[Sans titre]
Classe
Image fixe
Type
fre
Photographie
Titre
fre
[Sans titre]
Créateur
Numérotation de l'éditeur
fre
28 (numéro du montage sur lequel figure ce cliché)
Date
1949-1954 ?
Sujet
Couverture temporelle
1949-1954 ?
Couverture spatiale
Format
fre
1 fichier JPEG (1,54 Mo)
Technique et dimensions
fre
Tirage argentique collé sur carton
fre
10*16 cm
Est une partie de
Provenance
fre
Bibliothèque de l'ancien Musée des colonies (Paris)
Source
fre
Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds ASEMI
Cote
PH34-118
Droits
Droits réservés. Nous contacter.
Identifiant pérenne
Description
Cette photographie montre une marchande ambulante dans une rue, installée sur le trottoir et qui semble proposer de la nourriture. Philippe Papin explique que ce genre de scène était courant dans Hanoi : "Le triangle des 'trente-six phố phường' regroupait l'essentiel du commerce de la ville de Hanoi. Comme dans les faubourgs, il y avait d'innombrables échoppes très modestes, où l'on vendait ici des cigarettes, là un bol de soupe au bord du trottoir. En 1921, plus des trois quarts des 4 728 commerçants de la ville payaient la patente minimale, inférieure à dix piastres, et seuls deux d'entre eux émergeaient au-dessus de trois cents piastres. Le petit commerce était vietnamien et chinois, le grand commerce chinois et européen. Vingt ans plus tard cette structure commerciale était toujours la même. Dans la rue Coton (hàng Bông), on trouvait deux tiers de petites boutiques et dix-sept entreprises, dont trois imprimeurs, trois ébénistes, deux bijoutiers, et un restaurateur. Dans la rue du Chanvre (hàng Gai), la plus commerçante après celle du Coton, on trouvait une multitude d'échoppes et, en haut de la rue, quelques affaires très prospères (papeterie, livres et bois gravés). Dans les autres rues, on retrouvait partout la même structure : trois quarts de petits commerces qui, à eux tous, acquittaient un quart de l'impôt, et moins d'un dixième d'affaires un peu plus importantes qui en payaient presque la moitié. [...] La majorité des citadins vivaient d'un étal en plein air, d'expédients au jour le jour et de petits métiers exercés au gré des circonstances et du marché de l'emploi. Les paysans établis à Hanoi, dépourvus de papiers, fournissaient quant à eux des contingents de journaliers à bon compte.".
Source de la description : Papin, Philippe, Histoire de Hanoi, Fayard, 2001, pp. 261-262.