Pourrat, Henri (1887-1959)
Classe
Personne
Forme retenue
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Pourrat, Henri (1887-1959)
Autres formes du nom
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Henri Pourrat
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Pourrat
Prénom(s)
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Henri
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
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©Centre Henri Pourrat, avec l'autorisation du Centre Henri Pourrat et de la famille Pourrat
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Prix Archon-Despérouses (1920)
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Prix du Figaro pour le premier tome des « Vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes» (1921)
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Docteur honoris causa de l'Université de Dublin (1926)
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Grand prix du roman de l'Académie française pour les 4 tomes de « Gaspard » (1931)
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Prix Goncourt pour « Vent de mars » (1941)
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Prix Général-Muteau de l'Académie française pour « L'Homme à la bêche, histoire du paysan » (1941)
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Prix Louis-Barthou de l'Académie française (1951)
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Officier de la Légion d'Honneur (1954)
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Prix Gustave-Le-Métais-Larivière de l'Académie française (1957)
Site web de ou sur la personne décrite
Profession / Activités
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Ecrivain
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Pourrat, Henri (1887-1959)
Description
Frappé par la tuberculose alors qu’il suit des études d’agronomie à Paris, Henri Pourrat est contraint de retourner à Ambert, son lieu de naissance en 1906. Ce repos forcé l’oblige à un mode de vie ascétique, qu’il conserve toute sa vie, occupée de lectures, écritures et promenades limitées autour d’Ambert. Intéressé par Rousseau, Balzac, Péguy, Chateaubriand, Barrès, Nietzsche, il est également marqué par Rabelais et La Fontaine, et se rapproche de la littérature populaire des chansons de geste et des livres de colportage. Avec ses amis Jean Angeli et Auguste Blache, il se lance dans l’écriture et publie sous divers pseudonymes, dans des journaux locaux comme « L’Écho de la Dore », « La Veillée d’Auvergne », « L’Auvergne littéraire », la « Semaine auvergnate », « L'Auvergne illustrée », la « Revue d'Auvergne », poèmes, récits en feuilletons, chroniques littéraires ou brèves études, ainsi que deux pièces de théâtre. A partir de 1909, il écrit également sous son nom.
Il échappe à la conscription en 1914 du fait de sa tuberculose, mais sera tout de même comme nombre de ceux de sa génération, traumatisé par ce conflit qui lui enlève deux amis, Jean Angeli en juin 1915 et Pierre Armilhon en avril 1918. Il obtient la reconnaissance après la guerre avec son cycle « Les Vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes » dont le premier volume paraît chez Albin Michel en 1921, et le dernier « La tour du Levant » en 1931. En 1928, guéri de sa tuberculose, il se marie avec Marie Bresson. A l’été 1932, la famille Pourrat s’installe dans une nouvelle maison « L’Enclos », toujours à Ambert, d’où il organise ses promenades de l’après-midi pendant lesquelles il récolte contes, histoires et légendes campagnardes du Livradois, ce pays d’Auvergne où il passe toute sa vie. La forme de « Gaspard des montagnes » s’inspire d’ailleurs de ce monde de la littérature orale, structuré non pas en chapitre, mais en « veillées » et « pauses ». Il se consacre aussi à plusieurs ouvrages régionaux, « L’Auvergne » (1932), « Monts et merveilles » (1934), « La cité perdue » (sur Gergovie, 1935). En 1936, paraît « Toucher terre » où sont rassemblés des récits sur la nature, la place de l'homme, l'artisanat et l'art. Chargé d’une collection « Champs » aux éditions Horizons de France, Henri Pourrat est en contact avec nombre d’écrivains « terriens » qu’il admire et qu’il sollicite pour des articles : Francis Jammes, Alain-Fournier, Jean Giono, Jules Supervielle, Paul Claudel, Charles-Ferdinand Ramuz, Cécile Sauvage…et entretient une grande amitié avec Jean Paulhan.
En 1941, il reçoit le Prix Goncourt pour « Vent de mars », dédié à Jean Paulhan et qui est considéré comme un défi à l’occupant allemand. Egalement autour d’une biographie très positive du Maréchal Pétain, il est considéré comme le chantre officiel du Retour à la Terre. Décoré de l’ordre de la Francisque, partisan de la Corporation paysanne mise en place par le gouvernement de Vichy, il reste vigilant face au nazisme et finit par s’éloigner de la Révolution nationale. Déjà avant la guerre, il participait à la NRF considéré par le régime nazi comme une revue hostile. Sous l’occupation, il aide des réfugiés juifs en en accueillant chez lui et cache l’avocat juif du leader communiste allemand Von der Lubbe (accusé d’être l’incendiaire du Reichstag) ; il fournit des informations aux maquisards ambertois. Il sera néanmoins parmi les écrivains pendant un temps interdits de publier après la guerre.
La fin de sa vie est entièrement consacrée aux histoires et légendes locales, dont il publie un recueil en treize volumes « le Trésor des contes » (1948-1962).
La fin de sa vie est entièrement consacrée aux histoires et légendes locales, dont il publie un recueil en treize volumes « le Trésor des contes » (1948-1962).
Collections
Relation(s)
Henri Bosco professe une grande admiration pour Henri Pourrat avec qui il entretient une correspondance à partir de 1933. Il lui dédie « Le Trestoulas » : « Je vous envoie « Le Trestoulas », à vous dédié. [...] Je l'aime un peu ce livre - parce qu'il sort de la Terre de mon pays » (Lettre inédite datée 16 mai 1935). Le sens de la « Terre » est bien sûr le sentiment que les deux écrivains partagent. Henri Bosco se fit le relais critique des parutions d’Henri Pourrat dans « Aguedal », où paraissent trois commentaires et des textes d’Henri Pourrat, mais aussi dans d’autres parutions :
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