Dernière prose d'almanach. Gerbes de contes, récits, fabliaux, contes de ma mère l'oie, légendes, facéties, devis divers
Classe
Texte
Type de document
Livre
Titre
fre
Dernière prose d'almanach. Gerbes de contes, récits, fabliaux, contes de ma mère l'oie, légendes, facéties, devis divers
oci
Darriero proso d'armana. Garbo de conte, raconte. Fablèu, sourneto de ma grand la borgno, legèndo, cascareleto, moutet divers (occitan)
Créateur(s)
Traducteur(s)
Éditeur(s)
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Bernard Grasset
Date
Date de création originale
1855-1898
Langue(s)
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oci
Format
fre
PDF
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401 Mo
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343 vues
Importance matérielle
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335 pages
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19 cm
Est une partie de
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Chaque récit est suivi de l'indication du numéro de l'Armana provençau de sa première parution.
Provenance
Source
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Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds Henri Bosco
Cote
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BHB 1812
Identique à
Droits
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Domaine public
Identifiant pérenne
Source(s) utilisée(s)
Description
Texte en provençal avec la traduction française en regard
De nombreux écrits en prose et en vers ont été publiés par Frédéric Mistral dans des journaux et petites revues provençaux. Sa veuve entreprend de les rassembler et republier avec l’aide de Pierre Devoluy, membre du Félibrige, dans l’édition des « œuvres inédites de Frédéric Mistral ». Parmi ces écrits, une bonne part consiste en contes, « cascarelettes », fabliaux et récits parus dans l’Armana provençau (Almanach provençal). Ces récits proviennent de la proximité de Frédéric Mistral avec les paysans provençaux, dont il écoute les récits et observe les coutumes qu’il réécrit en langue provençale.
L’Armana provençau est créé en même temps que le mouvement du Félibrige, le 21 mai 1854, à Font-Ségugne, et le premier numéro paraît en 1855. Publication exclusivement en provençal, il est notamment porté par Frédéric Mistral, qui l’appelait le « cher petit livre », et Joseph Roumanille.
Cette œuvre en prose de Frédéric Mistral est rééditée en trois volumes : Prose d’Almanach (1926), Nouvelle prose d’almanach (1927) et Dernière prose d’almanach (1930). Pierre Dévoluy en produit une traduction en français, publiée en regard du texte provençal, à destination de « tout le peuple de France, aussi bien du Nord que du Midi ». C’est aussi l’occasion d’argumenter sur la richesse de la langue provençale, alors parfois considérée comme non adaptée à l’expression des « idées générales », des concepts abstraits, et dépourvue de la syntaxe appropriée à la prose, la prose provençale ne pouvant être qu’un décalque du français. La prose de Frédéric Mistral dans L’Armana provençau republiée est l'occasion d'apporter la preuve que le provençal est bien une langue à part entière.