Algérie
Classe
Lieu
Nom
fre
Algérie
Autre(s) forme(s) du nom
fre
Algérie (République)
ara
el Djazâir
eng
Algeria
ara
الجزائر
ara
al-Jazā'ir
ara
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
fre
République algérienne démocratique et populaire
eng
Democratic and Popular Republic of Algeria
Latitude
28
Longitude
3
Coordonnées
36° 42′ 00″ N, 3° 13′ 00″ E
Lieu compris dans ce lieu
Est une partie de
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Identifiant pérenne
Source(s) utilisée(s)
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Algérie
Description
Peuplé de Berbères, le territoire de l’Algérie est séparé en 25 av. J.-C. entre le royaume de la Maurétanie et la province romaine d’Afrique. L’Empire romain bâtit de nombreuses cités au Nord et dans le désert, au Sud, comme Timgad et Lambèse, et intègre parfaitement les Berbères à la civilisation romaine. Au Ve siècle, la province d’Afrique est envahie par les Vandales, puis est reprise partiellement par les Byzantins au VIe siècle, mais des tribus berbères s’organisent en nombreux Etats autonomes. Ces Berbères résistent au VIIe siècle à l’invasion arabe, s’opposent à l’invasion omeyyade jusqu’à leur défaite en 708, et restent des facteurs de rébellion et de troubles pour toutes les dynasties islamiques. L’immigration arabe restent donc limitée sauf dans les deux régions extérieures de Tanger et Kairouan. Au XIIe siècle, c’est la nouvelle dynastie berbère des Almohades qui finit par s’imposer au Maghreb et en Espagne avec les territoires d’Al-Andalus. La Reconquista espagnole renverse au XVe siècle les échanges en menant les Espagnols jusque dans la baie d’Alger en 1510. Les Algérois font appel à des corsaires, les Barberousse, qui créent un nouvel Etat placé sous la protection du sultan ottoman, mais largement indépendant. La « Régence d’Alger » s’appuie largement sur les profits de la course contre les navires marchands européens jusqu’au XVIIIe siècle, où elle se tourne vers le commerce extérieur. Elle tient les centres urbains, mais est toujours confronté à l’autonomie de royaumes et tribus berbères.
Dès 1926 a été créée l’association de l’Etoile nord-africaine, premier partir revendiquant l’indépendance de l’Algérie, le retrait des troupes françaises, l’abrogation du code de l’indigénat, la restitution des terres. Après la Seconde Guerre mondiale, le 8 mai 1945, les nationalistes manifestent pour faire entendre leurs revendications, mais à Sétif, Guelma et Kherrata la manifestation tourne à l’émeute et avec la répression française, au massacre. Le même jour, les principaux chefs nationalistes sont arrêtés et certains mouvements sont interdits. Le 1er novembre 1954, par une série d’attentats, le Front de libération nationale déclenche la Guerre d’Algérie qui l’oppose à l’armée française et qui dure jusqu’en 1962 et les accords d’Evian signés le 18 mars 1962 aboutissant à un cessez-le-feu. L’indépendance de l’Algérie est proclamée le 3 juillet 1962 et le 25 septembre, le Gouvernement provisoire de la République algérienne cède la place à la République algérienne démocratique et populaire. La plupart des « pieds-noirs » quittent alors l’Algérie et regagne la France : un million de Français d’Algérie rejoigne la France entre 1962 et 1965, débarquant à Marseille et à Nice, et Port-Vendres en Languedoc-Roussillon, s’installant dans ces régions et représentant une part importante de leur croissance démographique, jusqu’à 70 % à Nice.
Dans les années 1930, se développe un fort milieu littéraire français, dit « école d’Alger », autour de l’éditeur-libraire Edmond Charlot. Ce milieu accueille pendant la Seconde Guerre mondiale, d’autres écrivains fuyant la France comme André Gide, lorsque l’Algérie est reprise par la France libre en 1942 et qu’Alger devient sa capitale.
À la suite d’un incident diplomatique en 1827, dans un contexte de dette de la France envers la Régence d’Alger qui lui a vendu du blé pendant les guerres révolutionnaires, Charles X lance une intervention militaire sur le pays. La conquête militaire, brutale, provoque la disparition d’un tiers de la population algérienne. Le 5 juillet 1830, les troupes françaises entre dans la forteresse d’Alger et le dey capitule. La France se heurte à la résistance à l’est de l’émir Abdelkader ibn Muhieddine, qui reçoit l’aide du sultan marocain Abderrahmane ben Hicham, et à l’ouest des tribus berbères. Abdelkader, trahi par Abderrahmane ben Hicham allié aux Français, se rend en 1847 offrant le contrôle de tout le nord-ouest à la France ; la petite Kabylie passe sous contrôle français entre 1849 et 1852, la Grande en 1857. La « mission de pacification » s’achève en 1871 après la répression de la révolte de 250 tribus, représentant un tiers de la population du pays, suivie par l’annexion d’une partie du Sahara en 1902. Cette conquête est accompagnée d’une politique de colonie de peuplement avec l’installation des « pieds-noirs », colons français et espagnols, se basant sur la spoliation des terres et sur l’idée que les indigènes doivent servir de main-d’œuvre et donc être intégrés dans le système colonial. Dès 1834, l’Algérie est annexée à l’Etat français et les autochtones sont déclarés « sujets français », ce qui met fin à la politique d’extermination militaire ; en 1848, les trois provinces d’Algérie deviennent des départements français.
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