Chonez, Claudine (1912-1995)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Chonez, Claudine (1912-1995)

Autres formes du nom

fre Claudine Chonez

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Chonez

Prénom(s)

fre Claudine

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre féminin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 26 mars 1906
1906-03-26

Date de mort

fre 15 avril 1995
1995-04-15

Lieu de naissance

Lieu de décès

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Prix Lange (1950)

Profession / Activités

fre Journaliste

Source(s) utilisée(s)

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fre Chonez, Claudine (1912-1995)

Description

Claudine Chonez suit tout d’abord les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris pour devenir sculptrice et où elle est élève de Félix Févola et Cécile Jubert. Elle expose au Salon des artistes français un « Buste de Melle J. C. » en marbre en 1929 et figure parmi les artistes algériens à celui de 1934 avec un buste de jeune homme. Participant au groupe parisien de poètes libres « La Proue » en 1935 et 1936, elle publie son premier recueil de poésie, « Morsure de l’Ange » aux Editions Corréa en 1936, et la même année débute une carrière radiophonique au « Poste parisien ». Elle publie des poèmes dans « Les Cahiers du Sud », un second recueil « A force de naître » aux Editions Sagesse en 1939, . Avant-guerre, elle commence sa carrière de journaliste comme critique cinéma dans « Marianne » et aux actualités féminines de « Marie-Claire ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle se réfugie au Maroc et s’engage en 1943 comme rédactrice des Combattants français à l’étranger et speakerine à Radio-Maroc, elle suit la progression des troupes alliées en Italie, aux Pays-Bas, dans les Vosges et en Allemagne, jusqu'à la fin du conflit, et est l’une des premières femmes à devenir correspondance de guerre. Elle collabore à différentes revues littéraires, comme « La Nef », « Libération » ou « Les Lettres françaises » et à partir de 1946, devient critique littéraire à la Radiodiffusion française, où elle reste jusqu’en 1968. Elle se fait connaître avec des interviews des écrivains Alber Camus, Eugène Ionesco, Miguel Angel Asturias, … Elle publie de la poésie dont « Demain la joie » chez Charlot en 1947. En 1947, elle prépare avec un lettré marocain une traduction du poète Ibn-al-Farid. En 1948, elle publie une « Introduction à Paul Claudel », où elle met en avant son caractère de poète avant celui de chrétien : « La religion n'est qu'un magnifique cas particulier de la poésie », et en 1949, se fait remarquer avec une adaptation radiophonique de « La Peste » d’Albert Camus. Elle publie deux romans, « Les Amants couronnés (Julliard, 1958) et « Ils furent rois tout un matin » (Albin Michel, 1967) et en 1974 un essai consacré à Georges Sand (Seghers). Elle fait également partie du jury du Prix Louise Labé. Dans les années 1930, elle est proche des milieux néo-maurassiens de la « Jeune Droite » et écrit dans la revue « Réaction ». Puis change de bord politique : proche de Louis Aragon et Elsa Triolet, elle gravite avec eux autour du PCF sans jamais y adhérer, et elle est membre du Conseil national du Mouvement de la Paix. En juillet 1944, elle défend André Gide contre les accusations de collaboration avec l’occupant allemand. Elle rompra avec le PCF en 1956 au moment de l’invasion de la Hongrie par les troupes soviétiques.

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