Jéhouda, Josué (1892-1966)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Jéhouda, Josué (1892-1966)

Autres formes du nom

fre Josué Jéhouda
fre Koldriansky, Josué
fre Josué Koldriansky

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Jéhouda
fre Koldriansky

Prénom(s)

fre Josué
fre José

Langue

fre
rus

Nationalité

ch

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 19 mars 1892
1892-03-19

Date de mort

fre 19 mars 1966
1966-03-19

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Profession / Activités

fre Journaliste

Reprendre la forme retenue

fre Jéhouda, Josué (1892-1966)

Description

Né dans une famille juive hassidime croyante et cultivée dans une petite ville d’Ukraine, marquée par les pogroms de 1905, expérience qu’il retransmet dans le premier chapitre « Pogromes » de son premier roman « Le Royaume de Justice » publié en 1923, il quitte ses parents à 13 ans pour Vienne, puis pour Genève, à la recherche du « Royaume de Justice » pour les Juifs. En 1902, il est secrétaire du comité Pro causa judaica à Zurich, et œuvre pour le sionisme jusqu’à la déclaration de Balfour en 1917. Il devient journaliste : à partir de 1920 il est accrédité à la Société des nations comme journaliste pour la presse juive. Il édite chez Rieder un cycle de romans et de 1923 à 1948, fonde et dirige la « Revue juive de Genève » à l’audience internationale. Il publie environ 200 articles entre 1932 et 1945 où il expose sa conception de la modernité du judaïsme en mettant l’accent sur l’unité des religions monothéistes.

Collections

Relation(s)

En 1918, malade, il rencontre au sanatorium « Sylvana » près de Lausanne, Panaït Istrati avec qui il partage un sens aigu de la justice, et qui partage avec lui son drame intérieur. Josué Jéhouda lui fait alors découvrir la « conscience de l’Europe », selon le mot de Stefan Zweig, l’écrivain Romain Rolland et son roman « Jean-Christophe », qu’ils lisent à deux, lecture qui déclenche la vocation littéraire de Panaït Istrati comme il le dit lui-même : « Josué Jéhouda est ce « soldat suisse » inconnu qui, lorsque en 1918 nous étions internés tous les deux à l’hôpital Sylvana de Lausanne, m’a fait connaître le nom de Romain Rolland et m’a poussé à lire ses œuvres. A un moment où je ne savais pas trop que faire de ma vie…
Vous serez probablement étonnés, mais sans Jéhouda il n’y aurait peut-être jamais eu un « cas Panaït istrati » dans la littérature française. C’est lui qui, le premier, avant Romain Rolland, a dit : « Que la lumière soit ! »... et cette lumière a chassé les ténèbres de ma vie. » (cité par Zamfir Bălan, page 43.)
De leur deuxième rencontre en 1926 chez Rieder, naît leur amitié et leur collaboration sur le roman « La famille Perlmutter ».

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