Munsch, Anna
Classe
Personne
Forme retenue
fre
Munsch, Anna
Autres formes du nom
fre
Anna Munsch
fre
Istrati, Anna
fre
Anna Istrati
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
fre
Munsch
fre
Istrati
Prénom(s)
Anna
Langue
fre
Nationalité
fr
Genre
fre
féminin
Identifiant pérenne
Portrait, représentation de la personne
Conjoint de la personne décrite
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
fre
Munsch, Anna
Description
Originaire de Masevaux, en Alsace, Anna Munsch est installée à Paris comme couturière, lorsque le 10 février 1923, lors d’un voyage vers Nice en train, elle rencontre dans son compartiment Panaït Istrati et Georges Ionesco. Panaït Istrati déclare à Georges Ionesco suite à cette rencontre « Voici la femme dont j’ai toujours rêvé, elle est mon idéal et je l’épouserai. » Le hasard fait qu’ils se recroisent sur la Promenade des Anglais, et Panaït Istrati dans le train qui le ramène à Paris, écrit à Anna Munsch. En 1969, Anna Munsch décrit la cour que lui fait Panaït Istrati : « Panaït Istrati voulait absolument m’épouser. Pendant des années, j'ai temporisé car je tenais trop à mon indépendance, j'avais déjà refusé tant de mariages. » Au bout de trois ans néanmoins, en 1924, leur mariage a lieu à la mairie du 8e arrondissement de Paris, avec pour témoin l’écrivain Pierre-Jean Jouve. Ensemble, pendant 7 ans, ils vivent à Paris à Nice, en Suisse, en Bretagne ou en Normandie au gré du métier de photographe ambulant de Panaït Istrati : « Tous les automnes, nous venions ici, à Masevaux, dans la famille où il se plaisait, puis nous partions passer l’hiver en Italie, en été nous allions à Deauville. Nous ne savions pas garder l’argent ni l’un ni l’autre. Mais Panait était la générosité même, quand il avait de l’argent, il en distribuait aux pauvres, en donnait aux hôpitaux, il a plusieurs fois voulu m'acheter une maison, je n’ai jamais accepté. » La relation est orageuse dès le départ, au point qu'Anna, également atteinte par la mort de sa nièce de 4 ans, décide de quitter Paris et en 1927, regagne Masevaux pour soigner sa mère malade. En 1926, Panaït Istrati a rencontré Marie-Louise Baud-Bovy, dite Bilili à Genève, dont il tombe amoureux. Il convie alors Anna à Collonges-sous-Salève en Haute-Savoie pour lui avouer sa nouvelle passion et lui demander d’accepter de le partager avec Bilili, ce qu’Anna refuse. Ils partent chacun de leur côté et Panaït Istrati finit par atterrir chez son ami Georges Ionesco pour écrire « Nerrantsoula », une lumineuse histoire d'amour, où la jalousie laisse place à une amitié-passion, récit reflet de son vœu pour sa relation avec Anna Munsch. La rupture est nécessaire mais vécue très violemment tant pour Istrati que pour Anna. Ils sont séparés de fait mais leur divorce ne sera prononcé que le 29 janvier 1931.
Collections
Ressources liées
Filtrer par propriété
Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
[Sans titre] | Sujet | Image fixe |
Les Amis de Panaït Istrati, numéro 10 | Sujet(s) | Texte |
[Sans titre] | Sujet | Image fixe |