Poidebard, Antoine (1878-1955)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Poidebard, Antoine (1878-1955)

Autres formes du nom

fre Antoine Poidebard
fre Antoine Marie-Joseph Poidebard
fre Poidebard, Antoine Marie-Joseph

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Poidebard

Prénom(s)

fre Antoine Marie-Joseph
fre Antoine Marie Joseph

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 12 octobre 1878
1878-10-12

Date de mort

fre 17 août 1955
1955-08-17

Lieu de naissance

Lieu de décès

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Croix de guerre (deux citations) (1917)
fre Ordre arménien des Insignes d'Etchmiadzine (1919)
eng Military Cross (1919)
fre Chevalier de la Légion d'Honneur (1920)
fre Croix de guerre des Théâtre d'opérations extérieures (1922)
fre Médaille du Combattant (1922)
fre Médaille de Syrie-Cilicie (1928)
fre Officier d'Académie (1929)
fre Officier de la Légion d'Honneur (1931)
fre Croix de 1ère classe pour service volontaire dans l'Aviation (1934
fre Officier de la Couronne de Belgique (1935)
fre Croix d'officier de l'Ordre national du Cèdre (1949)
fre Médaille de l'aéronautique (1951)

Profession / Activités

fre Archéologue
fre Missionnaire jésuite

Reprendre la forme retenue

fre Poidebard, Antoine (1878-1955)

Description

Entré en noviciat chez les Jésuites d’Aix-en-Provence en 1897, après avoir fait ses études à l’externat jésuite Saint-Joseph de Lyon, Antoine Poidebard suit des études littéraires à Laval en 1901, puis des études philosophiques sur l’île de Jersey de 1901 à 1904. Il est ensuite envoyé de 1904 à 1907 en Anatolie orientale, à Tokat, dans la Mission des Frères mineurs capucins de la Province de Lyon créée par le pape Léon XIII ; il y apprend l’arménien et le turc. Il commence dès son retour de cette mission à partager son expérience par des publications. En 1908, il poursuit ses études de théologie à Ore Place, à Hastings en Angleterre. Après son ordination à Lyon le 31 juillet 1910 et une troisième année de noviciat à Canterbury, il repart en mission en Arménie de 1911 à 1914, à Marsivan puis Sivas, avant d’être mobilisé sur le front français comme aumônier. Il publie son « Carnet de route d'un aumônier de cavalerie. D'Arménie au front français, mai 1914-décembre 1917 », qui attire l'attention du haut commandement militaire qui décide de l’affecter à la mission militaire française du Caucase. En décembre 1917, il est nommé dans le corps des officiers-interprètes et il est chargé d’établir la carte des communications du golfe Persique au Caucase. Il est envoyé de mars à décembre 1918, rejoindre la mission britannique du général Dunsterville qui vise à reconnaître les voies de communication en Perse septentrionale. Entre 1918 et 1920, il est affecté à la Mission militaire française du Caucase comme officier interprète, et en 1919, est nommé représentant de la Mission auprès du commandant en chef de la jeune République d’Arménie à Erivan, puis est détaché à la Mission diplomatique en Mer noire. Il quitte le Proche-Orient en 1921, le dernier à quitter la ville de Batoum avant l’arrivée des bolcheviques.
De retour en France, il prépare en 1923-1924 le diplôme de turc à l’Institut des Langues Orientales de Paris. En 1924, il s’installe définitivement à Beyrouth, où il est nommé à l’Université jésuite Saint-Joseph. Jusqu’en 1942, il s’occupe également des Arméniens réfugiés à Beyrouth et à Alep après le génocide perpétré par les Turcs de 1915 à 1923. Il a la charge d’un dispensaire au camp des réfugiés arméniens de Mar Mikhael à Beyrouth et il intègre le Comité Central des secours chargé de la construction d’environ 3000 logements à Achrafié, Khalil Badawi, Bourj-Hammoud…
Par ailleurs, la Société de géographie le missionne pour rechercher les points d’eau et canalisations de Haute-Syrie, faisant appel à ses compétences de capitaine observateur de réserve du 39e régiment d’aviation. Il survole ainsi le Proche-Orient et l’Arménie. En 1925 et 1926, lors d’une mission de vol au-dessus de la Syrie, il découvre des reliefs grâce aux ombres portées au sol : il initie alors l’archéologie aérienne en cartographiant les traces archéologiques avec les techniques de l’Armée de l’Air. De 1925 à 1932, il établit le tracé du limes de Bosra à Palmyre et au Tigre, en Syrie, puis de 1932 à 1942, les traces romaines au-delà des fleuves Euphrate et Oronte. En 1936, il procède à des recherches aériennes et sous-marines à Tyr ; de 1946 à 1949, il effectue des missions à Sidon, au Liban. En 1947, il est en mission photographique en Afrique du Nord, et en 1948, en mission aérienne et sous-marine à Carthage.

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Le tombeau de Laurent-Vibert Créateur(s) Texte