[Exposition universelle de Paris, 1889]. Le pavillon du Tonkin

Classe

Image fixe

Type

fre Photographie

Titre

fre [Exposition universelle de Paris, 1889]. Le pavillon du Tonkin

Titre alternatif

fre Exposition coloniale de Marseille, 1906 ?. Le pavillon du Tonkin

Créateur

fre Inconnu

Éditeur

fre Inconnu

Numérotation de l'éditeur

fre 3 (numéro du montage sur lequel figure ce cliché)

Date

1889 ?

Couverture temporelle

Couverture spatiale

Format

fre 3 fichiers JPEG (planche recto : 2,32 Mo ; planche verso : 2,12 Mo ; photographie : 3,16 Mo)
fre 3 vues

Technique et dimensions

fre Épreuve à l'albumine sur papier montage sur carton
fre 12*17 cm

Autre numérotation

fre 3450 (numéro inscrit sous la photographie)
fre C. 16 18 (numéro inscrit sur un autocollant)

Provenance

fre Bibliothèque de l'ancien Musée des colonies (Paris)
fre Carton 16

Marque(s) d'appartenance

fre Tampon bleu du Ministère des Colonies

Source

fre Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds ASEMI

Cote

PH68-3

Droits

fre Domaine public

Identifiant pérenne

Description

Cette photographie montre deux tirailleurs indochinois posant sur les marches du Palais central de l'exposition internationale de 1889. Le pavillon du Tonkin évoqué dans le titre se trouve à gauche, au fond de l'image. Comme les autres bâtiments consacrés aux colonies françaises, ceux-ci se trouvaient sur l'esplanade des Invalides.
Le pavillon du Tonkin est ainsi décrit par Louis Rousselet dans son livre compte rendu de l'exposition : "Le palais consacré aux produits de l'Annam et du Tonkin est, bien entendu, tout voisin de celui de la Cochinchine. C'est une construction d'un aspect brillant et gai. Des toits superposés, recourbés aux angles, trait caractéristique de l'architecture de l'Extrême Orient, de grands panneaux vert clair, encadrés de bleu, avec des applications de faïence bleue et blanche, qui dessinent des fleurs, puis des fenêtres fermées par des barreaux vert foncé ; tout ce mélange de formes contournées et de couleurs vives produit une impression charmante. Les artistes jaunes, qui font grimacer les animaux et les figures humaines, tandis que nous apprécions la beauté simple et calme, sont en revanche d'habiles coloristes, même à nos yeux d'Européens. Qu'on voie le palais, où nous allons entrer, ou bien le théâtre annamite, avec les draperies éclatantes et les pompeux costumes de ses personnages, l'effet sera le même ; ces dessinateurs barbares ont un art d'assembler les couleurs vives, qui est très réel.".

Ressources liées