La Tour Du Pin, Patrice de (1911-1975)
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Armand Guibert éditeur à Tunis à partir de 1932 joue un grand rôle dans l’élaboration de l’œuvre de Patrice du Pin de la Tour : leur correspondance débute en décembre 1932 et durera jusqu’à la mort de Patrice de la Tour du Pin en 1975 ; leur première rencontre a lieu lors d’une visite d’Armand Guibert au château de Bignon en juillet 1935. Ils s’y revoient en juillet 1936 avec Jean Amrouche, puis Armand Guibert revient à Bignon en 1949 et en 1956. C’est Patrice de la Tour du Pin qui prend l’initiative le 20 décembre 1932 d’envoyer un billet à l’éditeur Armand Guibert en se recommandant de Jean Supervieille et en envoyant un poème extrait de son recueil « La Quête de la Joie » qu’il cherche à faire éditer. Si ce recueil-ci sera finalement édité à compte d’auteur, Armand Guibert s’engage dans la publication du « Banquet » et, admiratif, réclame au jeune poète des poèmes plus longs. Dans les années d’entre-guerre de 1932 à 1939, leurs échanges font d’Armand Guibert l’« accoucheur » de l’œuvre de Patrice de la Tour du Pin, l’admirateur critique, un des rares esprits ouverts et réceptifs au projet poétique de « Somme poétique », œuvre architecturale complexe projetée dès 1932, aux dires du jeune poète se sentant ailleurs incompris, et qui éprouve donc reconnaissance et gratitude envers son premier éditeur. Armand Guibert publie à Tunis « D’un aventurier » en 1934, « L’Enfer » en 1935, « Le Lucernaire » en 1936, « Fragment d’une Genèse » en 1938, « Les Anges » en 1939 et de premiers psaumes en 1936. En plus de publier les œuvres de Patrice de la Tour du Pin, Armand Guibert publie en 1934 aux Editions du Mirage, la première étude critique sur le poète qu’il écrit avec Camille Bégué, A. Denis-Dagieu et Jean Amrouche, le faisant entrer dans le cénacle des poètes reconnus ; il se fait passeur auprès de ses amis d’Afrique du Nord, soutenant le projet d’Aldo Capasso de traduire certains poèmes en italien ou en le faisant connaître au poète Joë Bousquet et lui ouvre le monde de la critique littéraire, le mettant en contact avec Jean Paulhan, Jean Cassou, Jean Ballard, Yves-Gérard Le Dantec, Pierre Guéguen aux « Nouvelles littéraires »…
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