I" Année N° 3 10 Janvier 1935 LE BEAU NAVIRE REVUE DE LA POÉSIE POÈMES DE FAGUS - ANDRÉ CASTAGNOU MAURICE REY - LUCIEN BASTARD LA POÉSIE DE FRANCIS CARCO par MAURICE-PIERRE BOYÉ LES ÉDITIONS DE LA REVUE LE BEAU NAVIRE LE BEAU NAVIRE REVUE DE LA POÉSIE Paraît d-ix fois l'an Le Rédacteur en chef -: MAURICE CHAPELAN et les Secrétaires de la Rédaction : ROBERT HOUDELOT et LUCIEN BASTARD reçoivent le Ier et le 3e Samedi de 4 h. à 6 h. au Siège de la Revue : 19, Rue Bellier-Dedouvre, PARIS (XIII0) ABONNEMENT ANNUEL FRANCE : 20 francs. ÉTRANGER : 30 francs. ÉDITION DE LUXE sur Hollande Van Gelder tirée à 21 exemplaires numérotés vendus par abonnement : 80 francs. Les signataires sont seuls responsables de leurs articles. Les manuscrits ne sont pas rendus. LE BEAU NAVIRE ne publie que de l'inédit. Reproduction et traduction interdites pour tous pays. — POÈMES - CHANSON J'eus pour mon malheur Un cerveau trop lourd Un trop vaste cœur Et les bras trop courts. Ainsi ma vaillance Et mes beaux efforts Sont frappés d'avance D'échec et de mort. Au pinson en cage Pour qu'il chante mieux Un maître sauvage Lui crève les yeux. La vie est méchante Et, pour m'étourdir, Comme lui je chante, Chante à en mourir. - 34 LE BEAU NAVIRE Gris comme une grive, Gai comme un pinson, Arrive qu'arrive, Mienne est ma chanson. Et sous ses fusées Se cache à peu près Une âme brisée Qui part sans regret. Fagus. — POÈMES - 35 - AU PARADIS Apollinaire rit dans le creux de sa main. André Salmon Au delà du jour et de la nuit il y aura encore le jour, encore la nuit et ce ne sera pas toujours réussi, Dieu merci! Dieu sait bien ce qu'il fait. Ils désireront ce qu'ils possèdent, écrit Augustin. Oui, mais Dieu nous garde d'autres désirs, d'autres matins ! Au ciel comme sur terre on fera des progrès : autrement on s'embêterait! Sans fin plus belles, plus beaux naîtront les fleurs et les oiseaux. Aujourd'hui j'ai reçu des nouvelles : Raphaël attend Picasso - 36 LE BEAU NAVIRE pour peindre la nouvelle coupole du ciel, Apollinaire rit dans le creux de sa main et mieux que tous les chérubins Rousseau joue de la trompette. Verlaine, un peu pompette, veut absolument coucher avec un délicieux petit ange arrivé de ce matin. André Castagnou. — POÈMES 37 - NOVEMBRE Terrasse où nul ne vient s'asseoir, Clairs jardins que fuit la lumière, Voici les tourbillons du soir — Voici l'angoisse coutumière. Loin de la foule et des flambeàux, Je vais rêvant dans vos allées Où d'imaginaires tombeaux Jettent leurs ombres désolées. Déchirant la brume, parfois, Quelque fantôme solitaire Pleure à mon côté, mais, sa voix Ne résonne pas sur la terre.. C'est le fantôme des beaux' jours. Peuplés d'adolescentes' nues. Leurs désirs, leurs jeux, leurs amours Et leurs richesses méconnues; - 38 LE BEAU NAVIRE Les flamboyants midis d'été, Les nuits que nous passions à boire, Les plaintes de la volupté Dont j'avais perdu la mémoire; Le romanesque enchantement Qui nous faisait aimer le monde, Tout ce bonheur né lentement, Balayé dans une seconde! jeunes femmes qui répandez, Comme autant de trésors insignes, Parmi les arbres dénudés Ces bouquets d'odeurs et de lignes, Vainement vous chantez encor L'incantation des sirènes Au rêveur qu'entraîne la Mort Vers les solitudes sereines. Allez! Je ne suis plus de ceux Qui vaincront vos corps infidèles, Et pourtant, le soir des aveux, Je sais combien vous serez belles. — POÈMES 39 Adieu! L'amour veut d'autres dons Que mon amertume inquiète. Qu'importe si vos abandons Ouvrent des cieux que je