculs i i ! Débat Rédactions j TRAVAIL Les conditions de travail DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre - Conditions de travail pénibles - Durée excessive du travail - Faibles salaires - Normes de sécu¬ rité non respec¬ tées - Acceptation de n'importe quelle situation de travail - La Convention Collective - Le règlement intérieur - Durée du travail - Sécurité du travail - Recours possi¬ bles - Connaissance (lecture) de la Convention Col¬ lective du Bâti¬ ment - Visite à l'Ins¬ pection du Travail, aux Prud'hommes - Impliquer les syndicats, 1'Inspection du Travail, dans les luttes pour 1'amé¬ lioration des conditions de travail des immi¬ grés - Réfléchir sur des modalités de luttes spécifiques Discussion de groupe Intervention juriste - Exercices en groupe - Visites - Visites à l'Ins¬ pection du Travail - aux syndicats - Discussion de groupe 3> S! 53 m X CD X H H TRAVAIL Travail noir/Droits sociaux DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre - Pratiques con¬ cernant la recherche du travail - Perception du marché du travail - Non connaissance des droits sociaux et des modalités d'ac¬ cès - Incompréhension des mécanismes d'assistance et de préven¬ tion - Importance du travail noir sur le bidonville - Pratiques patronales - Différences de salaires - Inconvénients du travail noir - Les contrats de travail - Les droits so¬ ciaux : . Sécurité Socia¬ le . Assurance Mala¬ die . Assurance Vieillesse . Allocations familiales . Allocation Logement - Exercices ; constitution de dossiers, remplir les papiers - Discussion avec- assistant social Action auprès des syndicats, de 11Inspection du Travail, en vue du respect de la législation par le Patronat Discussion de groupe - Discussion - Intervention formateur Intervention formateur Intervention assistant social - Discussion de groupe - Visites > szî en x en x H H H TRAVAIL Chômage DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Visée dynamique - Chômage . honte . échec - Modalités de survie écono¬ mique : solidarité - Décisions prises . vacances prolongées . retour . mobilité Taux de chômage et son évolution sur le bidonville - Situation écono¬ mique régionale - Législation en matière de chômage - Remplir les dossier - Intervention assistant social sur les démarches à effectuer - Visite des services concer¬ nés - Définir des modalités de prise en charge des chômeurs dans les lieux d'habitats Discussion de groupe Intervention formateur Intervention - juriste - formateur - Exercices en groupe - Intervention assistant social Discussion de groupe ► Z z M X m X H < TRAVAIL Licenciements DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre - Licenciements abusifs - Démissions pro¬ voquées par le Patronat - Pratiques patro¬ nales locales - Pratiques des travailleurs immigrés en cas de conflit (voir CORDES) - Législation en matière de licenciements - Recours exis¬ tants - Lecture de la Convention Collective - Rencontre avec 1'Inspection du Travail sur : . les modalités de recours . les pratiques patronales - Action auprès . des syndicats . de 1'Inspection du Travail Discussion de groupe Int er ven t ion formateur Intervention juriste - Exercices collectifs - Visites -Discussion de groupe -Rencontres > as as m X CD X S5 m x m x < Discussion de groupe Intervention formateur Discussion Intervention formateur, juriste Visite Discussion Visite aux syndi¬ cats CGT - CFDT TRAVAIL Conflits du travail DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Non participation aux luttes fran¬ çaises Absence de luttes spécifiques sur le travail Mise à l'écart des immigrés par les travailleurs français - Législation sur le droit de grève - Histoire du mouvement ouvrier - Histoire des luttes immigrées Rencontre avec des militants ouvriers Lecture de tracts Interpeller les syndicats Définir des modalités de luttes, soit communes, soit spécifiques Discussion de groupe Discussion de groupe Intervention - formateur - juriste Visite