Jalabert-Edon, Éliane (1904-1996)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Jalabert-Edon, Éliane (1904-1996)

Autres formes du nom

fre Eliane Jalabert-Edon
fre Jalabert-Edon, Eliane
fre Éliane Jalabert-Edon
fre Éliane Jalabert
fre Jalabert, Éliane
fre Jalabert, Eliane
fre Eliane Jalabert
fre Eliane Edon
fre Éliane Edon
fre Edon, Éliane
fre Edon, Eliane

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Jalabert-Edon
fre Jalabert
fre Edon

Prénom(s)

fre Eliane
fre Éliane

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre féminin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 21 novembre 1904
1904-11-21

Date de mort

1996

Lieu de naissance

Portrait, représentation de la personne

Profession / Activités

fre Peintre

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fre Jalabert-Edon, Éliane (1904-1996)

Description

Installée enfant à Valenciennes, Eliane Jalabert découvre la peinture par la réalisation des portraits de son grand-père et de sa mère par le peintre Fortuné Layraud, professeur aux Académies de Valenciennes. Dès la période de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle elle se réfugie d’abord à Paris puis à Toulouse, elle pratique le dessin. En octobre 1919, elle s’inscrit aux Académies de Valenciennes, où elle étudie sous la direction de Maurice Ruffin. En juin 1920, elle reçoit la médaille des élèves méritants de l’Association des Anciens Elèves et en 1921, la médaille en Nature morte. En octobre 1922, elle entre aux Beaux-Arts de Paris, où elle suit particulièrement les cours de gravure sur bois de François Pannemaker. Elle passe son temps à la Grande Chaumière au Jardin des Plantes où elle rencontre le peintre Paul Jouve. Les week-ends et vacances, elle les passe à Valenciennes chez les Ruffin où elle rencontre le peintre Fernand Lamy et avec lesquels elle découvre la peinture flamande. Son style de peinture à l’huile en touches larges et généreuses se met en place. En 1927, grâce à un portrait de son beau-frère, le lieutenant des Affaires étrangères au Maroc Dupas, exposé à la section coloniale du Salon des Artistes françaises, elle remporte une bourse de voyage au Maroc. Elle retrouve donc sa sœur au sud de Marrakech, voyage dans le Haut Atlas et rencontre le peintre Jacques Majorelle qui lui fait découvrir le pays. Ce voyage de trois mois est le premier de nombreux séjours de plus en plus prolongés, entrecoupés de retours à Paris et Valenciennes.
En 1928, elle réalise les gravures sur bois pour le « Voyage à Rome » de Mabille de Poncheville et deux ouvrages de Pierre Hamp, « Marée fraîche » et « La peine des hommes » (projet qui ne sera finalement pas réalisé). En 1930, du 2 au 17 novembre, avec l’aide de Paul Jouve, elle tient sa première exposition personnelle à la Galerie Jean Charpentier à Paris. De 1930 à 1934, elle s’installe à Tiznit, près d’Agadir et expose plusieurs fois à Rabat, dont en 1931, à la Galerie Derche, la série « Femmes de Tiznit ». Elle fréquente notamment Alphonse Métérié. En 1935, elle se marie avec Félix Edon, officier des Affaires indigènes, et le couple va s’installer à Assa, dans le Sud, à la lisière du Rio del Oro, auprès des nomades qui l'autorisent à les dessiner. En 1935, elle publie son premier recueil de dessins, préfacé par Christian Funck-Brentano, édité par la Société des Amis des Lettres et des Arts d’Henri Bosco. Après la naissance de ses trois enfants en 1937, 1939 et 1943, son activité artistique est ralentie mais elle poursuit sa pratique du dessin. Pendant la guerre, la famille Edon va vivre à Rafsaï, dans le Rif, aux confins du Maroc espagnol, puis à Marrakech et Rabat, et après la guerre, en Allemagne, à Wangen (Wurtemberg) et Neüenburg, où elle élabore son deuxième volume de dessins, « Artisans du vieux Maroc ». En 1947, la famille se réinstalle au Maroc, à Meknès. Félix Edon est nommé Directeur du Cabinet militaire de la Résidence générale, puis part en 1950 en Indochine. Il meurt le 7 décembre 1951 à Dong Hoï. Eliane Jalabert-Edon, restée à Rabat, travaille aux Arts Indigènes, au Cabinet des Dessins où elle s’intéresse particulièrement à la tradition du tapis. Comme nombre de Français, elle quitte le Maroc en 1956 pour s’installer à Angers, près de sa sœur.

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