Gorki, Maxime (1868-1936)
Classe
Personne
Forme retenue
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Gorki, Maxime (1868-1936)
Autres formes du nom
rus
Максим Горький
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Gorki
Prénom(s)
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Maxime
Langue
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Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
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Nijni Novgorod en Russie
Lieu de décès
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Gorki, Maxime (1868-1936)
Description
Maxime Gorki, parfois orthographié Gorky (en russe : Максим Горький, Maksim Gorki), nom de plume d’Alexis Pechkov (en russe : Алексей Максимович Пешков, Alekseï Maksimovitch Pechkov), est un écrivain russe né le 16 mars 1868 (28 mars 1868 dans le calendrier grégorien) à Nijni Novgorod et mort le 18 juin 19361 à Moscou. Il est considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature et fut un homme engagé politiquement et intellectuellement aux côtés des révolutionnaires bolcheviques.
Enfant pauvre, autodidacte, formé par les difficultés et les errances de sa jeunesse, passé par le journalisme, il devient un écrivain célèbre dès ses débuts littéraires. Auteur de nouvelles pittoresques mettant en scène les misérables de Russie profonde (Essais et Histoires, 1898), de pièces de théâtre dénonciatrices comme Les Bas-fonds en 1902 ou de romans socialement engagés comme La Mère, publié en 1907, il racontera aussi sa vie dans une trilogie autobiographique : Enfance/ Ma vie d'enfant (1914), En gagnant mon pain (1915-1916), Mes universités (1923).
Dès ses débuts littéraires, Gorki partage l'idéal des partis progressistes et se lie avec les bolcheviques et avec Lénine. Plusieurs fois emprisonné pour ses prises de position, en particulier lors de la révolution de 1905, il quitte la Russie et voyage aux États-Unis pour collecter des fonds pour le mouvement bolchevique. À son retour en 1906, il doit s'exiler à Capri pour des raisons à la fois médicales et policières.
Rentré en Russie à la suite d'une amnistie en 1913, Maxime Gorki est proche de Lénine et des révolutionnaires, mais formule des critiques dès novembre 1917 qui lui valent les menaces du pouvoir : inquiet et malade de la tuberculose, il quitte la Russie en octobre 1921 et se fixe de nouveau dans le sud de l'Italie en 1924.
Encouragé par Staline, il revient plusieurs fois en URSS après 1929 et s'y réinstalle définitivement en 1932 : il devient un membre éminent de la nomenklatura soviétique et participe à la propagande du régime qui l'honore mais le surveille en même temps. Il meurt en juin 1936 dans des circonstances qui ont prêté au soupçon. Le régime lui organisera des funérailles nationales et en fera l'écrivain soviétique par excellence.