Exercices de lec¬ ture Discussion Rencontre avec syndicats £ SZ! PI X m x < H H BUDGET Définition des priorités/Choix économiques DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Visée dynamique Importance du poste budgétaire s envoi d'argent à la fa¬ mille Importance du phé¬ nomène endettement Priorités aux achats lourds de prestige: voiture, etc... Données globales sur le pouvoir d'achat des tra¬ vailleurs du bi¬ donville, sur son évolution i Notion de pouvoir d ' achat Exemples de"budget types"français * Réflexion sur les priorités budgé¬ taires * Définition des priorités "immi¬ grés" (envoi d'ar¬ gent, épargne) 3* Définition d'un budget idéal "immigré" Voir comment ajuster prix du logement et budget "immigré" Voir comment lutter contre l'usure Discussion de groupe Intervention Formateur Intervention Formateur Discussion de groupe > 55 55 m X m x < H H H BUDGET Salaire et prestations diverses complémentaires ou s'y substituant DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre * Non-connaissance des diverses ru¬ briques du salaire * Non-capacité à vérifier la feuille de salaire * Non-perception de certaines prestations complémentaires * Niveau de salai¬ re des travail¬ leurs * Part du salaire représentée par les heures sup¬ plémentaires, les compléments, les primes * Le SMIC * Salaire qt contrai * Salaire horaire/ mensuel * Salaire à la t⬠che * Les congés payés * Notion de prime * Charges sociales . Part patronale . Part du salaire * Prestations complémentaires . Ailoc. Logement . Alloc. Familia¬ les * L'allocation chômage comme * substitut du salaire * Salaire et quali¬ fication * Vérification d'un bulletin de salaire (ex % calcul des char¬ ges), des congés payés * Les recours en cas de désaccord sur le salaire * Modalités de demande d'aug¬ mentation - Revendications sur le salaire Collectives/ individuelles ? Discussion de groupe Intervention formateur Intervention formateur - Exercices prati¬ ques ; - Intervention d'un syndicaliste Discussion de groupe > Z Z m x M X H X BUDGET L'Epargne DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre Non-rentabilisatior de 1'épargne Absence de prévi¬ sion budgétaire endettement i * Taux d'usure sur le bidonville * Montant de 1'é- pargne * Objectifs de 11 épargne * Notion de taux d'intérêt * Notion de déva¬ luation * Systèmes d'épar¬ gne s . Caisse d'Epar¬ gne . Banques . C.C.P. * Intérêt de 1'é- pargne : . achats lourds . retour au pays . risques * Les impôts 1. Opératoire - Manipulation d'un carnet de chèques - Manipulation d'un livret de Caisse d'Epargne 2. Visite d'une banque Visite d'une Caisse d'Epargne 3. Calcul d'impôts Réfléchir à 1'im¬ plantation d'une . banque . guichet de Caisse d'Epar¬ gne dans la cité et les foyers Discussion de groupe Intervention Formateur 1. Exercices pra¬ tiques 2. Visite Discussion de groupe > s* M X m x x BUDGET Les Investissements DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre * Achats de pres¬ Notion d'amortis- * Faire prendre tige (grosses voi¬ s ement conscience du coût tures, etc. ) des achats de pres¬ * Emprunts à des Le crédit - notion de taux tige par rapport à leur utilité Lutte contre taux usuriers - notion d'inté¬ rêt * Calcul de men¬ 1'usure * Achat de matériel usagé Les implications de certains achats sualités de crédit . Calcul d'amortis¬ sement (voir l'Epargne) * Achats en prévi¬ sion du retour - assurances - emprunts * Recours en cas de vente de mauvais Législation sur la qualité du maté¬ riel vendu matériel : Associa¬ tion de Consomma¬ teurs, plaintes, etc... - notion de garan¬ tie d'achat Discussion de Intervention 1. Discussion groupe Formateur 2. Exercices pra¬ tiques BUDGET Gestion d'équipements collectifs DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock juridique théorique Mise en oeuvre - Expérience des pompes Irresponsabilité individuelle ou in¬ dividualiste - Les "services col¬ lectifs" (bar,etc.) ne sont pas vécus comme "équipement" Besoins en