regrette! Accompagnez les fiancés Au chant des hymnes triomphales Et priez pour les trépassés! Voici novembre et ses rafales. Maurice Rey. - 40 LE BEAU NAVIRE — AUTOMNE Les brumes de l'automne au fond du paysage Chassent le souvenir de ce qui fut l'azur, Les brumes de l'automne estompent ton image Et délivrent ma chair de ton beau corps impur. Que s'écoule bientôt le flot des feuilles rousses Auquel je me plaisais à mêler tes cheveux! O senteurs à la fois plus fortes et plus douces, Que le vent vous dissipe, allumeuses de feux! Battement d'aile exténué, la feuille tombe; Les troncs sont écorchés et les oiseaux sont morts Et l'étang, l'étang noir, est une calme tombe : Le requiem des joncs y berce mes remords. Les tiens n'auront pas vu naître les chrysanthèmes Ni les cierges fleurir aux sapins de Noël Et tu n'entendras plus mes tristes anathèmes Quand sur nous lentement s'alourdira le ciel. Lucien Bastard. — FRANCIS CARCO 41 - LA POÉSIE DE FRANCIS CARCO Son œuvre si abondante et si variée de romancier, de critique d'art, de chroniqueur et de mémorialiste n'a jamais étouffé, même un instant, chez Francis Carco, cette âme merveilleuse de poète qui s'est révélée et s'est imposée dès la dix-huitième année, préparée au long d'une enfance heureuse, en plein Rouergue. C'est en effet de 1904 — Carco est né on le sait en 1886, à Nouméa, où son père était fonctionnaire — que datent les plus anciens de ses Premiers Vers, qui vont jusqu'en 1910, date à laquelle il découvre Paris et cet hôtel de la Louisiane, à l'angle des rues de Buci et de Seine où, précoce auteur d'un petit recueil de proses lyriques : Instincts, il approchera les personnages de ses futurs romans. De 1904 à 1910, que d'années révélatrices, que de rencontres éclatantes, quel domaine pour l'admiration et l'amitié! C'est d'abord la venue, dans le cher décor provincial, de ce personnage de Paris qui répond au nom de Gai et devait jouer dans l'existence de l'apprenti-poète le rôle de l'enchanteur. Il a toute une provision de poèmes dans sa mémoire et, tout à coup, pour la première fois, aux oreilles passionnément attentives du jeune Carco, vont chanter de leurs - 42 LE BEAU NAVIRE — rythmes si différents, parfois déroutants, souvent chargés d'énigmes, toujours pleins d'inconnu, des strophes de Rimbaud et de Mallarmé, de Corbière et de Laforgue. Il y avait de quoi éblouir, étourdir même un esprit tendre, un tempérament rêveur offert à toutes les sensibilités, à toutes les pitiés humaines. Carco admire à son tour, assimile tous ces trésors nouveaux, ce qui ne l'empêche point, en secret, de faire un choix et de juger. Ses goûts et ses tendances, sa personnalité naissante, tout en res¬ pectant des cultes solidement établis, font pencher ses préfé¬ rences vers la douloureuse tendresse d'un Charles Guérin, la candeur virgilienne d'un Jammes, la sensibilité un peu mala¬ dive, mais attachante en sa délicatesse, d'un Henry Bataille. Pourquoi ne pas l'avouer? Carco l'accorde lui-même très volontiers. C'est le poète, si injustement discrédité aujourd'hui, de la Chambre Blanche, du Beau Voyage, celui qui célébra avec une telle intensité physique une certaine angoisse provinciale et la nostalgie des dimanches, qui l'impressionna le plus. Cette influence, un autre poète devait la subir, dix ans plus tard, et c'est Jean Lebrau, mais Jean Lebrau est de Moux comme son illustre aîné et les affinités s'expliquent mieux. Nous aimons cette fidélité, cette constance dans la gratitude d'un Carco et d'un Lebrau pour