Jaurès, Jean (1859-1914)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Jaurès, Jean (1859-1914)

Autres formes du nom

fre Jean Jaurès

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Jaurès

Prénom(s)

fre Jean

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre Masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

1859

Date de mort

1914

Lieu de naissance

fre Castres

Lieu de décès

fre Paris

Portrait, représentation de la personne

Profession / Activités

fre Politique française et socialiste

Père

fre Jules Jaurès

Mère

fre Adélaïde Barbaza

Conjoint de la personne décrite

fre Louise Bois

Enfant(s) de la personne décrite

fre Louis Paul Jaurès

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fre Jaurès, Jean (1859-1914)

Description

Jean Jaurès est un homme politique français né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Issu d'une famille de la bourgeoisie et brillant élève, il parviendra à l’École normale supérieure (ENS) et à l'agrégation de philosophie, avant de commencer une carrière politique comme député républicain. Dès 1885, année où il devient le plus jeune député de France, il prend le parti des ouvriers et propose un projet de retraites ouvrières en guise de « premier pas sur la voie de ce socialisme vers quoi tout nous achemine », et il se distinguera par son soutien pour le peuple, notamment durant la grande grève des mineurs de Carmaux. Il s'opposera aux « lois scélérates» et dénoncera avec véhémence la collusion des intérêts économiques avec la politique et la presse. Durant l'affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l'antisémitisme dont celui-ci est victime. Le 18 avril 1904, il sort le premier numéro du quotidien L'Humanité, dont il est le fondateur et le directeur.

En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'un des acteurs principaux, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire.

Il consacre les dernières années de sa vie à empêcher, en vain, le déclenchement de la Première Guerre mondiale, et se lie aux autres partis de l'Internationale ouvrière, faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit. Cet événement contribue paradoxalement à entraîner le ralliement de la gauche à l'« Union sacrée ».

Relation(s)

Léon Trotski écrit un éloge de Jean Jaurès qu'il conclut par ces mots : « Jaurès, athlète de l'idée, tomba sur l'arène en combattant le plus terrible fléau de l'humanité et du genre humain : la guerre. Et il restera dans la mémoire de la postérité comme le précurseur, le prototype de l'homme supérieur qui doit naître des souffrances et des chutes, des espoirs et de la lutte »

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Les origines du socialisme allemand Créateur(s) Texte