Lombard, Alfred (1884-1973)
Classe
Personne
Forme retenue
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Lombard, Alfred (1884-1973)
Autres formes du nom
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Alfred Lombard
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Lombard
Prénom(s)
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Alfred
Langue
fr
Nationalité
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Genre
masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Profession / Activités
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Peintre
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Lombard, Alfred (1884-1973)
Description
Issu d’une famille aisée, Alfred Lombard suit des études d’histoire et de lettre à la faculté d’Aix-en-Provence, mais peu satisfait par cette voie, il convainc sa famille en 1903 de le laisser s’inscrire comme élève libre à l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille. Frustré par le trop fort rapport hiérarchisé entre le maître et l’élève, il quitte rapidement l’école, préférant la liberté et l’indépendance. Il se lance dans la carrière artistique loin de son milieu d’origine, en entrant comme assistant dans l’atelier d’Alphonse Moutte, et participe à ce moment-là à une commande de grande décoration. Son envie de changer les choses et de faire rayonner artistiquement la Provence est confortée par la tenue à Marseille en 1906 de l’Exposition coloniale : il y rencontre le poète Emile Sicard, directeur de la revue « Le Feu », se découvre des préoccupations communes avec de jeunes exposants de la section d’art provençal, Louis Audibert, Charles Camoin, Auguste Chaubaud, René Seyssaud et Louis-Mathieu Verdilhan. Il retrouve l’été Audibert à Allauch pour peindre en plein air, il participe avec Verdilhan aux réunions du « Groupe du Poteau », il fait la connaissance de Joachim et Marie Gasquet qui le reçoivent au milieu de leur collection de Cézanne.
En 1906, cette « Renaissance provençale » se constitue en « Société du Salon de Provence » dans le but de proposer à Marseille des expositions internationales annuelles de peinture, sculpture et arts décoratifs. La première exposition en 1907 réunit les grands noms de Eugène Carrière, Auguste Rodin, Henri Martin, Paul Cézanne, et peintres locaux Edmond Astruc, Louis Audibert, André Verdilhan, Guillaume Cabasson,…, mais ne sera pas réitérée les années suivantes.
Après avoir exposé ses œuvres au Salon de Paris de 1910, il réorganise avec Pierre Girieud, avec qui il partage un atelier, les « Salons de mai » de Marseille en 1912 et 1913 : les expositions sont accompagnées de récitals, causeries ; un catalogue des œuvres présentées est édité, et Pierre Girieud et Alfred Lombard illustrent un numéro spécial du « Feu ». La guerre malheureusement met un frein à cette activité des Salons marseillais. Alfred Lombard commence, de plus, à être reconnu à Paris dans la jeune génération des artistes fauves. Il expose dans de grandes galeries parisiennes, et tient deux expositions personnelles chez Rosenberg en 1914 et chez Druet en 1925. Mais il réprouve les circuits commerciaux et continue à mener ses recherches plastiques et théoriques en marge en compagnie de son ami Pierre Girieud.
A partir de la décennie 1920, il s’intéresse davantage aux natures mortes et aux nus dans un style nouveau, au décor épuré, aux couleurs plus douces. Il délaisse peu à peu la peinture de chevalet pour l’art décoratif : il travaille à partir de 1925 avec l’architecte Pierre Patout pour l’aménagement et la conception des décors intérieurs des grands paquebots de la Compagnie générale transatlantique, collaboration qui trouve son apogée en 1935 sur le paquebot Normandie, représentatif de l’Art déco français des années 1930. Ses recherches se concentrent sur l’adaptation au support mural de la représentation picturale moderne, puis sur l’abstraction.
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Girieud, Pierre (1876-1948) | Biographie | Personne |