Et si l'on parlait des Français ? Perception des immigrés en France, attitudes, opinions et comportements

Classe

Texte

Type de document

fre article

Titre

fre Et si l'on parlait des Français ? Perception des immigrés en France, attitudes, opinions et comportements

Editeur(s)

fre Éditions coopératives Albert St.-Martin

Date

fre 1994

Lieu de création

fre Montréal
fre Quebec

Langue

fre fre

Importance matérielle

fre 15 p.

Est une partie de

fre Revue Internationale d'Action Communautaire, n° 31/71

pages

fre 135-149

Source

Université Côte d'Azur. BU Saint-Jean d'Angély. Fonds Véronique De Rudder

Droits

fre Droits réservés

Droits d’accès

Réservé aux chercheurs de l'UNS et de l'Urmis

Identifiant pérenne

Description

Les auteurs présentent les résultats d'une enquête menée à Paris et dans sa banlieue sur les opinions et les pratiques personnelles des Français à l'égard des "immigrés". Ils en dégagent cinq types d'attitudes, allant d'une position "ouverte", caractérisée par une solidarité informée et militante et des attitudes favorables au droit de vote et d'association des immigrés, à une position "fermée, basée sur des représentations négatives de l'immigration, qui menacerait tant l'identité des Français et la priorité qui leur est due sur leur propre sol que la paix sociale et le bon fonctionnement des institutions.
article

Résumé

Co-écrit avec François Vourc’h et Isabelle Taboada-Leonetti, ce texte est paru en 1994 dans la Revue internationale d’action communautaire publiée par l'École de service social de l'Université de Montréal.
Il vise à cerner les représentations, opinions et attitudes des Français à l'égard des immigrés, en rapport avec leurs propres comportements sociaux et pratiques culturelles. Il s’appuie sur l’interrogation de 145 personnes de nationalité française vivant en Île-de-France.
Ont été dégagés cinq types d'attitudes associant, selon des combinaisons variables mais non aléatoires, des positions à l'égard de l'immigration et des immigrés et des pratiques personnelles (sociabilité, engagement, orientation. L'analyse de la cohérence interne des attitudes fait apparaître deux grands facteurs de tension. Le premier provient d'une certaine contradiction entre les dimensions nationale et sociale, l'exclusion civique s'opposant à l'égalitarisme social. Le second concerne les limites du pluralisme jugé admissible, selon que l'on privilégie la liberté d'expression et l'autonomie culturelle ou que l'on recherche une certaine homogénéité idéologico-culturelle centrée sur des valeurs partagées. Ce sont des conceptions différentes de la société française, de sa propre intégration et de son avenir qui transparaissent dans ces prises de positions, tandis que s'y expriment les tensions identitaires concernant la façon dont on peut, aujourd'hui, ou dont on pourra, à l'avenir, « être Français ».