Tharaud, Jean (1877-1952)
Classe
Personne
Forme retenue
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Tharaud, Jean (1877-1952)
Autres formes du nom
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Jean Tharaud
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Tharaud, Pierre-Marie-Martial-Charles
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Pierre-Marie-Martial-Charles Tharaud
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Tharaud, Charles
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طارو, جون
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Ṭārū, Ǧūn
Pseudonyme(s)
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Jean Tharaud
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Tharaud, Jean
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Tharaud
Prénom(s)
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Jean
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Pierre-Marie-Martial-Charles
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Charles
ara
Ǧūn
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Chevalier de la Légion d'honneur
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Prix Goncourt pour « Dingley » (1906)
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Grand prix de Littérature de l'Académie française (1919)
Profession / Activités
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Secrétaire. Ecrivain
Frère(s)/soeur(s)
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Tharaud, Jean (1877-1952)
Description
Ernest et Charles Tharaud quittent leur région de naissance de Saint-Junien en Haute-Vienne à la mort de leur père en 1880 pour la région natale de leur mère, Angoulême. Après ses études à Angoulême, Charles Tharaud tente le concours de Saint-Cyr auquel il échoue, il s’installe alors à Paris pour tenter le concours d’inspecteur des Finances auquel il échoue également. Il adopte alors la carrière littéraire, devenant lors de ses absences, le remplaçant de son frère comme secrétaire de Maurice Barrès. Les deux frères se lient à Charles Péguy qui leur donne les noms de Jérôme et Jean, et ils publient leur premier ouvrage « Le Coltineur débile » en 1898. Ils publient ensuite des récits dans les « Cahiers de la Quinzaine » de Charles Péguy dont « Dingley, l’illustre écrivain, critique de Kipling et de l’impérialisme anglais » (1902) pour lequel ils reçoivent le prix Goncourt en 1906. Pendant 50 ans, les deux frères font œuvre commune, le cadet chargé du premier jet d’écriture et Jérôme œuvrant à la version définitive. Ils voyagent dans de nombreux pays, la Palestine, la Syrie ottomane, l'Iran, le Maroc où ils suivent l’expédition de conquête du Maréchal Lyautey, la Roumanie, l'Allemagne (en 1933), l'Italie (en 1938), l'Indochine, l'Éthiopie, et à leur retour publient toujours avec leurs deux signatures des récits de voyages, reportages, romans ou ouvrages à prétention historique et sociologique, parmi lesquels la série marocaine : « Rabat ou les Heures marocaines » (1918), « Marrakech ou les seigneurs de l’Atlas » (1920), « Fès ou le Bourgeois de l’Islam » (1930), « La nuit de Fès »(1930). Extrêmement célèbres après leur prix Goncourt, leurs tirages dépassent parfois les 200 000 exemplaires et ils sont élus à l’Académie française successivement en 1938 et 1946. Leurs ouvrages se caractérisent par la célébration de l’Empire colonial français et du colonialisme, ainsi que par le racisme de l’époque et un fort antisémitisme, au point d’être parmi ceux qui contribuèrent « à propager ou renforcer les sentiments traditionnels d’aversion pour les Juifs » selon l’historien Jules Isaac (« Expériences de ma vie », Paris, Calmann-Lévy, 1960, tome I, pages 351-352).
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Chronique éclair | Texte |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Tharaud, Jérôme (1874-1953) | Frère(s)/soeur(s) | Personne |