celui qui apparaîtra un jour comme le drama¬ turge, le poète de la scène — peut-être le mélodramaturge ? — du symbolisme, Maeterlinck gardant la haute place. * ** A cet enfant tendre, à ce jeune homme que guette la mélan¬ colie, il fallait mieux et plus que l'amour, des amitiés. Le destin — FRANCIS CARCO 43 - lui en réserva de magnifiques, mais que la mort ne voulut pas toutes prolonger. Ce furent cependant des années heureuses, sur le plan de l'affection, dès le cap de la vingtième année atteint, que celles de la jeunesse de Carco. A Briançcn, où l'appelle le devoir militaire, s'il apprend à connaître, par les livres, ceux de ses contemporains les mieux doués et les plus susceptibles de lui plaire, il devra bientôt rencontrer les garçons de son âge qui devaient devenir ses meilleurs compagnons, ses plus précieux amis. C'est la rencontre de Jean Pellerin, à Lyon et à Grenoble, lorsque, Caporal Carco, il n'était pas « un gradé sévère »; de Jean-Marc Bernard, à Valence; de Tristan Derême, à Agen. Comme ces amis nouveaux et inséparables — tout au moins par l'esprit — n'habitaient pas les mêmes villes, ils s'écrivaient souvent, échangeaient de narquoises, d'affectueuses épîtres, s'adressaient des plaquettes de vers imprimées à des nombres fort restreints d'exemplaires — combien recherchées aujourd'hui, ces éditions! — et créaient, pour le seul plaisir de leur entourage et la curiosité sympathique de quelques aînés qui, de Paris, les encourageaient, d'éphémères revues. C'est ainsi que naquit, que s'affirma, que s'imposa, dans une entente où n'entraient que des sentiments exquis et désintéressés, ce mouvement poétique qu'on appelle aujourd'hui l'Ecole Fantaisiste. N'est-ce-pas touchant, n'est-ce pas unique dans notre Littérature? Unique, non pas, car on pense à Ronsard et à ses amis. 11 y a entre eux, à cinq siècles de distance, le même charme. Ces jeunes gens avaient leurs préférés parmi les contemporains, qui étaient le plus souvent de grands talents méconnus, que la gloire aveugle touchait à peine, ou ces adolescents merveilleu¬ sement doués, mais au destin éphémère, dont s'enorgueillit chaque — 44 LE BEAU NAVIRE — génération pour les pleurer aussitôt. La mienne aura eu un Raymond Radiguet, un Robert Georges-Louis, un Georges Heitz. La génération de Francis Carco aimait et prônait Jean de Tinârt, le compagnon de jeunesse de Pierre Louys, et ce charmant Pierre .de Querlon, qui fut de l'équipe du premier Ermitage, celui d'Edouard Ducôté et d'Henri Mazel, et qui repose à Etampes dans le sylvestre cimetière, pittoresquement accroché au flanc de la colline que domine la tour Guinette. Carco était un des rares à connaître Léon Deubel, il applaudissait aux débuts de Louis Codet, s'enthousiasmait pour le Petit Ami, ce chef- d'œuvre de Paul Léautaud, battait le rappel autour de la posi¬ tion trop discrète de Paul-Jean Toulet, qu'il considérait déjà comme un des maîtres de ce temps et dont il tenta, vainement, de faire publier, à Marseille, les admirables Contrerimes•. Mais celles-.ci, ô implacable cruauté! ne devaient ■ paraître qu'après la. mort de leur auteur, par les soins de Henri Martineau. Quant au cher et si courageux Jean Pellerin, autre poète dont la gloire. véritable n'a pas encore éclaté, c'est aussi après sa' mort, et cette fois par les .soins combien pieux également dë Francis Carco .