Belleudy, Jules (1855-1938)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Belleudy, Jules (1855-1938)

Autres formes du nom

fre Jules Belleudy

Pseudonyme(s)

fre Jules Béranger
fre Béranger, Jules

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Belleudy

Prénom(s)

fre Jules

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 4 avril 1855
1855-04-04

Date de mort

fre 20 mars 1938
1938-03-20

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Croix de la Légion d'honneur (1906)

Publications

fre J. J. Balechou, graveur du roi, 1716-1764. - Avignon : édition de l'Académie de Vaucluse, 1908.
fre Paul Vayson. L'homme, l'artiste. - Paris : A. Blaizot, 1912.
fre Joseph-Siffred Duplessis, peintre du roi (1725-1802). - Chartres : imprimerie Durand, 1913.

Profession / Activités

fre Journaliste politique
fre Sous-préfet
fre Préfet
fr Trésorier-payeur général

Membre de

fre Société des amis des arts du Vaucluse

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fre Belleudy, Jules (1855-1938)

Description

Jules Belleudy commence sa carrière de journaliste en 1875, à Marseille, à "L’Egalité", sous le pseudonyme de Jules Béranger. Il collabore à "L’Ordre social", au "Phare du Littoral" de Nice, avant de devenir en 1877 rédacteur en chef du "Journal du Midi" à Avignon où il expose ses opinions politiques républicaines, notamment après la dissolution de la Chambre le 16 mai 1877, suite à l’opposition de la Chambre républicaine au Président monarchiste Patrice Mac Mahon, ce qui lui vaut d’être condamné à un mois de prison. Il crée à sa sortie le 12 août "Le Réveil du Midi". De 1880 à 1910, il est successivement nommé sous-préfet d'Apt, de La Palisse, de Lodève et de Béziers, puis préfet de Lozère (1898-1901), puis de l'Ardèche (1901-1906) et de Vaucluse (du 7 janvier 1906 au 2 octobre 1910). Trésorier-payeur général d'Eure-et-Loir, à Chartres de 1910 à 1918, il se retire à Nice jusqu’à sa mort en 1938, d’où il publie de nombreux ouvrages sur la Provence.
A partir de son installation en 1906 à Avignon en tant que préfet de Vaucluse, il s’attache à la culture provençale où il découvre entre autres le Félibrige et Frédéric Mistral. Il entreprend l’étude de célébrités provençales, du XVIIIe siècle ou contemporaines, peintres, tragédiens, sculpteurs, poètes, sur lesquels il publie articles et discours, principalement dans la "Revue du Midi" (Nîmes), les "Tablettes d'Avignon et de Provence", le "Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français" (Paris), et dans les publications des sociétés savantes régionales telles que les "Mémoires de l'Académie de Vaucluse" à Avignon et les "Mémoires de l'Institut historique de Provence" à Marseille. Par sa position officielle, il soutient artistes et savants, obtenant des subsides d’État pour l’entomologiste Jean-Henri Fabre, une reconnaissance posthume pour le sculpteur Victor Bastet, ou visitant et faisant la lecture au peintre Jules Chéret devenu aveugle. Il cherche à défendre le mécénat, et une politique culturelle publique ambitieuse et reconnaissant la richesse locale, rêvant d’un inventaire des gloires locales.

Ressources liées

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Créateur
Titre Libellé alternatif Classe
Frédéric Mistral, élève du Collège Royal d'Avignon, 1842-1847 : discours prononcé à la distribution des prix du Lycée d'Avignon le 31 juillet 1907 Créateur(s) Texte