Saint-Amant, Marc-Antoine Girard (1594-1661 ; sieur de)
Classe
Personne
Forme retenue
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Saint-Amant, Marc-Antoine Girard (1594-1661 ; sieur de)
Autres formes du nom
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Saint-Amant, Marc-Antoine Girard de
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Marc-Antoine Girard de Saint-Amant
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Marc-Antoine Girard Saint-Amant
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Saint-Amant, Marc-Antoine de Gérard, dit de
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Marc-Antoine de Gérard, dit de Saint-Amant
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Marc-Antoine Gérard de Saint-Amant
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Anthoine Girard
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Antoine Girard
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Saint-Amant
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Girard de Saint-Amant
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Gérard de Saint-Amant
Prénom(s)
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Marc-Antoine
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Anthoine
Antoine
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Saint-Amant, Marc-Antoine Girard (1594-1661 ; sieur de)
Description
De son nom de baptême, Anthoine Girard nait dans une famille protestante de Rouen, aîné de cinq enfants. Vers 1620, il se rend à Paris, où il intègre les milieux littéraires, après avoir voyagé à l’issue de ses études, aux Canaries, le long de la côte africaine et aux Antilles. Il fréquente Théophile de Viau, Bois-Robert, avec lesquelles il écrit pour le ballet royal des Bacchanales, Nicolas Faret, François de Molière, Claude Malleville, Michel de Marolles. Il écrit des œuvres épicuriennes “Le Fromage”, “La Chambre du débauché”, “Railleries à part”, “La Jouissance”, “La Vigne”, etc., mais aussi “Les Visions”, “Le Contemplateur” dédié à l'évêque de Nantes Philippe Cospéan, qui a reçu sa conversion au catholicisme en 1624, des poèmes héroïques “L'Arion” dédié au duc de Montmorency, et “Andromède” dédié à Gaston d’Orléans, et des œuvres satiriques comme le “Poète crotté”. Dès 1632, il est reconnu comme chef de file des poètes légers. Protégé tour à tour du duc de Retz, du duc de Montmorency, ou de la reine de Pologne, Saint-Amant voyage beaucoup dans des campagnes militaires ou des missions diplomatiques, dont il donne des comptes-rendus souvent ironiques. Ainsi, en 1636, il se joint à la flotte atlantique envoyée par Richelieu soutenir le gouverneur de Provence pour la reconquête des îles de Lérins, et il en tire le caprice héroïco-comique “Le Passage de Gibraltar”.
En 1645, il intègre la cour de Louise-Marie de Gonzague qui épouse le roi de Pologne Ladislas IV Vasa, ce qui lui assure une pension jusqu’en 1659. Il s’est réinstallé à Rouen en 1651, où il achève son grand œuvre commencé en 1629, “Moyse sauvé”, qui est publié en 1653 et fait controverse littéraire. Il meurt à Paris en 1661 après quelques années d’insuccès littéraires.
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