— qui le préfaça avec une affectueuse éloquence — que parut le Bouquet Inutile, en-1923. On voit quels furent, pour Carco, : les émouvants échos, les pathétiques prolongements d'une jounesse; vouée tout entière à la poésie et à l'amitié. Mais ces prolongements, ces échos, nous les retrouvons surtout et avant: tout, avec quelle acuité, quelle force intelligente et durable, dans l'œuvre personnelle de Carco, et point seulement dans son œuvre poétique, si importante et si différente de l'autre. Pas tellement différente cependant, car dans maints livres de prose de l'auteur des Mémoires d'une Autre Vie, se retrouvent les dons lyriques d'une si profonde et bouleversante — FRANCIS CARCO 45 - psychologie du poète de la Bohême et mon Cceur. Sous ce titre définitif — dans l'édition collective de 1929 — nous retrouvons les trois plaquettes de Carco : la première suite de la Bohême et mon Cœur (1912), pour une réédition de laquelle Ernest La Jeunesse écrivit une préface dont la parution fut différée et que la mort du critique ne nécessitait plus : Chansons Aigres- Douces ( 1913) ; Petits Airs (1920) et des Vers Retrouvés, écrits de 1910 à 1923. Depuis l'édition définitive de la Bohême et mon Cœur, Francis Carco a écrit de nouveaux poèmes, peu nombreux sans doute, mais dont certains sont d'une rare beauté. Nous espérons les voir un jour prendre place à la suite de l'œuvre poétique déjà connue, qui serait de la sorte justement enrichie. Nous aurions ainsi un aspect plus complet, plus impo¬ sant encore, d'un lyrisme arrivé à sa densité définitive. Déjà, accompagnant sa récente et précieuse plaquette : Amitié avec Toulet, Francis Carco publie dix pages de poèmes, combien grandes et lourdes d'émotion! qu'il intitule : Pour faire suite à la Bohême et- mon Cœur. Dès le premier ensemble de la Bohême et mon Cœur, celui de 1912 et qui est dédié à Paul-Jean Toulet, nous rencontrons le poète-qui, abandonnant sa province, aborde Paris, c'est-à-dire, un monde nouveau pour ses yeux et pour sa sensibilité, un monde étrange où le romancier va surgir en lui, qui suivra les traces de Charles-Henry Hirsch et surtout de Charles-Louis Phi¬ lippe, avant de se dégager des inévitables influences. Mais le poète domine toujours et pour de longues années encore. Seuls, les décors de sa méditation ont changé et la source de sa sensibilité : Matins amers, amour charmant, Epuisante et trouble folie, - 46 LE BEAU NAVIRE - Au réveil, la mélancolie Sépara plus tard ces amants... Nous sommes loin désormais de l'ambiance maladive et un peu factice de la Chambre Blanche. Ce n'est plus la mélancolie de la province que le poète évoquera, mais celle de la banlieue, dont certains aspects, par sa voix, prennent un ton de désespoir, tel : ... l'humble cabaret, noirci Par la pluie et le vent d'automne... Et combien net se précise ce paysage suburbain : Le gaçon râpé de la berge. Des peupliers. Un ciel que l'eau Rend plus nostalgiquement beau, Et les volets verts de l'auberge. Et nous pensons aussitôt, au milieu de ces paysages brossés un peu à la manière d'un Utrillo ou d'un Vlaminck, à ce juste¬ ment célèbre Doux Caboulot (bien postérieur aux poèmes cités plus haut), et pour la gloire duquel Marie Dubas prodigue son étonnant talent, accompagnée par la musique si exactement nuancée de M. Larmenjat. Nulle pièce ne semble plus significa¬ tive, chez Francis Carco, de son talent d'évocateur. Toute une atmosphère de tristesse et d'illusion, de pitoyable et grisante humanité, s'exhale de ces strophes si connues. Mais les plus beaux poèmes, les plus grands, ceux qui touchent à la trame même du cœur, à ce climat caché où nous enfermons nos désirs et nos désespoirs