Vietnam - Tonkin : Hanoi, rue du Coton.
Classe
Image fixe
Type
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Photographie
Titre
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Vietnam - Tonkin : Hanoi, rue du Coton.
Créateur
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Inconnu
Éditeur
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Inconnu
Numérotation de l'éditeur
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8 (numéro du montage sur lequel figure ce cliché)
Date
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Non daté
Couverture temporelle
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Non daté
Couverture spatiale
Format
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2 fichiers JPEG (recto : 2,16 Mo ; verso : 2,01 Mo)
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2 vues
Technique et dimensions
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Tirage argentique collé sur carton
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11*16 cm
Autre numérotation
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2610 (numéro de la planche)
Provenance
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Bibliothèque de l'ancien Musée des colonies (Paris)
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Carton 26
Source
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Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds ASEMI
Cote
PH49-8
Droits
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Domaine public
Identifiant pérenne
Description
Vue d'une partie de la rue du Coton et de ses maisons-boutiques (et au premier plan, un temple ?). Il s'agit de l'actuelle rue Hang Bong (cf. carte). Cette rue était une des plus commerçantes de Hanoi comme l'explique Philippe Papin : "Le triangle des 'trente-six phố phường' regroupait l'essentiel du commerce de la ville de Hanoi. Comme dans les faubourgs, il y avait d'innombrables échoppes très modestes, où l'on vendait ici des cigarettes, là un bol de soupe au bord du trottoir. En 1921, plus des trois quarts des 4 728 commerçants de la ville payaient la patente minimale, inférieure à dix piastres, et seuls deux d'entre eux émergeaient au-dessus de trois cents piastres. Le petit commerce était vietnamien et chinois, le grand commerce chinois et européen. Vingt ans plus tard cette structure commerciale était toujours la même. Dans la rue Coton (hàng Bông), on trouvait deux tiers de petites boutiques et dix-sept entreprises, dont trois imprimeurs, trois ébénistes, deux bijoutiers, et un restaurateur. Dans la rue du Chanvre (hàng Gai), la plus commerçante après celle du Coton, on trouvait une multitude d'échoppes et, en haut de la rue, quelques affaires très prospères (papeterie, livres et bois gravés). Dans les autres rues, on retrouvait partout la même structure : trois quarts de petits commerces qui, à eux tous, acquittaient un quart de l'impôt, et moins d'un dixième d'affaires un peu plus importantes qui en payaient presque la moitié. [...] La majorité des citadins vivaient d'un étal en plein air, d'expédients au jour le jour et de petits métiers exercés au gré des circonstances et du marché de l'emploi. Les paysans établis à Hanoi, dépourvus de papiers, fournissaient quant à eux des contingents de journaliers à bon compte.".
Source de la description : Papin, Philippe, Histoire de Hanoi, Fayard, 2001, pp. 261-262.