France. Assemblée nationale constituante (1848-1849)

Classe

Organisation

Nom

fre France. Assemblée nationale constituante (1848-1849)

Autre(s) forme(s) du nom

fre Assemblée nationale constituante (1848-1849)
fre France. Assemblée constituante (1848-1849)

Date de création de la collectivité

fre 4 mai 1848
1848-05-04

Date de dissolution

fre 26 mai 1849
1849-05-26

Identique à

Lieu du siège principal de la collectivité

Langue(s)

fre

Nationalité

fr

Couverture spatiale

Membre(s) de l'organisation

Identifiant pérenne

Reprendre la forme retenue

fre France. Assemblée nationale constituante (1848-1849)

Description

Le 22 février 1848, le peuple parisien se révolte sous l’impulsion des républicains et des libéraux. Le roi Louis-Philippe est contraint d’abdiquer en faveur de son petit-fils Philippe d’Orléans le 25 février. Dans le même temps, Alphonse de Lamartine proclame la république, un gouvernement provisoire est mis en place mettant fin à la Monarchie de Juillet. Selon la tradition républicaine de 1789 à 1792, le gouvernement provisoire souhaite la rédaction d’une nouvelle Constitution par une Assemblée nationale constituante. Le 23 avril, les représentants sont élus au suffrage universel masculin, avec une participation très forte à 84 %.
L’Assemblée nationale constituante siège du 4 mai 1848 au 26 mai 1849, après les élections législatives du 14 mai. Elle désigne et contrôle les différents gouvernements qui se succèdent en 1848 et 1849 : la Commission exécutive, le gouvernement du général Cavaignac et le premier gouvernement Odilon Barrot. Elle compte 880 représentants, partagés entre « républicains du lendemain », des monarchistes légitimistes satisfaits de voir tomber la famille d’Orléans ou des orléanistes espérant instaurer une monarchie parlementaire, et « républicains de la veille », divisés entre républicains modérés et socialistes, eux-mêmes très minoritaires (80 représentants). Dès le 4 mai, l’Assemblée désigne la Commission exécutive, éliminant ainsi les socialistes présents dans le gouvernement provisoire et le 15 mai, elle fait même arrêter suite à des manifestations les Républicains Auguste Blanqui, François-Vincent Raspail, Armand Barbès et Alexandre-Albert Martin.
Aux élections complémentaires du 4 juin (prévues pour les sièges de ceux qui ont été élu dans deux circonscriptions), la majorité conservatrice est renforcée et décide d’abolir les Ateliers nationaux institués après la Révolution de février, déclenchant un nouveau soulèvement populaire, réprimé dans le sang à Paris. Le 29 juin, le général Cavaignac qui a obtenu les pleins pouvoirs pour réprimer les Journées de Juin est élu Président du Conseil des ministres et forme un nouveau gouvernement de républicains modérés. L’Assemblée appuie leurs mesures visant à éliminer l’opposition républicaine radicale.
Le Comité de Constitution de 18 membres créé le 17 mai dépose un projet de Constitution le 30 août, discuté en octobre. La Constitution est approuvée le 4 novembre 1848. Dès le 6 octobre, s’ouvre la campagne pour l’élection d’un Président de la République prévue les 10 et 11 octobre. Elle porte en tête le candidat bonapartiste Louis-Napoléon Bonaparte, élu à l’Assemblée Constituante le 25 septembre seulement, donc non entaché par les Journées de Juin. Il profite également de la division républicaine de l’Assemblée. L’Assemblée constituante impose au nouveau Président un gouvernement de monarchistes dirigés par Odilon Barrot. L’Assemblée soutient la mise en chantier de la réforme de l'enseignement proposée par le ministre de l'Instruction publique, le comte de Falloux. De peur de voir cette Assemblée constituante perdurer, le gouvernement nomme le général royaliste Changarnier commandant de l'armée de Paris qui organise des mouvements de troupes à Paris. L’Assemblée, intimidée, vote son auto-dissolution et l’organisation de nouvelles élections législatives le 29 janvier 1849. Les élections ont lieu le 14 mai 1849 et c’est le Parti de l’Ordre d’Odilon Barrot qui obtient la majorité absolue de 450 sièges sur 750. Les républicains modérés ne remportent que 75 sièges dans cette Assemblée nationale.

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Quinet, Edgar (1803-1875) Membre de Personne