Lyautey, Hubert (1854-1934)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Lyautey, Hubert (1854-1934)

Autres formes du nom

fre Lyautey, Louis-Hubert
fre Lyautey, Maréchal
fre Maréchal Lyautey
fre Hubert Lyautey
fre Lyautey, Hubert-Louis
fre Lyautey, Colonel
fre Colonel Lyautey
fre Lyautey, Général
fre Général Lyautey

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Lyautey

Prénom(s)

fre Hubert
fre Louis-Hubert
fre Hubert-Louis
fre Louis

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 17 novembre 1854
1854-11-17

Date de mort

fre 27 juillet 1934
1934-07-27

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Académie française (élu en 1912)

Profession / Activités

fre Militaire

Reprendre la forme retenue

fre Lyautey, Hubert (1854-1934)

Description

Officier de cavalerie dans les colonies françaises (Algérie, Indochine, Madagascar, Maroc...), Lyautey est élevé, en 1921, à la dignité de Maréchal de France. A partir de 1908, la carrière militaire de celui qu'on surnomma "l'Africain" fut essentiellement liée au nouveau Protectorat français sur le Maroc, établi en 1912. Acteur principal du traité de Fès (1912), au terme duquel le Maroc, État souverain, délègue à la France ses droits régaliens, il est nommé résident général de France au Maroc et est chargé d'assurer l'organisation du protectorat de la France dans l'empire chérifien jusqu'en 1925.
Son administration "indirecte" au Maroc est en rupture avec la longue tradition française d'implantation en Afrique, préférant un protectorat à visage humain avec une politique musulmane et une expérimentation d'un urbanisme spécifique, qui tranche avec la politique de compression des indigènes en Algérie et en Tunisie. Son premier contact avec l'Orient a lieu lors d'un voyage d'études en Algérie à l'automne 1877 pour l’École d'état-major de Paris. Pendant ce voyage, il est frappé par l'intérieur de l'Algérie, la ville de Constantine, par les populations déchues en contact avec la civilisation européenne et par la survivance d’îlots de civilisation musulmane loin de la "civilisation bête". Il aime la grandeur de l'Islam face à l'Europe en voie de sécularisation. De 1880 à 1882, affecté à un régiment de hussards en Algérie, après avoir découvert la peinture orientaliste et les carnets d'Eugène Fromentin, il apprend l'arabe, passe son temps dans des cafés avec la population, les hommes de Dieu, les lettrés et marabouts, dort sous la tente dans les tribus lors de festivités, ou avec la cavalerie arabe. Mais survit le dilemme du colonialiste entre intégration et économie, spéculation, prospérité matérielle et économique de la France. C'est la dominante politique qui prend le dessus au Maroc, même si persiste la référence orientaliste dans le souci de préserver l'intégrité de la médina et l'Islam comme principe régulateur de la société, et dans la conception de l'Institut des hautes études marocaines de Rabat travaillant à la conjonction entre les deux cultures islamique et européenne.

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