Bazin, René (1853-1932)
Classe
Personne
Forme retenue
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Bazin, René (1853-1932)
Nom de famille
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Bazin
Prénom(s)
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René
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Prix Montyon de l'Académie française pour "Une tache d’encre" (1889)
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Prix Montyon de l'Académie française pour "Sicile, croquis italiens" (1893)
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Prix Vitet de l'Académie française (1896)
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Officier de la Légion d’honneur (1920)
Membre de
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Bazin, René (1853-1932)
Description
Originaire d’une famille bourgeoise d’Anjou issu d’un contrôleur des fermes du Roi, René Bazin, suit des études de droit à Paris et à la l’Université catholique de l’Ouest à Angers et obtient son doctorat de droit en 1877. Il devient professeur et en 1882, il tient la chaire de droit criminel à l'Université catholique de l'Ouest. Il exerce également comme journaliste et devient rédacteur en second du journal « L’Etoile » ; en 1883, il publie en feuilleton dans le journal local « L’Union » son premier roman « Stéphanette ». A partir de son second roman « Ma Tante Giron » publié en 1885, le succès lui ouvre les portes du milieu littéraire parisien. En novembre 1887, il rencontre Ludovic Halévy, membre de l’Académie française, et grâce à son entremise, est publié par Calmann-Lévy, qui lui permet d’élargir son public. Le premier roman publié avec Calmann-Lévy « Une tache d’encre », grâce au soutien de Lucovic Halévy est couronné d’un premier prix de l’Académie française. Il y est élu en 1901. Ses romans « La Terre qui meurt » (1899) sur la désertification des campagnes et le déracinement des ruraux, et « Les Oberlé » (1901) connaissent le succès public. Il collabore avec la « Revue des deux mondes » et d’autres journaux ; et écrit également des contes, des essais, des nouvelles, des chroniques de voyages (« Terre d’Espagne » en 1895), des récits de la Première Guerre mondiale — en 1919, « Les Nouveaux Oberlé » fait le récit de la découverte de la France par un jeune Alsacien qui choisit de combattre du côté de la France pendant la Grande guerre — et des biographies.
Chrétien social et fervent catholique, René Bazin est responsable de la Corporation professionnelle des publicistes chrétiens (qui prend aussi le nom de Syndicat des journalistes français) de 1915 à 1923, dont il est président à partir de 1916 et en 1917, il fonde le Bureau catholique de la Presse. Il est également membre du comité directeur des Scouts de France.
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