Le marché de l'insalubre
Classe
Texte
Type de document
fre
Tiré à part
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article
Titre
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Le marché de l'insalubre
Editeur(s)
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ERES
Date
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1978
Langue
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Format
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Fichier PDF
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20 Mo
Importance matérielle
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21 p.
Est une partie de
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Espaces et Sociétés, n° 24-27, Mythe rural et mythe urbain
pages
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53-73
Source
Université Côte d'Azur. BU Saint-Jean d'Angély. Fonds Véronique De Rudder
Droits
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Droits réservés
Droits d’accès
Réservé aux chercheurs de l'UNS et de l'Urmis
Identifiant pérenne
Description
Article issu de la deuxième partie du rapport de recherche fait en 1977 sous la direction de D. Lahalle.
Le coût et le rapport de l'habitat insalubre sont estimés les utilisateurs sont décrits, et la proportion de leurs ressources consacrées au logement estimée. Le mal est inhérent à la société de profit.
Véronique de Rudder et François Vourc'h s’attachent à démontrer que l'insalubrité résidentielle n'est pas l'objet du hasard ou de la fatalité mais qu'elle est en fait l'objet d'un marché au sein du système qui articule les niveau le plus macro (inefficacité de politiques de résorption des habitats insalubres), aux niveaux meso (exploitation des lois au niveau des organisations municipales pour rénover de l’habitat ancien et repousser les populations immigrées dans des zones plus à la périphérie) et micro qui se situe dans le vécu quotidien de ces politiques dans la mesure où, au final, elles entretiennent le marché de l’insalubre. Un système qui réussit à ce que les immigrés, les plus mal logés finissent par apparaître toute à la fois les victimes et les coupables de leur ségrégation. Ainsi la double pénurie liée à la fois à la faiblesse de logements privés décents à des prix accessibles et au manque de logements sociaux « tend à accroître le parc de logements insalubres. En effet, elle oblige les immigrés à recourir à l'habitat vétuste et inconfortable et à s'y entasser. Ce surpeuplement tend à accélérer le processus de dégradation des édifices ainsi occupés, et cela d'autant plus que beaucoup de propriétaires, trouvant ainsi la possibilité de rentabiliser un patrimoine qui serait autrement dévalorisé, abandonnent tout entretien.
Le coût et le rapport de l'habitat insalubre sont estimés les utilisateurs sont décrits, et la proportion de leurs ressources consacrées au logement estimée. Le mal est inhérent à la société de profit.
Véronique de Rudder et François Vourc'h s’attachent à démontrer que l'insalubrité résidentielle n'est pas l'objet du hasard ou de la fatalité mais qu'elle est en fait l'objet d'un marché au sein du système qui articule les niveau le plus macro (inefficacité de politiques de résorption des habitats insalubres), aux niveaux meso (exploitation des lois au niveau des organisations municipales pour rénover de l’habitat ancien et repousser les populations immigrées dans des zones plus à la périphérie) et micro qui se situe dans le vécu quotidien de ces politiques dans la mesure où, au final, elles entretiennent le marché de l’insalubre. Un système qui réussit à ce que les immigrés, les plus mal logés finissent par apparaître toute à la fois les victimes et les coupables de leur ségrégation. Ainsi la double pénurie liée à la fois à la faiblesse de logements privés décents à des prix accessibles et au manque de logements sociaux « tend à accroître le parc de logements insalubres. En effet, elle oblige les immigrés à recourir à l'habitat vétuste et inconfortable et à s'y entasser. Ce surpeuplement tend à accélérer le processus de dégradation des édifices ainsi occupés, et cela d'autant plus que beaucoup de propriétaires, trouvant ainsi la possibilité de rentabiliser un patrimoine qui serait autrement dévalorisé, abandonnent tout entretien.
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Annotations
Pour des raisons techniques la page 70 de l'ouvrage est divisée en deux parties