Titulaire d’une thèse en médecine à Lyon en 1914, il rencontre Robert Laurent-Vibert pendant la guerre, en octobre 1914 sur le front de la Somme. Après la guerre, il devient son collaborateur au sein de l’entreprise Petrole Hahn, où il dirige les recherches sur les huiles essentielles. A Pâques 1922, il est chargé par Robert Laurent-Vibert, au cours d’un voyage en Sicile pour les besoins de l’entreprise en essences florales, de passer par Naples pour inviter Henri Bosco à rejoindre le château de Lourmarin. Les deux amis développent au cours de séjours lyonnais d’Henri Bosco chez Joseph de Saint-Rapt une vive amitié, renforcée encore lorsqu’en 1925, lors de son voyage estival en France, Henri Bosco tombe malade et doit subir une opération, veillé et pris en charge par Joseph de Saint-Rapt, comme il le raconte dans deux lettres à Silvia Fondra : « Et surtout il y avait l'archangélique dévouement de St-Rapt - à qui tu dois que je sois encore en vie » et « St-Rapt est un ange - ce qu'il a pu faire pour moi ![...] Il m'a fait transporter dans la meilleure clinique de Lyon, il y a amené le meilleur chirurgien, il a assisté à l'opération. Il me tenait la main et [...] je l'entendais qui me disait : "Tu dors, mon petit Henry ?" »