Chonez, Claudine (1912-1995)
Classe
Personne
Forme retenue
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Chonez, Claudine (1912-1995)
Autres formes du nom
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Claudine Chonez
Nom de famille
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Chonez
Prénom(s)
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Claudine
Langue
fre
Nationalité
fr
Genre
fre
féminin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Prix Lange (1950)
Profession / Activités
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Journaliste
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
fre
Chonez, Claudine (1912-1995)
Description
Claudine Chonez suit tout d’abord les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris pour devenir sculptrice et où elle est élève de Félix Févola et Cécile Jubert. Elle expose au Salon des artistes français un « Buste de Melle J. C. » en marbre en 1929 et figure parmi les artistes algériens à celui de 1934 avec un buste de jeune homme. Participant au groupe parisien de poètes libres « La Proue » en 1935 et 1936, elle publie son premier recueil de poésie, « Morsure de l’Ange » aux Editions Corréa en 1936, et la même année débute une carrière radiophonique au « Poste parisien ». Elle publie des poèmes dans « Les Cahiers du Sud », un second recueil « A force de naître » aux Editions Sagesse en 1939, . Avant-guerre, elle commence sa carrière de journaliste comme critique cinéma dans « Marianne » et aux actualités féminines de « Marie-Claire ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle se réfugie au Maroc et s’engage en 1943 comme rédactrice des Combattants français à l’étranger et speakerine à Radio-Maroc, elle suit la progression des troupes alliées en Italie, aux Pays-Bas, dans les Vosges et en Allemagne, jusqu'à la fin du conflit, et est l’une des premières femmes à devenir correspondance de guerre. Elle collabore à différentes revues littéraires, comme « La Nef », « Libération » ou « Les Lettres françaises » et à partir de 1946, devient critique littéraire à la Radiodiffusion française, où elle reste jusqu’en 1968. Elle se fait connaître avec des interviews des écrivains Alber Camus, Eugène Ionesco, Miguel Angel Asturias, … Elle publie de la poésie dont « Demain la joie » chez Charlot en 1947. En 1947, elle prépare avec un lettré marocain une traduction du poète Ibn-al-Farid. En 1948, elle publie une « Introduction à Paul Claudel », où elle met en avant son caractère de poète avant celui de chrétien : « La religion n'est qu'un magnifique cas particulier de la poésie », et en 1949, se fait remarquer avec une adaptation radiophonique de « La Peste » d’Albert Camus. Elle publie deux romans, « Les Amants couronnés (Julliard, 1958) et « Ils furent rois tout un matin » (Albin Michel, 1967) et en 1974 un essai consacré à Georges Sand (Seghers). Elle fait également partie du jury du Prix Louise Labé. Dans les années 1930, elle est proche des milieux néo-maurassiens de la « Jeune Droite » et écrit dans la revue « Réaction ». Puis change de bord politique : proche de Louis Aragon et Elsa Triolet, elle gravite avec eux autour du PCF sans jamais y adhérer, et elle est membre du Conseil national du Mouvement de la Paix. En juillet 1944, elle défend André Gide contre les accusations de collaboration avec l’occupant allemand. Elle rompra avec le PCF en 1956 au moment de l’invasion de la Hongrie par les troupes soviétiques.
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