secrets, ce ne sont pas dans ces évocations de banlieue qu'il faut les chercher, mais au cours — FRANCIS CARCO 47 - de ces Chansons Aigres-Douces, et mieux encore dans Petits Airs et Vers Retrouvés. Si le décor est toujours celui d'une taverne, comme dans ce prenant poème dédié à Léon Vérane, il y a dans le chant une mesure en profondeur qui bouleverse : Villon qu'on chercherait céans, N'est plus là, ni Verlaine, Dans ce caveau si sombre et puant... Quelle est la mission exacte du poète, quelles contradictions en lui achèvent d'établir dans sa pensée un mystérieux équi¬ libre? Carco se demande quelle est « l'heure du poète ». 11 la connaît bien! Ce n'est ni la nuit, ni l'aube, Mais cette heure où, dans Paris, Les rôdeurs et les chiens maigres Errent dans un brouillard gris... Avions-nous déjà entendu une résonnance à ce point pathé¬ tique? Nous ne le pensons pas. Une strophe s'impose à notre songe, et l'atmosphère se crée, où l'esprit vagabonde et s'interroge Certains poèmes très courts, parfaitement tragiques, ont quelque chose de nervalien dans l'accent, tel celui consacré à des « Filles Mortes » et l'étonnante « Ronde ». On pense à Durer, à Jean-Paul, à Hoffmann, à notre Gérard, à tout ce qui est fantastique dans l'art d'émouvoir les hommes et cela, vraiment, n'appartient aujourd'hui qu'à Carco. N'est-ce pas à lui enfin qu'appartient cette note aiguë d'analyste, de psychologue cruel et pitoyablement attentif, qui fait d'un poème de la qualité de «Te voilà» une sorte de tragédie du cœur humain? — 48 LE BEAU NAVIRE — Ce sont dans des pièces de ce ton, de cette envergure, que l'on mesure chez le poète tout l'enrichissement, toute la sûreté psy¬ chologique apportés par le romancier. Nous pensons à telles pages des Scènes de la Vie de Montmartre, à ces évocations d'un Besançon romantique et trouble, celui du populeux quartier Battant des Innocents, à ces lumières inquiétantes de la Rue Pigalle, voire aux tableaux les plus saugrenus de l'Amour Vénal, aux plus audacieux dessins des Images Cachées; nous pensons à ce grouillement humain, si hostile parfois, mais d'où, soudain, surgit un chant désespéré qui réhabilite tant d'âmes égarées et dans la plainte duquel le poète, l'authentique et grand poète qu'est et restera Francis Carco, a reconnu le cri éternel, l'appel inoubliable des hommes perdus et retrouvés. Maurice-Pierre Boyé. Gérant H. CHAPELAN Imp. J. ChAFFIOTTE, 71, Rue Bobillot. Paris-13* BIBLIOGRAPHIE Philippe Chabaneix — Comme le Feu. Paris, le Trident, 1935. Paul Courant — Poèmes de la Lorele'i, Paris, la Caravelle, 1934. Henri Davoust — Aux Jardins de la Loire, Poème. Paris. Bernouard, 1935- . \ ' " René Feenandat — Voyage au Purgatoire. Grenoble, B. Arthaud, 1934. Albert Flory — Le Livre de la Mort. Saint-Félicien-en-Vivarais, Au Pi¬ geonnier, 1934. Charles Forot — Charmes des Jours. Saint-Félicien-en-Vivarais, Au Pi¬ geonnier, 1934, Tristan Lamoureux — Aube Nouvelle. Paris, Le Divan, 1934. André Payer — Parabole du Jet d'eau. Paris, Le Divan, 1934. Jean Plémeur — Hantises. Paris, Lemerre, 1934. Noël Ruet — L'Anneau de Feu. Mézières, La Grive, 1934. LES ÉDITIONS DE LA REVUE LE BEAU NAVIRE ont fait de NOVEMBRE, poème par MAURICE REY, un tirage à part de cent exemplaires qui sont en vente à Paris, che\ les dépositaires de la Revue. LES EDITIONS DE LA REVUE LE BEAU NAVIRE SE CHARGENT DE PUBLIER A DES PRIX AVANTAGEUX ET SOUS UNE FORME TRÈS SOIGNÉE LES OUVRAGES DE VERS QUI AURONT ÉTÉ RETENUS PAR SON COMITÉ DE LECTURE. Ce numéro : £ ïi*. 8®