Villard, René (1875-1940)
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Relation(s)
Depuis leur enfance à Quimper, où ils s’échangent leurs lectures et s’adonnent à des jeux littéraires, Max Jacob et René Villard ont été amis toute leur vie. Avec leur troisième compagnon Raoul Bolloré, et avec leurs condisciples Olivier Moisan et Joseph Emile Poirier, ils créent un journal de classe « La Cigogne », assez vite interdit, et cette bande des cinq, avec Hippolyte Piouffle, partagent en 1893 le « Cahier des Maximes », recueil de leurs écrits, qui a été pour Max Jacob un prototype de son « Cornet à dés ». Lorsque Raoul Bolloré, l’un des trois inséparables, se suicide en 1895, Max Jacob, très lié à celui-ci, se rapproche d’autant plus de René Villard et ils se retrouvent régulièrement tous les deux à Quimper. A son « frère René », qui se faisait biographe de son ami, mort le 2 février 1940 suite à une congestion cérébrale intervenue le 13 décembre 1939 alors qu’il allait donner une conférence sur Max Jacob, ce dernier écrivait que leur « amitié est de celle qui dure à la mort » (lettre du 21 août 1933).
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À Max Jacob, le jongleur de Notre-Dame | Créateur(s) | Texte |
À Max Jacob, le jongleur de Notre-Dame | Créateur(s) | Texte |