Panorama du tour du monde

Classe

work

Forme de l'oeuvre (au sens FRBR)

fre Objet

Titre

fre Panorama du tour du monde

Autre(s) titre(s)

fre Le panorama du tour du monde
fre Le tour du monde

Lieu de création

Date de création originale

Couverture temporelle

1888-1900

Couverture spatiale

Est une partie de

Droits

fre Domaine public

Identifiant pérenne

Description

Créé par le peintre français Louis Dumoulin à l'occasion de l'exposition universelle de 1900 à Paris, le panorama du tour du monde était présenté au premier étage du pavillon du tour du monde au Trocadéro. Le financeur de ce projet est la Compagnie des messageries maritimes qui pose plusieurs conditions à sa commande : il faut que l’œuvre représente des lieux desservis par ses navires mais aussi qu’elle soit spectaculaire, divertissante et rentable. Pour remplir ces conditions, Dumoulin imagine un grand panorama représentant différentes destinations exotiques dans lesquelles il a voyagées et anime l’ensemble par l’exhibition « d’indigènes » venus des pays en question.
La photothèque ASEMI ne conserve pas à proprement parler de photographies de 'exposition de 1900 mais elle contient des clichés qui ont inspiré le peintre français Louis Dumoulin dans la conception et la réalisation de ce panorama et de son théâtre animé qui furent parmi les attractions les plus populaires de l'exposition de 1900.

Résumé

Bien qu’il y ait quelques contradictions en fonction des guides, des récits et de leurs dates de publication, l’itinéraire du panorama de Dumoulin suivait la navigation vers l’Orient d’un paquebot des messageries maritimes avec dans un premier temps une escale à Athènes (devant l’Acropole), puis à Constantinople avec la représentation d’un cimetière faisant clairement référence au premier roman de Pierre Loti, Aziyadé, publié anonymement en 1879 chez Calmann-Lévy. C’est ensuite le passage dans le canal de Suez avec une représentation de Port-Saïd permettant à Dumoulin d’inclure dans la toile quelques paquebots des messageries maritimes au mouillage. L’itinéraire se poursuit avec une représentation des Indes anglaises et ses charmeurs de serpents, puis des temples d’Angkor Vat devant laquelle évoluent des danseuses javanaises et un orchestre gamelan, soit un collage de clichés exotiques éloignés de plus de mille kilomètres les uns des autres ! La Chine avec une peinture d’un quartier de Shanghaï se présente ensuite au spectateur avant le Japon qui bénéficie de la plus grande surface peinte avec d’abord une vue de Nikkô, puis en arrière-plan, de la presqu’île d’Enoshima et enfin dans la partie droite, une représentation de Yokohama ou Tôkyô pendant la fête des garçons et du célèbre Mont Fuji flottant sur un océan jouant le rôle de jointure avec le continent européen ! En effet, L’Espagne, avec une peinture de la ville de Fontarrabie, frontalière de la France, bénéficiait également d’une scène supposée clôturer le panorama mais qui, pour certains visiteurs constituait le point de départ de ce dernier. Bien que proche de la France, l’Espagne était encore parée d’une image d’exotisme à la fin du XIXe siècle, image sur laquelle joue Dumoulin en faisant évoluer des danseuses de flamenco et une guitariste devant sa représentation de Fontarrabie. Plusieurs journalistes, dans des textes écrits avant l’ouverture officielle de l’Exposition universelle, mentionnaient des représentations de l’Australie, du Brésil et du Portugal au sein du Panorama du tour du monde mais il semble bien que ces destinations n’aient pas pris forme dans la version finale de l’œuvre. Il faut dire que comme quasiment toutes les autres attractions de l’exposition, le retard pris dans les travaux forçaient les organisateurs et artistes à parer au plus pressé

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