Pagnerre

Classe

Organisation

Nom

fre Pagnerre

Autre(s) forme(s) du nom

fre Pagnerre éditeur

Date de création de la collectivité

1831

Identique à

Lieu du siège principal de la collectivité

fre 18 rue de Seine. Paris

Langue(s)

fre

Nationalité

fr

Membre(s) de l'organisation

Identifiant pérenne

Reprendre la forme retenue

fre Pagnerre

Description

La maison d'édition Pagnerre est fondée en 1831 par Laurent-Antoine Pagnerre. L'édition des pamphlets de Cormenin, député de l’opposition entre 1828 et 1846 le place en vue et spécialise la maison dans l'édition politique. Ayant combattu en juillet 1830 pour la proclamation de la République et de l'Assemblée constituante, Laurent-Antoine Pagnerre devient l'éditeur attitré des écrivains du parti démocratique, ce qui lui vaut d'être poursuivi et condamné sous la monarchie constitutionnelle. En 1842, il lance le Dictionnaire politique et l'Almanach démocratique. La librairie Pagnerre diversifie son activité à l'instauration de la Troisième République en 1870 avec la production d'almanachs et de petits livres, jouant un rôle dans l'expansion du lectorat dans les couches populaires. A la mort de Laurent-Antoine Pagnerre, la maison est reprise par sa veuve, née Béatrix-Virginie Broullard, et son fils Charles. Celui-ci meurt en 1867 et sa soeur, Marie-Françoise et son mari, Alfred Busquet reprennent l'édition politique.

Collections

Relation(s)

Exilé en mai 1852, suite au Coup d’Etat du 2 décembre 1851 de Napoléon III et l’instauration du Second Empire, Edgar Quinet fait part à son ami Alfred Dumesnil de son souhait de faire vivre et protéger son œuvre par une édition complète. En janvier 1857, un comité de publication se forme et le contrat avec la maison Pagnerre est signé le 7 janvier, chez Jules Michelet. Les ouvrages d’Edgar Quinet sont réédités sans correction, excepté « La Grèce moderne ». Alfred Dumesnil fait le lien entre Edgar Quinet et l’éditeur. Le tome X qui devait comprendre les textes « L'Enseignement du peuple » et « La Révolution religieuse au XIXe siècle », qui sont jugés compromettants par Pagnerre, ne peut être imprimé. Edgar Quinet compose alors l’« Histoire de mes idées » pour combler ce vide. Les textes refusés par Pagnerre sont imprimés dans un tome XI en 1860. L’ensemble est réédité et complété dans une nouvelle édition en 1870.

Malheureusement, cette première collection comporte une lacune (en plus des oeuvres parues après 1858) : les engagements pris avec Levrault en 1827 lors de la publication de la traduction des « Idées sur la philosophie de l'histoire de l’humanité de Herder » (Paris, Levrault, 1827-1828), empêchent Quinet de l'intégrer au projet.

Ressources liées