Félix Alcan (Firme)

Classe

Organisation

Nom

fre Félix Alcan (Firme)

Autre(s) forme(s) du nom

fre Ancienne librairie Germer Baillière et cie, Félix Alcan
fre F. Alcan et Guillaumin
fre Félix Alcan éditeur
fre Félix Alcan et R. Lisbonne
fre Germer Baillère (Firme)
fre Germer Baillière et cie
fre Librairie Félix Alcan
fre Librairie Germer Baillière et cie

Date de création de la collectivité

1829

Date de dissolution

1939

Identique à

Lieu du siège principal de la collectivité

Langue(s)

fre

Nationalité

fr

Identifiant pérenne

Reprendre la forme retenue

fre Félix Alcan (Firme)

Description

Librairie et maison d'édition spécialisée dans les sciences et la philosophie, fondée en tant que librairie médicale en 1829 par Germer Baillière (1807-1859), reprise par son épouse Virginie née Besson, puis par son fils Gustave Germer Baillière (1837-18..?). Ce dernier s'associe en 1877 à Félix Alcan (fils de Moyse Alcan (1817-1869) et petit-fils de Gerson Lévy (1784-1864) ). En 1883, Félix Alcan devient le seul propriétaire de la librairie qui prend son nom, et le 1er janvier 1906, il reprend le fonds de la Librairie Guillaumin. Le 1er décembre 1910, il prend comme associé son neveu René Lisbonne et la raison sociale de la société devient "Félix Alcan et R. Lisbonne", qui fusionne en 1939 avec les Presses universitaires de France, E. Leroux et F. Rieder sous la raison sociale de "Presses universitaires de France".

Collections

Relation(s)

Après la publication des œuvres complètes d’Edgar Quinet chez Pagnerre entre 1857 et 1858, un nouveau comité de publication est formé après la mort d’Edgar Quinet en 1875 par ses amis, soucieux de préserver la mémoire d’Edgar Quinet et touchés par le mépris accordé à Edgar Quinet qui bien que député de la Seine à sa mort, ne reçoit pas les honneurs funèbres dus aux représentants de la République. Le manifeste du 4 août 1876 assure vouloir « populariser l'œuvre du penseur, du citoyen qui a si fidèlement servi la patrie et la liberté ». La publication se fait avec l’éditeur Germer-Baillière sous la direction d’Hermione Quinet, en 26 volumes à partir de 1877. Hermione Quinet y apporte de nombreux commentaires : « Notes sur Merlin », « Etude de l’Histoire de mes idées », et permet la publication d’inédits comme les « Lettres à sa mère », …

Edition Germer-Baillière en 26 volumes 1877-1879 [t. 1] Le génie des religions. De l'origine des dieux. - [t. 2] Les Jésuites. L'ultramontanisme; ou, L'Église romaine et la société moderne. Introduction à la philosophie de l'histoire de l'humanité. Essai sur les œuvres de Herder. - [t. 3] Le christianisme et la révolution française. Examen de la vie de Jésus. Philosophie de l'histoire de France. - [t. 4] Les révolutions d'Italie. - [t. 5] Marnix de Sainte-Aldegonde. La Grèce moderne et ses rapports avec l'antiquité. - [t. 6] Les Roumains. Allemagne et Italie. Mélanges. - [t. 7] Ahasvérus. Les tablettes du Juif errant. - [t. 8] Prométhée. Napoléon. Les esclaves. - [t. 9] Mes vacances en Espagne. De l'histoire de la poésie. Des épopées françaises inédites du douzième siècle. - [t. 10] Histoire de mes idées. (autobiographie.) Documents inédits.. - [t. 11] L’enseignement du peuple. Oeuvres politiques avant l'exil . - [t. 12-14] La Révolution, précédé de la critique de la révolution, I, II et III . - [t. 15 : Histoire de la campagne de 1815. - [t. 16 ] La Grèce moderne. Histoire de la poésie. - [t. 17-18] Merlin l'enchanteur, I et II. . - [t. 19-20] Correspondance, lettres à sa mère, I et II. - [t. 21-22] La Création, 1 et 2. - [t. 23] Le livre de l'exilé. Oeuvres politiques pendant l'exil. Le Panthéon. - [t. 24] Le siège de Paris. Oeuvres politiques après l'exil. - [t. 25] La République. Discours et manifestes avant et pendant la République de 1848. - [t. 26] L'esprit nouveau.

Comme l'édition Pagnerre, l'édition Germer-Baillière n'est pas tout à fait complète. Certains textes parus dans la première collection ont disparu comme « Napoléon » (Paris, Dupont, 1835-1836) jugé compromettant par Mme Quinet en 1877 ou « L'Essai d’une classification des arts », thèse de philosophie soutenue par Quinet à Strasbourg au début de 1839. De même, les « Lettres d’exil » éditées par Mme Quinet chez Calmann-Levy ne sont intégrées dans aucune édition complète. La lacune déjà présente en 1858 que représente l'absence de la traduction des « Idées sur la philosophie de l'histoire de l’humanité de Herder » (Paris, Levrault, 1827-1828), que les engagements pris avec Levrault en 1827 empêchent Quinet de pouvoir faire réimprimer en 1858, persiste dans les éditions Germer-Baillière.