Legrand, Ignace

Classe

Personne

Forme retenue

fre Legrand, Ignace

Autres formes du nom

fre Ferdinand Ignace Albert Warschawsky
fre Ignace Legrand
fre Warschawsky, Ferdinand Ignace Albert

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

IdRef

Nom de famille

fre Warschawsky
fre Legrand

Prénom(s)

fre Ferdinand Ignace Albert
fre Ignace

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

ark:/17103/6dw

Date de naissance

fre 12 septembre 1884
1884-09-12
1884

Date de mort

fre 10 décembre 1969
1969-12-10
1969

Lieu de naissance

Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Lieu de décès

Paris (France)

Portrait, représentation de la personne

Source : Bibliothèque nationale de France. Gallica

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Prix Gustave Le Métais-Larivière (1963)

Publications

« Le Disciple du feu », E. Fasquelle, 1923
« La Patrie intérieure », Librairie des Champs-Élysées, 1928
« Renaissance : René Invernesse », Emile-Paul frères, 1931
« Renaissance : Raphaëla Emmanuelle », Emile-Paul Frères, 1932
« À sa lumière », Gallimard, 1934
« Héry », Gallimard, 1936
fre « Sandro », dans « Les Œuvres libres», numéro 163, A. Fayard, 1935
« Virginia », Gallimard, 1937
« La Sortie du port », Gallimard, 1938
« Nos amis les Anglais », Londres, The Commodore press, 1944
« Le Train de l'ambassade », Londres, The Commodore press, 1944

Profession / Activités

fre Ecrivain

Frère(s)/soeur(s)

Edy-Legrand (1892-1970)

Source(s) utilisée(s)

IdRef (consulté le 18 octobre 2018)
data.bnf.fr (consulté le 18 octobre 2018)
« Ignace Legrand », Wikipédia. En ligne, consulté le 18 otobre 2018.
« Legrand (Ignace) », dans Philippe Van Tieghem (dir.), « Dictionnaire des littératures », PUF, 1984, page 2314.
René Lalou, « Histoire de la littérature française contemporaine : (1870 à nos jours) », PUF, 1940, tome 2, page 500-502.
Léon-Marie Brest, « Un véritable romancier : Ignace Legrand », dans « Notre temps », 8ème année, numéro 184, 29 août 1934. Disponible en ligne sur Gallica, consulté le 03/05/2022.
André Billy, « Renaissance, René Invernesse, par Ignace Legrand (Emile Paul) », dans « La Femme de France », numéro 840, 14 juin 1931, page 20. Disponible en ligne sur Gallica, consulté le 03/05/2022.
« La Patrie intérieure par Ignace Legrand », dans « La Gazette de Paris », numéro 5, 15 décembre 1928, Disponible en ligne sur Gallica, consulté le 03/05/2022.
Cécile Ritzenthaler, « Edy-Legrand (1892-1970) : Visions du Maroc », ACR Edition, 2005, page 8.
Martyn Cornick,, « ‘The First Bastion of the Resistance’: The Beginnings of the Free French in London, 1940–1. », dans Martyn Cornick and Debra Kelly (dir.), « A History of the French in London: Liberty, Equality, Opportunity ». - University of London Press, 2013, pages 343-372. Disponible en ligne sur Open Search Library, consulté le 04/05/2022.
Gilbert Sigaux, « Ecrivains d’aujourd’hui. Ignace Legrand », dans « Revue de la pensée francaise », volume 7, 1948, pages 72-73.

Reprendre la forme retenue

fre Legrand, Ignace

Description

Né dans une famille franco-juive russe et lié à Maupassant par sa tante, Marie Kann, la grande amie de l’écrivain, Ignace Legrand appartient à une fratrie de quatre, avec ses deux ainés, l’artiste peintre Edy-Legrand, grand ami d’Henri Bosco et l’écrivain Maxence Legrand, mort au champ d’honneur en 1916. Docteur en médecine, il publie en 1923 un premier roman « Le Disciple du feu », où il tente selon ses dires « d’évoquer la commotion physique et morale que la guerre a été pour certains hommes ». Il se fait remarquer en 1928 pour son deuxième roman « La Patrie intérieure », en compétition pour le prix Femina, puis par « Renaissance » en 1931, et par « A sa lumière », en compétition pour le Prix Goncourt en 1934, qui lui valent d’être encensé par notamment Georges Duhamel, Francis Carco ou Charles Morgan et comparé à l’époque à Marcel Proust ou à Dostoïevski. Ces romans se caractérisent par de puissants personnages et constructions psychologiques autour de l’accord intérieur entre volonté et passion, exigences de l’âme et du tempérament physique.
En juin 1940, il s’exile à Londres dans des circonstances qu’il dépeint dans « Nos amis les Anglais », à bord du dernier navire de réfugiés arrivant à Plymouth le 27 juin 1940. Il y déclare que « La découverte, la révélation de l’Angleterre et des Anglais a été un des plus grands événements de ma vie, peut-être son phénomène capital » (« Nos amis les Anglais », page 9). A Londres, il travaille avec Storm Jameson à la publication de « La France libre » où il défend la renaissance prochaine de l’humanisme français.

Collections

Henri Bosco

Ressources liées

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