Asín Palacios, Miguel (1871-1944)
Classe
Personne
Forme retenue
spa
Asín Palacios, Miguel (1871-1944)
Autres formes du nom
spa
Miguel Asín Palacios
spa
Miguel Asin Palacios
spa
Asin Palacios, Miguel
spa
Asín y Palacios, Miguel
spa
Miguel Asín y Palacios
fre
Asin et Palacios, Michaël
fre
Michaël Asin et Palacios
spa
Asín, Miguel
spa
Miguel Asín
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
spa
Asín Palacios
Prénom(s)
spa
Miguel
Langue
spa
Nationalité
es
Genre
masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Membre de
es
Real Academia de Ciencias Morales y Políticas (1914)
es
Real Academia Española (1919)
es
Real Academia de la Historia (1924)
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
fre
Asín Palacios, Miguel (1871-1944)
Description
Ordonné prêtre catholique en 1895, il s'installe en 1896 à Madrid pour terminer un doctorat en théologie commencé au séminaire de Saragosse, sur Al Ghazali. Il rencontre Menéndez Pelayo, et obtient en 1903 la chaire d'arabe l'Université de Madrid. En 1905, il assiste au Congrès international des orientalistes d’Alger et en 1908 à celui de Copenhague. Entre 1906 et 1909, il publie, en collaboration avec Julián Ribera, la revue Culture espagnole, jouissant déjà à cette époque d’un prestige international qui lui ouvre les portes des plus prestigieux centres scientifiques d’Espagne et de l’étranger. Il participe à la fondation du Centre d’études historiques (1910). En 1912, il est élu à l’Académie royale des sciences morales et politiques, en 1919 à l’Académie royale de la langue et en 1924 à l’Académie royale d'histoire. En 1923, il fonde la revue Al-Andalus, qui a beaucoup contribué aux études espagnoles sur l’Islam.
Représentant de l'école historique du Néothomisme et spécialiste de la pensée arabo-andalouse, il est le pionnier des études arabes en Espagne, reconnu internationalement comme l'un des meilleurs arabistes, s'intéressant à la philosophie, la théologie et la mystique musulmane. Il œuvre à la traduction et à l'étude des philosophes Ibn Hazm, Ibn Massara ou Ibn al Sid. Il a étudié Dante et la Divine Comédie sous l'angle de ses sources musulmanes dans La Escatología musulmana en la Divina Comedia (1919). Dans son livre majeur, El Islam cristianizado (1931), il étudie le premier le soufisme à travers le philosophe andalou Ibn 'Arabi.
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