équi¬ pements collectifs Services (logement cuisine, etc...) * Informations sur les projets SONACO- TRA en matière d'é¬ quipements collec¬ tifs :(Voir module LOGEMENT) 9 * Notion de frais généraux et de ges¬ tion commune * Notion de charges . habitat indivi¬ duel . habitat collec¬ tif * Faire acquérir la notion de coût com¬ mun et collectif > * Calcul des char- • ges . si individuel¬ les . si collectives Discussion de groupe £ Discussion de groupe Intervention . du formateur . du responsable SONACOTRA 1. Discussion de groupe 2. Exercices de calcul ANIMATION Animation/Formation DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock théorique Mise en oeuvre * Alphabétisation A. E. E . * Participation de certains travail¬ leurs à des cours extérieurs * Motivation à l'al¬ phabétisation ; - connaissance de la langue - lieu de rencon¬ tre - autres... * Critique de 1'al¬ phabétisation Expériences anté¬ rieures sur le bi¬ donville (PSU, etc.) Ce qu'il est possi¬ ble de faire comme animation/formation Contenu ; - alphabétisation pure - initiation juri¬ dique - autres... Méthode : - scolaire - autres... Déterminer les be¬ soins en animation formation sur le bidonville, les motivations, la nature de cette formation Envisager la pos-' sibilité d'avoir des formateurs maghrébins * Faire prendre en compte ces besoins dans le logement * Elaborer "méthode" (questionnaire, etc.) d'enquête sur les travailleurs du bidonville Discussion de groupe Intervention d'un formateur A.E.E. Intervention Formateur Discussion de groupe Travail de groupe ANIMATION Animation/Loisirs DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock théorique Mise en oeuvre 1. Dans le logement; - les bars, les jeux sur le bidon¬ ville - équipe de foot? autre ? - prostitution 2. La ville/racisme - isolement . les bars . le cinéma - les femmes et les immigrés Racisme à Nice . Possibilités existantes s - les MJC - les associa¬ tions sportives . Loi anti-raciste . Loi sur la pros¬ titution . Loi sur les équi¬ pes de sport/parti¬ cipation des étran¬ gers . Recours contre le racisme * Définir des modes de loisirs spécifi¬ ques . équipes spor¬ tives . cinéma dans le logement * Participer aux associations exis¬ tantes * Travailler avec organisations exis¬ tantes contre le racisme dans la vil¬ le ; MRAP ; ASTIAM * Faire l'analyse des besoins en ani¬ mation/loisirs sur le bidonville * Mener une enquête Elaborer grille * Disposer des lo¬ caux nécessaires dans le logement * Animateurs maghré¬ bins Discussion de groupe Intervention Formateur/Juriste Visite Association Sportive du quar¬ tier Travail de groupe ANIMATION Animation Culturelle DONNEES OBJECTIVES DONNEES THEORIQUES/POSITIVES Visée dynamique Vécu Complément Formateurs Stock théorique Mise en oeuvre 1. Dans le logement Sources tradition¬ nelles de la créa¬ tion collective Rôle des consulats comme foyer cultu¬ rel 1. Dans le logement Mettre sur pied une animation qui permette ; - 11 expression cul¬ turelle . locaux reli¬ gieux . possibilité d'écoute de musi¬ que/radio . élaboration de j ournaux - 1'échange - rencontre avec MJC - prendre part à des associations françaises * Exigence d'anima¬ teurs maghrébins dans les logements * Déterminer les besoins en locaux * Elaborer un con¬ tenu d'animation interculturelle s - journaux - rencontres, etc... - pratique reli¬ gieuse sur le bidon¬ ville/participation au Ramadan - écoute de la mu¬ sique dans les bars/ radio - mode de nourri¬ ture - lecture de jour¬ naux maghrébins, li¬ vres - pratique active; * faire de la musi¬ que * techniques spéci¬ fiques ? 2. Interculturelle Quasi absence d'échange Possibilités offer¬ tes ; - dans les loge¬ ments SONACOTRA en termes de locaux d 1 animation 2. Interculturelle - les MJC - l'utilisation des média (dans les deux sens) - les associa¬ tions culturelles existantes Discussion de groupe Discussion Intervention 1. du formateur 2. du responsable SONACOTRA Visite d'une MJC Discussion Discussion de groupe