Fāris, Bišr (1906-1963)
Classe
Personne
Forme retenue
ara
Fāris, Bišr (1906-1963)
Autres formes du nom
ara
Bišr Fāris
fre
Faris, Bichr
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Bichr Faris
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Faris, Bishr
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Bishr Faris
ara
Bišr Fāris
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Farès, Bishr
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Bishr Farès
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Farès, Bichr
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Bichr Farès
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Farès, Edouard
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Edouard Farès
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
ara
Fāris
fre
Faris
fre
Farès
Prénom(s)
ara
Bišr
fre
Bichr
fre
Bishr
fre
Edouard
Langue
fre
ara
Nationalité
eg
Genre
fre
masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
1906
Date de mort
1963
Lieu de naissance
Lieu de décès
Membre de
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
fre
Fāris, Bišr (1906-1963)
Description
Chrétien maronite, Bischr Farès débute ses études universitaires au Caire auprès du philologue Ahmad Zaki puis à la Sorbonne, à Paris où il est l’élève de Maurice Gaudefroy-Demombynes et Louis Massignon.
Sa thèse de doctorat sur « L'honneur chez les Arabes avant l’islam. Etude sociologique » en 1932 attire l’attention et le définit comme un orientaliste oriental contre les idées orientalistes européennes, redéfinissant la notion arabe d’honneur. Il participe après cela à l’« Encyclopédie de l’Islam » et aux congrès orientalistes. Critique artistique et littéraire, il œuvre dans ses articles pour la réappropriation des œuvres par les Arabes et critique l’appauvrissement de la langue et de la pensée de ses contemporains arabes. Il se lance dans le théâtre et dès sa première pièce, en 1938, « Mafriq al- tar » (présenté à Paris en 1950 sous le titre « Quand les chemins divergent »), il use de symboles, musicaux ou figuratifs et son langage est une forme d’expression plastique totale du monde arabe. Dans ses contes et pièces, ainsi que dans la revue libérale al-Muqtataf dont il devient rédacteur en chef en 1941, il recherche le renouveau de la langue arabe via un grand classicisme linguistique, et au-delà du monde arabe. Il est également traducteur et écrit un théâtre bilingue, où textes arabes et français se complètent, enrichissant la langue arabe d’apports étrangers et de néologismes.
En 1948, il est nommé conseiller culturel de la délégation égyptienne à l’ONU et il est élu à l’Institut d’Egypte, dont il est nommé secrétaire général en 1958. Il commence à s’intéresser à l’art islamique avec « Une miniature religieuse de l’école arabe de Bagdad, son climat, sa structure et ses motifs ; sa relation avec l’iconographie chrétienne d’Orient » (1948), et à la philosophie esthétique. Il découvre des manuscrits comme « Le Thériarque de Paris. Un manuscrit arabe à peinture de la fin du XIIe siècle » (1952) et élabore une réflexion sur le rapport entre image et mot faisant de lui un incontournable de l’iconographie et de la peinture arabe.