Mistral, Frédéric (1830-1914)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Mistral, Frédéric (1830-1914)

Autres formes du nom

fre Frédéric Mistral

Pseudonyme(s)

oci Boufarèu
oci Mestre Franc
fre Gui de Mount-pavoun
oci Felibre de Bello Visto

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Mistral

Prénom(s)

fre Frédéric
oci Frederi
fre Joseph Étienne Frédéric

Langue

fre
oci

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 8 septembre 1830
1830-09-08

Date de mort

fre 25 mars 1914
1914-03-25

Lieu de naissance

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Chevalier de la Légion d'honneur (1863)
fre Prix Nobel de littérature (1904)

Site web de ou sur la personne décrite

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fre Mistral, Frédéric (1830-1914)

Description

Fils de ménagers de Maillane, il suit l’enseignement du Collège royal d’Avignon et passe son baccalauréat en 1847. Poussé par sa famille, il étudie le droit à l’Université d’Aix de 1848 à 1851. Il y découvre l’histoire du Comté de Provence, et du provençal. Après avoir été licencié de droit, de retour à Maillane, il crée en 1854 avec Joseph Roumanille, rencontré au pensionnat Dupuy d’Avignon avant son baccalauréat, et cinq autres poètes, le Félibrige. Association qui a pour but de valoriser la langue d’oc, le Félibrige s’appuie sur les œuvres de Frédéric Mistral qui tracent sa théorie : le « Tresor dóu Felibrige » (1879-1887), établi par Frédéric Mistral, se veut le dictionnaire le plus riche et le plus fiable du provençal des langues d’oc. En 1891, il fonde son journal entièrement en provençal l’«Aiòli ». Toute son œuvre est écrite en provençal et vise à réhabiliter la forme du chant épique. C’est notamment le cas de son œuvre récompensée du Prix Nobel de littérature, « Mirèio » (« Mireille »), publiée en 1859, long poème en douze chants, puis de « Calendau », composé entre 1859 et 1866. Après le succès de « Lou Pouèmo dóu Rose » (1896) et le prix Nobel de littérature (1904), Frédéric Mistral connait une grande popularité : une statue est érigée en son honneur à Arles en 1909, il est acclamé à Aix puis à Saint-Rémy-de-Provence en mai et septembre 1913, il reçoit même la visite du Président de la République Raymond Poincaré en octobre 1913.

Relation(s)

Frédéric Mistral eut une grande influence sur la littérature française via des auteurs se sentant provençaux comme Henri Bosco, qui dans son "Jardin des Trinitaires" explique son influence : Frédéric Mistral « fut à la fois l’Homère et le Virgile de ma propre langue natale. J’y ai retrouvé les dieux et les fées, les temples, les bois, les champs, et les hommes, tels que ceux de ma race ont su les célébrer depuis des millénaires. Sur l’antique Nature d’Hésiode, de Théocrite et de Virgile, il a élevé, en son temps, les chapelles et les églises qui maintiennent un caractère sacré à notre vie rustique. C’est une Provence chrétienne qui se propose dans son œuvre. » Comme Mistral, Henri Bosco voit dans la Provence l'écho puissant de la "race", de la civilisation gréco-latine, refusant le centralisme de Paris et l'industrialisation pour peindre une Provence prestigieuse héritière de la latinité. Il se déclare lui-même en août 1970 : «J'en ai reçu des leçons par ses livres et sa parole. Je suis un disciple de Mistral. »

Ressources liées

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Frédéric Mistral, élève du Collège Royal d'Avignon, 1842-1847 : discours prononcé à la distribution des prix du Lycée d'Avignon le 31 juillet 1907 Sujet(s) Texte
Le Félibrige Sujet(s) Texte
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Dernière prose d'almanach. Gerbes de contes, récits, fabliaux, contes de ma mère l'oie, légendes, facéties, devis divers Créateur(s) Texte
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Aude, Edouard (1868-1941) Relations Personne