Provence, Marcel (1892-1951)
Classe
Personne
Forme retenue
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Provence, Marcel (1892-1951)
Autres formes du nom
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Marcel Provence
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Joannon, Marcel
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Marcel Joannon
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Charles Marie Marcel Octave Joannon
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Joannon, Charles Marie Marcel Octave
Pseudonyme(s)
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Marcel Provence
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Provence, Marcel
Nom de famille
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Provence
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Joannon
Prénom(s)
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Marcel
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Charles Marie Marcel
Langue
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oci
Nationalité
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Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Prix Lange de l'Académie française pour "Le roman d’amour de Paul Arène" (1946)
Membre de
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Administrateur de la Fondation de Lourmarin Robert Laurent-Vibert (1946-1947)
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Provence, Marcel (1892-1951)
Description
Charles Marie Marcel Joannon est né dans une famille bourgeoise qui compte un des membres fondateurs de la société savante d’Aix de 1808, le docteur Arnaud. Son père est avocat et la famille s’installe à Aix en 1904. Marcel Joannon est passionné de culture provençal et à 19 ans, en 1901, il décide de prendre le nom de Provence et de se dédier à la défense de la langue et de la culture provençales. En 1913, il est l’un des organisateurs de l’accueil triomphal fait à Aix à Frédéric Mistral, Prix Nobel de littérature 1904. Historien, mécène aux activités éclectiques, membre ou correspondant de toutes les instances culturelles régionalistes, tant locales que nationales – académies, sociétés savantes, écoles félibréennes, groupes folkloriques, Comité des travaux historiques, Fédération régionaliste française – il crée lui-même et préside de nombreuses associations, se passionne pour le théâtre de plein air, et crée ceux de Sisteron, Riez, Aix-en-Provence, Embrun. Il anime des saisons d’art à Aix, Nice, … Il relance également l’industrie faïencière à Moustiers où il participe à la création de l’Académie de Moustiers dédiée à cette activité. Il ressuscite la tradition des santons d’argile, dont il écrit l’histoire en 1926. En 1921, il achète en vue de le sauvegarder l’atelier de Cezanne, abandonné depuis 15 ans, et dans lequel il va s’installer, n’occupant qu’une pièce au rez-de-chaussée pour garder l’« esprit » du peintre. En 1923, il crée la première Société Paul Cezanne, centre de la reconnaissance et de la recherche autour du peintre aixois. Il est également conservateur du musée des tapisseries d’Aix, membre puis président de l’Académie d’Aix, administrateur de la fondation du château de Lourmarin et fondateur du musée lapidaire de Riez. Conférencier, poète, écrivain et journaliste, membre du félibrige, il publie des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre, des ouvrages historiques, dont « Le Cours Mirabeau », publié en 1953, qui fait référence sur l’histoire d’Aix, et un ouvrage marquant sur « Cezanne au Tholonet ». Il participe à de nombreuses revues régionalistes dont la revue « Le Feu », et fait de la radio. Convaincu de l’importance des musées locaux, attentif aux évolutions de la science du folklore et de la muséographie régionaliste dans les années 1930, il est à l’origine de la création entre 1929 et 1932 de quatre musées : le musée du Vieil-Aix, sur l’ethnographie et l’histoire locale d’Aix, le Musée lapidaire à Riez pour l’archéologie, le Musée de la Faïence à Moustiers et un musée ethnographique à Castellane (qui ne perdura pas). En tant que folkloriste, il collabore aux grandes expositions régionalistes parisiennes, notamment sur « Les veilles danses de France » (novembre 1935-février 1936), ou à l’Exposition internationale de 1937.
Dans ces années du début du XXe siècle, comme pour tant d’autres, les travaux de Marcel Provence laissent une large place à la compilation et l’interprétation. Ainsi, une expression de Marcel Provence dans une lettre à André Varagnac – « Je travaille à mettre sur pied un folklore de Provence » – montre l’ambiguïté d’un projet visant à faire valoir le particularisme provençal par l’élaboration de traditions codifiées. Des critiques ont été adressées à ses études très influencées par les idées de Frédéric Mistral et doivent être analysées sous l'angle d'écrits de « propagandiste » félibréen.
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