Supervielle, Jules (1884-1960)
Classe
Personne
Forme retenue
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Supervielle, Jules (1884-1960)
Autres formes du nom
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Jules Supervielle
spa
Julio Luis Supervielle
spa
Supervielle, Julio Luis
Nom de famille
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Supervielle
Prénom(s)
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Jules
spa
Julio Luis
Langue
spa
fre
Nationalité
fr
uy
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Prix Heredia (1938)
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Prix des Critiques (1949)
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Grand Prix de littérature de l’Académie française (1955)
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Prix Fénéon (1956)
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Prix international de poésie Edtna-Taormina (1957)
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Officier de la Légion d'Honneur
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Supervielle, Jules (1884-1960)
Description
Jules Supervielle naît en Uruguay, où son père et son oncle dirige ensemble une banque. Orphelin de ses deux parents à 8 mois, il est élevé à partir de ses deux ans par ses oncle et tante en Uruguay jusqu’en 1894, année où la famille revient s’installer à Paris. Pratiquant la poésie depuis l’enfance, il publie sa première plaquette de poèmes « Brumes du passé » en 1900. Après avoir hésité entre des études de droit, de sciences politiques, de lettres, il obtient sa licence ès lettres (espagnol) en 1906. Il continue d’étudier les langues étrangères, et prépare une thèse de lettres sur le sentiment de la nature dans la poésie hispano-américaine, dont des extraits sont publiés dans le « Bulletin de la bibliothèque américaine » de 1910 à 1912. Mais il est surtout intéressé par l’écriture. Profondément marqué par ses années d’enfance uruguayenne, entre 1901 et 1903, il passait ses vacances d’été en Uruguay : en 1907, il épouse une Uruguayenne, Pilar Saavedra, et de 1907 à 1909, séjourne en Amérique du Sud, visitant le Chili et profitant de l’estancia familiale. En 1910, il publie un second recueil, « Comme des voiliers ». Pendant sa mobilisation de 1914 à 1917, il est affecté au service auxiliaire de l’Intendance, puis au contrôle postal, où il se distingue en démasquant l’espionne Mata-Hari. Après la guerre, il est installé à Paris, mais séjourne tous les 4 ou 5 ans en Uruguay.
En 1919, il publie son troisième recueil « Poèmes de l’humour triste », qu’il envoie notamment à André Gide et Paul Valéry, qui le font connaître via la Nouvelle Revue française. Il fait connaissance de Jean Paulhan, dont il devient l’ami intime vers 1927, lui soumettant tous ses textes. En 1922, il fait paraître « Débarcadères », recueil de poèmes, puis en 1923, son premier roman, « L’Homme de la pampa ». Il se lie la même année avec Max Jacob, Marcel Jouhandeau, et surtout Henri Michaux. En 1925, il se lie avec le grand poète autrichien Rainer Maria Rilke et publie un de ses recueils poétiques majeurs « Gravitations ». En 1931 paraît son recueil de nouvelles fantastiques « L’Enfant de la haute mer », et, à la même époque, il écrit et fait représenter la pièce « La Belle au bois ». Il acquiert la reconnaissance de la critique, y compris en Uruguay. En 1939, parti pour un séjour en Uruguay, il y est surpris par la guerre et s’y établit donc jusqu’en 1946. A distance, il collabore avec des revues de la France libre, notamment « Lettres françaises » de Roger Caillois et Victoria Ocampo en Argentine, ou « Valeurs » publiée en Egypte. Il publie en Argentine et en Suisse le recueil « Poèmes de la France malheureuse ».
En 1946, financièrement atteint par la chute de la banque Supervielle, et grâce à sa double nationalité uruguayenne et française, il est nommé attaché culturel honoraire auprès de la légation d'Uruguay à Paris. Alors que sa santé se dégrade et qu’il est atteint d’arythmie et de troubles pulmonaires, il est nommé officier de la Légion d’Honneur, reçoit le Prix des Critiques en 1949, puis en 1955, le Grand Prix de littérature de l’Académie française pour « Oublieuse Mémoire », puis en 1956, le Prix Fénéon et en 1957 le Prix international de poésie Edtna-Taormina (partagé avec Camillo Sbarbaro). En 1960, peu avant sa mort, il est nommé « prince des poètes » par « Les Nouvelles littéraires ».
Collections
Relation(s)
Armand Guibert et Jules Supervielle ont notamment collaboré à la traduction des « Romancero gitano » de Federico Garcia Lorca, parue en 1935 dans la collection des « Cahiers de Barbarie » d’Armand Guibert.
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