Méditerranée : lever du soleil

Classe

Texte

Type de document

fre Livre

Titre

fre Méditerranée : lever du soleil

Autre(s) titre(s)

fre Lever du soleil
fre Vie d'Adrien Zograffi, 3

Mention d'édition

fre Douzième édition (i. e. impression)

Date

Date de création originale

1934-03

Langue(s)

fre

Format

fre PDF
fre 241.30 Mo
fre 222 vues

Importance matérielle

fre 205 p.
fre 19 cm

Est une partie de

fre Vie d'Adrien Zograffi

Source

fre Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Collection Panaït Istrati

Cote

fre PaI 8(3)

Identique à

Droits

fre Domaine public

Identifiant pérenne

Description

Dernier ouvrage de Panaït Istrati avant sa mort, paru en 1934 et 1935, Méditerranée clôt le cycle de la Vie d’Adrien Zograffi, lui-même venant après La Jeunesse d’Adrien Zograffi et les Récits d’Adrien Zograffi. Récit autobiographique, il relate des voyages intervenus entre 1907 et 1913, et récit de voyages en Méditerranée, comme un « voyage homérique », où les rencontres sont autant d’épreuves humaines, de confrontation aux réalités humaines, aux existences des frères de misère, de la Grèce au Liban, de la Syrie à l’Egypte. La structure du récit montre cependant le travail de juxtaposition maladroite de ces épisodes en réalité peu liés entre eux, surtout dans Coucher de soleil, qui fait une incartade en Roumanie et au Lac-Salé (le Lac Tuz en Anatolie centrale). Méditerranée dresse le portrait avec sa galerie de lieux orientaux et ses personnages cosmopolites d’un Empire ottoman finissant. Et cependant sans orientalisme exotique ou nostalgique, sans reformulation littéraire, sans idéalisation, comme le veut le socialisme d’Istrati. Ce qui fait l’unité de ces épisodes c’est qu’il s’agit aussi de l’expression de l’amour de Panaït Istrati pour le genre humain, un amour fait d’espoirs et de déceptions, comme aube et crépuscule. Ce récit des escales et rencontres est aussi vision du prolétariat et du patronat, de la médiocrité des exploitants comme de la bassesse des exploités, de sa colère face à l’ignorance et l’indigence intellectuelle, où Adrien comme d’autres personnages n’a que son corps à monnayer. Et ainsi les quelques critiques qui s’y consacrent à leur parution ne s’y sont pas trompés, jugeant Méditerranée comme une littérature « de déclassé » (L’Humanité), ou comme la preuve de « la faillite, sans recours, de tous ces aventuriers de l’indépendance » vis-à-vis de la société (Romain Rolland).

Résumé

"Adrien Zograffi, âgé de vingt-deux ans, quitte son pays, pour la première fois, en décembre 1906. Il s'embarque à Constantza pour Alexandrie d’Égypte. C'est une date qui compte dans son existence. Jusqu'à la veille de la grande guerre, notre jeune idéaliste sera l'amant de la Méditerranée. La Roumanie, Braïla, où sa mère peine dans l'angoisse, ne le reverront plus que le temps nécessaire aux hirondelles pour élever leurs petits. Dans les pages qui suivent, Adrien raconte lui-même les scènes capitales de sa féerie méditerranéenne. Panait ISTRATI". p. 9

Table des matières

I. Moussa
II. Sarah et ses... bars
III. Joies et misères "égyptiennes"
IV. En Syrie : Solomon Klein

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Istrati, Panaït (1884-1935) Publications Personne