Tong-King : Ha-noï. Rue Dupuis

Classe

Image fixe

Type

fre Photographie

Titre

fre Tong-King : Ha-noï. Rue Dupuis

Éditeur

fre Studio photographique Gsell (Saigon)

Numérotation de l'éditeur

fre 1137 (numéro du montage sur lequel figure ce cliché)

Date

Couverture temporelle

Couverture spatiale

Format

fre 1 fichier JPEG (3,54 Mo)

Technique et dimensions

fre Épreuve à l'albumine sur papier montage sur carton
fre 21*32 cm

Est une partie de

Autre numérotation

20

Provenance

fre Bibliothèque de l'ancien Musée des colonies (Paris)

Marque(s) d'appartenance

fre Tampon rouge du Ministère des Colonies

Source

fre Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds ASEMI

Cote

PH03-21

Droits

fre Domaine public

Identifiant pérenne

Description

Dupuis était un aventurier qui remonta le fleuve Rouge en 1872 avec une flottille pour aller vendre des armes dans le Yunnan. Ses démêlés avec les mandarins vietnamiens l'obligèrent à s'installer dans la rue qui prit par la suite son nom. Il y logeait une garde chinoise et y entreposait ses stocks d'armes et de munitions. Au premier plan de la photographie, on peut voir la porte qui fermait la rue. La plupart des rues et quartiers de Hanoi étaient séparés par de grandes portes fermées le soir, gardées par des veilleurs installés dans le mirador au-dessus de la porte. Frédéric Mantienne et Christian Pédelahore de Loddis font toutefois la supposition qu'il ne s'agit pas ici de la rue Dupuis, mais d'une vue de la rue des Incrusteurs, en se basant sur un dessin de A. Brun. Cette dernière liait la citadelle à la concession. Reconstruite en 1885 pour servir de point de départ à la ville coloniale, elle constitua sous le nom de Paul Bert la rue la plus chic de la ville et son premier grand axe est-ouest. La rue photographiée ici est caractéristique de la ville marchande ; elle est composée d'un alignement de compartiments (des habitations-échoppes de faible largeur, constituées d'édifices et de cours). On remarque que les maisons étaient maçonnées et couvertes de tuiles, signe de la réussite de la ville marchande au XIXe siècle. Les murs séparatifs crénelés visaient à freiner la propagation des incendies.
Source de la description : texte de Frédéric Mantienne et Christian Pédelahore de Loddis in Franchini, Philippe ; Ghesquière, Jérôme (dir.), Des photographes en Indochine. Tonkin, Annam, Cochinchine, Cambodge et Laos au XIXe siècle, Marval & Réunion des musées nationaux, 2001, p. 75.