Pacon, Henri (1882-1946)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Pacon, Henri (1882-1946)

Autres formes du nom

fre Henri Pacon

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Pacon

Prénom(s)

fre Henri

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 4 juin 1882
1882-06-04

Date de mort

fre 9 janvier 1946
1946-01-09

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Profession / Activités

fre Architecte

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fre Pacon, Henri (1882-1946)

Description

En 1911, Henri Pacon obtient le diplôme d'architecte à l’École des Beaux-Arts de Paris. Après avoir participer à des chantiers de reconstruction suite à la Première Guerre mondiale, notamment à Reims, il se spécialise dans l'architecture domestique et la décoration. La plupart de ses réalisations, dans les environs de Paris, concerne une clientèle aristocratique, comme la duchesse de La Trémoïlle (rue Chardin et rue d'Ankara) en 1925-1927, ou Edouard de Rotschild, avec des écuries à Chantilly, achevées en 1928, ou une clientèle artistique et intellectuelle, — il construit par exemple le pavillon des Artisans français pour l’exposition des Arts décoratifs de 1925, ou la maison du romancier Jacques Chardonne à La Frette en 1926.
Cette même année 1926, il créé une agence, qui va prendre en charge notamment de nombreuses commandes de la Compagnie des chemins de fer de l'Etat, dont Raoul Dautry, le directeur à partir de 1928 veut changer l’image en travaillant avec des architectes extérieurs, ce qui lui permet de résister à la crise de 1930. Pour ces missions, Henri Pacon entreprend de nombreux voyages dans les pays européens, en Allemagne, et aux Etats-Unis, pour s’inspirer de réalisations s’insérant dans un même mouvement de rénovation du rail par les architectes. Il réalise ainsi la nouvelle gare du Maine, à Paris, les gares du Havre, de Chartres, Caen, Chaville, et la gare Saint-Lazare de Paris, et travaille au design des matériels roulants, de sorte qu’en 1935 lors de l’Exposition universelle de Bruxelles la quasi-totalité des objets présentés par la Compagnie des Chemins de Fer a été dessiné par Henri Pacon, dans un souci de simplification et épuration des lignes et des surfaces. Il poursuit ce souci de simplification dans la conception de logements pour le personnel du Réseau à Nanterre en 1931, et dans un projet de ville nouvelle près de Saint-Germain-en-Laye.

Relation(s)

En 1921, par l'entremise de Georges Rémond, il rencontre Robert Laurent-Vibert qui vient d'acquérir le château de Lourmarin. Il devient, en collaboration avec le peintre avignonnais Charles Martel, le principal responsable de sa restauration, qui commence le 15 juillet 1921. Charles Martel procède essentiellement à la restauration de l'attique qui masque les combles. A partir de la mort de Charles Martel, en 1923, Henri Pacon procède seul à la restauration dont le gros est terminé en 1925. Il dessine les jardins qui sont réaménagés en 1924, fait reconstruire les galeries de bois au nord-ouest du château en 1935, et de petites interventions auront lieu jusque dans les années 1940.
Robert Laurent-Vibert meurt le 25 avril 1925. Dans son testament écrit le 10 mars 1923, il désigne Henri Pacon comme l'un des dix administrateurs à vie de la Fondation de Lourmarin à créer. Henri Pacon y prend également la fonction d'architecte bénévole, pour poursuivre les travaux.
Il s'installe définitivement à Lourmarin où il s'est conçu une maison, en 1940, et est également le concepteur du monument en hommage à Robert Laurent-Vibert à l'entrée du village de Lourmarin.

Ressources liées

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Pour Virgile Contributeur(s) Texte
Bulletin annuel de la Société des Amis de Lourmarin Contributeur(s) Texte
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Fondation de Lourmarin Robert Laurent-Vibert Membre(s) de l'organisation Organisation
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Lourmarin (Vaucluse) -- Château Relations Lieu
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