Des projets aux aspirations. Les immigrés et leur logement en France

Classe

Texte

Type de document

fre Tiré à part
fre Article

Titre

fre Des projets aux aspirations. Les immigrés et leur logement en France

Editeur(s)

fre Presses universitaires de France

Date

fre 1975

Lieu de création

fre Paris

Langue

fre fre

Importance matérielle

fre 27 p.

Est une partie de

fre L'Année sociologique, vol. 26

pages

fre 125-151

Source

Université Côte d'Azur. BU Saint-Jean d'Angély. Fonds Véronique De Rudder

Droits

fre Droits réservés

Droits d’accès

fre Réservé aux chercheurs de l'UNS et de l'Urmis

Identifiant pérenne

Description

Après une discussion conceptuelle sur les notions de Besoin et d'Aspirations, Véronique de Rudder reprend ici les analyses faites sur 60 entretiens semi directifs faits avec des immigrés de diverses origines quant à leurs besoins et à leurs aspirations en matière de logement.

L'article parait dans ce numéro de revue de l'Année sociologique dans une rubrique consacrée aux travaux empiriques (voir la table des matières du dossier) et Véronique de Rudder écrit dans ce dossier avec les autres chercheur.e.s de l'équipe ERSMOI (D. Lahalle; I. Taboada et M. Triper).

L'article de Véronique de Rudder et celui d'Isabelle Taboada sont issus du rapport de son enquête par entretiens déposé et publié en 1975 sous le titre " Les Aspirations des immigrés en matière de logement" Paris: ERSMOI, Centre d’études sociologiques. Fascicule n°7

Elle y démontre que l’idée répandue qui prétend que les immigrés s’accommoderaient de situations locatives dégradées en raison de leurs aspirations à retourner chez eux une fois leur pécule amassé, n’est que pure spéculation qui dédouane les autorités de faire quoique ce soit pour améliorer leurs situations. Si les projets locatifs sont liés aux différents types de projets migratoires – plus complexes que ce qu’en disent les représentations stéréotypées – chacun aspire à un logement digne. Et par ailleurs, les projets des immigrés subissent la contrainte que leur imposent le racisme et la crainte du rejet social. « II n’y a donc pas de différence notable entre les immigres décidés à s'enraciner et les Français de même catégorie sociale. Seuls la crainte du racisme, la peur du rejet social, le désir de se soustraire aux regards des « autres » qui vous identifient comme étrangers et vous jugent y sont particuliers. » (De Rudder, 1975 : 146).
Article