Bessaignet, Pierre (1914-1989)
Classe
Personne
Forme retenue
fre
Bessaignet, Pierre (1914-1989)
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
fre
Bessaignet
Prénom(s)
fre
Pierre
Langue
fre
fre
Nationalité
fre
fr
Genre
Maculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
1914-04-10
Date de mort
1989-09-29
Lieu de naissance
Cannes
Lieu de décès
Mouans-Sartoux
Source(s) utilisée(s)
Consulté le 17/02/2019
Reprendre la forme retenue
fre
Bessaignet, Pierre (1914-1989)
Description
Après une licence de philosophie obtenu à Paris, où il fréquente aussi l'école pratique des hautes études, notamment les cours de Marcel Mauss, Pierre Bessaignet poursuit ses études aux États-Unis à partir de 1940, dans les universités Yale et Harvard. Il est notamment l'élève de Joseph Schumpeter.
C'est aux États-Unis qu'il fait la connaissance de Jean Malaquais, qui le dirige vers le courant de la Gauche communiste. Tout en participant aux activités de la Gauche communiste de France, menée par Marc Chirik, il collabore à la création en 1945 de la Revue internationale, animée par des figures du trotskisme français, et notamment Pierre Naville, David Rousset, Gérard Rosenthal et Maurice Nadeau. Les articles qu'il signe sous le pseudonyme de Morel dans Internationalisme, la revue de la GCF, sont consacrés à l'évolution prévisible de la société capitaliste et empruntent notamment à Burnham. Bessaignet se retrouve cependant rapidement en marge de ces groupes. Il reproche aux rédacteurs de la Revue internationale leur manque de lucidité sur la nature de la bureaucratie soviétique, ainsi que leurs errements dans des organisations politiques plus ou moins éloignées du marxisme, comme le parti socialiste unitaire ou le rassemblement démocratique révolutionnaire. En 1952, constatant que le départ le Chirik pour le Venezuela marque la disparition effective de la GCF, il s'éloigne de l'activité militante directe et se recentre sur son activité universitaire. Il conserve cependant des liens avec Maximilien Rubel pendant plusieurs années.
Il travaille d'abord dans le cadre du plan Marshall, entre comme attaché de recherche au CNRS en 1949 dans le domaine de l'ethnologie et mène en 1954 une mission sur les indiens Iroquois dans le Dakota du Sud. Il s'installe alors aux États-Unis et obtient une chaire d'ethnologie à l'université Hobart (État de New York).
Sur mission de l'UNESCO, il crée en 1956 le département de sociologie de l'université de Dacca (Bangladesh), où il enseigne pendant quelques années, avant de reprendre le travail de Fredrik Barth en Iran. C'est en 1957 qu'il soutient sa thèse de doctorat, consacrée à la pseudo-monnaie primitive.
En 1959, il participe à la création de l'institut d'études et de recherche sociale de Téhéran.
Rentré en France en 1965, il prend un poste à l'Université de Nice où il participe à la création du Centre d'étude des relations interethniques (devenu I.D.E.R.I.C) et dirige le laboratoire d'ethnologie de 1967 à 1983.
Il consacre alors l'essentiel de son travail à la question du métissage. Il signe d'ailleurs l'article « Métissage » de l'Encyclopædia Universalis.
C'est aux États-Unis qu'il fait la connaissance de Jean Malaquais, qui le dirige vers le courant de la Gauche communiste. Tout en participant aux activités de la Gauche communiste de France, menée par Marc Chirik, il collabore à la création en 1945 de la Revue internationale, animée par des figures du trotskisme français, et notamment Pierre Naville, David Rousset, Gérard Rosenthal et Maurice Nadeau. Les articles qu'il signe sous le pseudonyme de Morel dans Internationalisme, la revue de la GCF, sont consacrés à l'évolution prévisible de la société capitaliste et empruntent notamment à Burnham. Bessaignet se retrouve cependant rapidement en marge de ces groupes. Il reproche aux rédacteurs de la Revue internationale leur manque de lucidité sur la nature de la bureaucratie soviétique, ainsi que leurs errements dans des organisations politiques plus ou moins éloignées du marxisme, comme le parti socialiste unitaire ou le rassemblement démocratique révolutionnaire. En 1952, constatant que le départ le Chirik pour le Venezuela marque la disparition effective de la GCF, il s'éloigne de l'activité militante directe et se recentre sur son activité universitaire. Il conserve cependant des liens avec Maximilien Rubel pendant plusieurs années.
Il travaille d'abord dans le cadre du plan Marshall, entre comme attaché de recherche au CNRS en 1949 dans le domaine de l'ethnologie et mène en 1954 une mission sur les indiens Iroquois dans le Dakota du Sud. Il s'installe alors aux États-Unis et obtient une chaire d'ethnologie à l'université Hobart (État de New York).
Sur mission de l'UNESCO, il crée en 1956 le département de sociologie de l'université de Dacca (Bangladesh), où il enseigne pendant quelques années, avant de reprendre le travail de Fredrik Barth en Iran. C'est en 1957 qu'il soutient sa thèse de doctorat, consacrée à la pseudo-monnaie primitive.
En 1959, il participe à la création de l'institut d'études et de recherche sociale de Téhéran.
Rentré en France en 1965, il prend un poste à l'Université de Nice où il participe à la création du Centre d'étude des relations interethniques (devenu I.D.E.R.I.C) et dirige le laboratoire d'ethnologie de 1967 à 1983.
Il consacre alors l'essentiel de son travail à la question du métissage. Il signe d'ailleurs l'article « Métissage » de l'Encyclopædia Universalis.
Page wikipedia consultée le 07-05-2020