Bernard, Augustin (1865-1947)
Classe
Personne
Forme retenue
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Bernard, Augustin (1865-1947)
Autres formes du nom
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Augustin Bernard
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Bernard, Augustinus
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Augustinus Bernard
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Bernard, Auguste
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Auguste Bernard
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Augustin Joseph Bernard
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Bernard, Augustin Joseph
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Bernard
Prénom(s)
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Auguste
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Augustin Joseph
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Augustinus
Langue
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lat
Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Officier de la Légion d'Honneur
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Membre de l'Académie des sciences morales et politiques, élu en 1938
Profession / Activités
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Géographe
Collègue
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Bernard, Augustin (1865-1947)
Description
Formé à la Sorbonne par Marcel Dubois, initiateur du courant français de géographie coloniale, économique et appliquée, docteur en 1895, Augustin Bernard est d'abord chargé en 1894-1896 à l’École des lettres d'Alger de deux cours : histoire de l'Afrique moderne et géographie de l'Afrique. Grâce à Paul Vidal de la Blache et Dubois, il obtient à partir de 1902 et jusqu'en 1935, le cours de géographie et colonisation de l'Afrique du Nord à la faculté des lettres de Paris, cours subventionné par la résidence générale de Tunisie et le Gouvernement général de l'Algérie.
Il a enseigné à l’École des hautes études commerciales, l’École coloniale, l’École libre des sciences politiques, a mené des missions géographiques au Maroc, auprès de Lyautey, en Égypte, en Algérie, en Syrie. Il a été membre du Comité de l'Afrique française, de l'Institut colonial international, de l'Académie des sciences coloniales, a fait partie de la Commission interministérielle des affaires musulmanes, créée en 1911, aux côtés de Louis Massignon.
Dès 1911, dans son ouvrage "Les confins algéro-marocains", publié sous le patronage notamment du Comité du Maroc, il milite pour concilier les deux politiques des tribus et du makhzen et pour la formation d'un corps d'interprètes berbères importants pour conquérir un Maroc qu'il juge entièrement berbère. Sa participation à la "Géographie universelle" dirigée par Vidal de la Blache et Lucien Gallois pour l'article consacré à la "berbérie" lui permet d'étaler son idée selon laquelle l'Afrique du Nord ne compte pas d'Arabes, mais seulement des Berbères à divers degrés d'arabisation.
Par ses travaux, il tient une ligne pour la limitation de l'expansion coloniale et l'amélioration de la vie des autochtones, notamment des Algériens, intervenant sur la législation ouvrière en Tunisie, le droit musulman, l'enseignement de l'arabe en Algérie.
Ressources liées
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