Le Glay, Maurice (1868-1936)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Le Glay, Maurice (1868-1936)

Autres formes du nom

fre Maurice Le Glay
fre Glay, Maurice Le
fre Maurice-Édouard Le Glay

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Le Glay

Prénom(s)

fre Maurice
fre Edouard
fre Maurice-Edouard

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

1868

Date de mort

fre 3 avril 1936
1936-04-03

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Chevalier de la Légion d'honneur le 11 juillet 1909.
fre Officier de la Légion d'honneur, au titre des faits de guerre au Maroc, le 22 août 1913
fre Médaille militaire le 30 septembre 1913
fre Croix de guerre le 10 octobre 1917
fre Grand prix de littérature coloniale de la Société coloniale des artistes français en juin 1922
Commandeur de la Légion d'honneur en 1932

Profession / Activités

fre Officier militaire

Reprendre la forme retenue

fre Le Glay, Maurice (1868-1936)

Description

Fils du sous-préfet Edward Le Glay, Maurice embrasse à 19 ans la carrière militaire : élève-officier à l'Ecole militaire d'artillerie et du Génie de Versailles en 1887, il est promu capitaine en 1908 et est envoyé, après être passé en Tunisie et en Algérie, au Maroc, où il est « officier détaché aux Affaires étrangères, envoyé en mission aux ordres de notre consul à Fez pour y étudier quels pourraient être nos moyens de pénétration militaire, politique et économique ». Il rencontre et travaille avec le colonel Joseph Emile Mangin et le capitaine Léopold Justinard, de la Mission militaire française chargée d'encadrer les troupes chérifiennes du sultan Moulay Abdelhafid.
Après l’instauration du Protectorat français sur le Maroc le 30 mars 1912, il est placé par Lyautey auprès du général Henrys, et assiste à l’engagement militaire français contre les Zaïanes. En juillet 1913, il rédige également durant cette campagne qui s’achève le 13 novembre 1914 par la bataille d’El-Herri, des notes sur le statut coutumier des tribus berbères. Il adhère à la « politique des égards » de Lyautey envers l’élite citadine du Makhzen et les caïds des tribus ralliées et installe le premier poste des Affaires indigènes à El Hajeb, au sud-ouest de Fez. Durant la Première guerre mondiale, il reste en poste au Maroc où il poursuit la « pacification » avec les troupes d’auxiliaires marocains, les « goums ».
En 1918, il quitte l’armée et devient contrôleur civil à Safi, pour se consacrer à ses œuvres littéraires. Vice-président de la société des écrivains de l’Afrique du Nord, il obtient un certain succès littéraire avec « Récits marocains de la plaine et des monts » et « Badda, fille berbère et autres récits » et reçoit en juin 1922 le Grand prix de littérature coloniale de la Société coloniale des artistes français. Par ses croquis et ses récits, il raconte les habitants du Maroc, et dans « Les sentiers de la guerre et de l’amour », la bataille d'El Herri en adoptant le point de vue des Berbères. Dans son roman paru en 1923, « Le chat aux oreilles percées », avec personnages français et marocains, il évoque le dialogue Occident-Orient, et l’attraction de l’Islam maghrébin pour un Français immergé dans le monde marocain. Avec Paul Marty et Georges Hardy, il crée dans les années 1920 l’école berbère qui donnera naissance en 1927 au collège berbère d’Azrou et est un des instigateurs du Dahir berbère du 16 mai 1930, décret régissant la justice coutumière des tribus de tradition amazighe. Il collabore à plusieurs journaux, le « Bulletin de l’enseignement public du Maroc », « La revue des vivants », et en particulier les journaux du groupe de presse d’Antoine Mas, « La Vigie marocaine », « La Vie marocaine illustrée », « France-Maroc », « Le Petit Marocain ». Il est l’« informateur » d’Henry Bordeaux au Maroc. Défenseur des Berbères, il est taxé de « berbérisme », voire d’être anti-Arabe. En 1933, il publie son journal des années au Maroc avant le Protectorat « Chronique marocaine : année 1911 jusqu'à l'arrivée des Français à Fez »

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Notice succincte sur le saint "Moulay Bouazza" et son tombeau Créateur(s) Texte