82 Yoshiwara girls.

Classe

Image fixe

Type

fre Photographie

Titre

eng 82 Yoshiwara girls.

Éditeur

fre Studio de photographie de Kusakabe Kimbei (Benten-dori, Yokohama)

Numérotation de l'éditeur

82

Date

1880 ?

Couverture temporelle

1876-1895 ?

Couverture spatiale

Format

fre 2 fichiers JPEG (recto : 4,19 Mo ; verso : 3,85 Mo)
fre 2 vues

Technique et dimensions

fre Épreuve à l'albumine sur papier montage sur carton
fre 20*26 cm

Propriétaire

fre Photo probablement acquise par le peintre Louis Dumoulin lors de son premier séjour au Japon en 1888-1889 ou lors de son deuxième séjour en 1895

Provenance

fre Bibliothèque de l'ancien Musée des colonies (Paris)

Marque(s) d'appartenance

fre Tampon bleu au nom de Louis Dumoulin

Source

fre Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds ASEMI

Cote

PH112-23

Droits

fre Domaine public

Identifiant pérenne

Source(s) utilisée(s)

Description

Au Japon, les maisons closes (keiseiya) se situaient dans des quartiers dédiés aux plaisirs (yūkaku). Comme on peut le voir ici, au rez-de-chaussée de ces maisons se trouvait un corridor où s’installaient les prostituées, derrière des barreaux de bois, pour se faire voir des clients depuis la rue.
Le Yoshiwara, à Tokyo, était le plus célèbre quartier de plaisir du Japon. Apparu à la fin du XVIe siècle, il était entièrement clos et entouré de douves pour empêcher les femmes de s'enfuir. À son apogée, on y trouvait plus de 200 établissements et 7 000 femmes. La plupart de ces femmes avaient été vendues sur contrat par leurs parents, voire enlevées. Les filles élevées dans ces établissements commençaient comme servantes à 7 ou 8 ans et devaient se prostituer à partir de 14 ans. L'argent des clients était récupéré par l'établissement : les femmes du Yoshiwara ne pouvaient donc espérer racheter leur liberté. Elles n'étaient pas autorisées à sortir de l'enceinte du quartier et mouraient souvent jeunes, victimes de maladies dues à la promiscuité, à la sous-alimentation et aux sévices. Une hiérarchie complexe existait entre elles ; les courtisanes de haut rang (tayū ou oiran) avaient le privilège de sélectionner leurs clients. Devenues trop âgées pour exercer, ces femmes se reconvertissaient en marchandes de femmes (zegen), surveillantes, cuisinières ou femmes de ménage au sein de leur établissement.
À l’époque où le Japon s’ouvre au monde, le Yoshiwara avait perdu de son prestige mais restait un passage obligé pour les touristes occidentaux, comme en témoigne la présence de ce cliché dans la collection de Dumoulin.

Annotations

Inscription illisible au verso

Relation(s)

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Titre Libellé alternatif Classe
Tōkyō (Japon) -- Yoshiwara Source de l'image Lieu
Relation
Titre Libellé alternatif Classe
No. 9 Girls Relations Image fixe