Ionesco, Georges

Classe

Personne

Forme retenue

fre Ionesco, Georges

Autres formes du nom

fre Georges Ionesco
rum Ionescu, Gheorghiu
rum Gheorghiu Ionescu
fre Gheorghe Ionesco
Ionesco, Gheorghe

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Ionesco
rum Ionescu

Prénom(s)

fre Georges
rum Gheorghiu
fre Gheorghe

Langue

rum
fre

Nationalité

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Portrait, représentation de la personne

Lieu de résidence

Source(s) utilisée(s)

Reprendre la forme retenue

fre Ionesco, Georges

Description

Le 26 décembre 1913, Panaït Istrati se présente pour la première fois à la boutique de Georges Ionesco rue de Clichy à Paris, où Georges Ionesco vit depuis 1906. Panaït Istrati n’a plus un sou et vient demander de l’aide, recommandé par un ami commun socialiste. Georges Ionesco devient rapidement ami avec Panaït Istrati, son compatriote et co-révolutionnaire, et ils passent des soirées au café à discuter de la Roumanie, des voyages de Panaït Istrati, … Il l’aide financièrement, lui donnant de l’argent que Panaït Istrati dilapide, et en l’employant à repeindre sa boutique, mais la relation est tout de suite orageuse et Georges Ionesco le décide à repartir pour la Roumanie en avril 1914. Ils restent en contact et Georges Ionesco fournit encore de l’argent à Panaït Istrati qui est devenu éleveur de cochons à Braïla, puis ouvrier en Suisse, jusqu’à ce qu’en 1920 après 7 ans sans s’être vus, Panaït Istrati se rende à nouveau à la boutique de Georges Ionesco à Paris. Georges Ionesco est témoin des petits boulots de Panaït Istrati que celui-ci ne parvient pas à garder plus d’une semaine d’affilée, alors que monte en lui l’envie d’écrire. Tous les deux ils aménagent et peignent la nouvelle boutique de Georges Ionesco au 24 rue du Colisée. Fin 1920, Istrati part à Nice, d’où il demande de l’argent à Georges Ionesco, qui pour la première fois refuse, puis tente de se suicider le 3 janvier 1921. C’est alors qu’ils sont sans nouvelles depuis cette date que Georges Ionesco et sa femme française Marthe, voient débarquer à nouveau Istrati le 5 mai 1922 et qu’ils se réconcilient : Georges paye la pension de Panaït Istrati à L’Hautil, à 30 km de Paris, pour qu’il puisse commencer à écrire, où ils se voient tous les week-ends, jusqu’à l’hiver 1922. Les Ionesco l’hébergent ensuite chez eux, au 24 rue du Colisée, et lui aménagent une table de travail dans le sous-sol de leur boutique où Istrati écrit « Kyra Kyralina » qu’il envoie à Romain Rolland. En février 1923, alors que Rolland prépare la publication de « Kyra Kyralina » dans « Europe » ils partent tous les deux à Nice pendant un mois, séjour terminé par une brouille qui affecte leur relation, même s’ils se retrouvent périodiquement lors des passages d’Istrati à Paris et qu’ils fêtent ensemble la parution de « Kyra Kyralina » en volume en 1924. S’ils sont à nouveau fâchés en 1930, quand Panaït Istrati revient à Paris une dernière fois, il loge à l’Hôtel du Colisée et Georges et Marthe Ionesco à nouveau l’aide et le soutienne jusqu’à son dernier départ pour la Roumanie.

Ressources liées